Chapitre 15 – Jeux à bord et nage libre.

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NDA : Attention ce chapitre est inédit : il n’a pas pu être publié sur Watpad suite à la suppression de mon compte !

### Marc ###

Corina était vraiment la reine des grillades ! Elle avait préparé le thon en brochettes. C’était délicieux ! En mangeant je parvins quand même à lui faire avouer la recette : préparer la marinade en mélangeant la coriandre, le cumin, l'ail, le jus et le zeste de citron et l'huile d'olive. Elle m’avoua que la coriandre était déshydratée et venait du stock des épices du bateau au lieu de coriandre fraîche. Le thon avait mariné une dizaine de minutes dans la marinade avant de le griller dans une poêle sèche.

En échange, je fis la vaisselle, mais je fus troublé dans mon ouvrage par des mains baladeuses sur mes épaules puis sur mon torse et sur mon ventre en descendant un peu sous l’élastique de mon maillot. Mon mât de misaine se redressa sous la menace d’un abordage de pirate ! Sans regarder je sentais ses seins durcis contre mon dos. Heureusement la vaisselle n’était pas importante et je réussis à rester stoïque sous ses caresses.

– Capitan, tu m’avais promis une sieste !

– Oui, à ta demande ! Mais tes explorations me font penser que sera une sieste crasseuse !

– Correction mon capitaine : une sieste de tendresse ! La séance photo de ce matin m’a donné des idées !

– Ah oui, on doit encore continuer de regarder les photos et sélectionner les plus belles !

– Et peut-être les plus excitantes pour tes yeux seulement !

– Non elles ne sont pas cochonnes ni vulgaires ! dis-je.

– Bien sûr que non, c’était pour moi l’occasion de me montrer nue sans frein mais pour le plaisir des yeux seulement. Tu étais concentré sur le sujet photographique et tu ne pensais pas tellement au sexe. Je t’observais pendant que tu me mitraillais, ton mât de misaine ne s’est pas déployé alors que maintenant tu sembles prêt pour la parade !

Je ne voulais pas la décevoir et je soulevais son polo me dévoilant ses seins dans toute leur splendeur ! Autant pour moi, en la photographiant je n’avais pas pensé sexe autant maintenant elle me faisait bander !

Je passais le dos de ma main sur ses joues pendant que sa main abaissa mon maillot libérant ma bitte. Elle me caressait langoureusement et je fis de même avec sa poitrine. Les tétons que j’avais sentis dans mon dos pendant la vaisselle étaient érigés et durs alors que durant toute la séance de pose ils pointaient à peine.

Je tournais l’écran de son ordinateur vers moi en zoomant sur ses seins et je reçus la confirmation évidente. Au monastère en ruine, ses seins étaient naturels sans montrer d’excitation alors que maintenant sa bouche entrouverte et ses aréoles foncées montraient un désir intense, quasi bestial.

Je glissais une main sur son ventre athlétique, pour glisser un doigt dans son intimité ; je ne devais pas prolonger mon investigation : la cyprine suintait d’entre ses lèvres intimes. Elle arquait son ventre pour approfondir le contact avec mes doigts qui glissaient sans effort plus profondément suscitant un long gémissement de plaisir.

Nous étions debout face à face, ses doigts titillant mon gland découvert et qui pointait dur vers son ventre. Nos sexes ne correspondaient pas du tout, avec sa petite taille mon mât dressé se trouvait à hauteur de son nombril.

Soudain elle m’agrippait aux épaules et se souleva pour enserrer ses jambes autour de mon corps mettant ainsi son intimité en face de ma verge. Elle n’avait qu’à caler ma verge avec sa main pour que celle-ci glisse aisément dans son vagin.

Jamais je n’avais senti cette force de son bas-ventre serrant avec puissance ses pieds contre mes fesses me donnant ainsi une pénétration brutale tout en restant debout. Je la poussais contre le bord de la table des cartes pour avoir plus d’appui et me permettre de me pousser à fond dans son vagin.

Le contact était puissant et elle en demandait encore plus, mes coups devenaient des coups de butoir pour défoncer son intimité accompagnés de gémissements en rythme jusqu’à la vibration finale.

– Continue Marc, parvint-elle à dire pendant qu’elle orgasmait, ne t’arrête pas !

Elle s’agrippait encore plus intensément jusqu’à mon éjaculation qui déclenchait un râle dans nos bouches ensemble. Je parvins à rester debout malgré un léger fléchissement de mes jambes et son insistance à garder le contact intime.

Je ne pouvais plus la tenir plus longtemps ainsi et je la couchais sur la banquette du carré, me donnant un peu de confort. Son bas-ventre continuait à pulser autour de mon bâton qui ne se rendait pas. Je repris donc mes mouvements lents et profonds, ses gémissements devinrent encore plus bruyants et finirent dans un long sanglot durant son nouvel orgasme. Mes mouvements finirent dans une secousse violente libérant mes ultimes giclées de sperme. Pendant plusieurs secondes j’étais incapable de garder les yeux ouverts, mes rétines étant saturées de l’éblouissement provoqué par mon orgasme.

Cette fois je sentais que mon mât se rendit et savourait sa victoire qui était en fait une reddition avec les honneurs.

Les veines du cou de Corina montraient les vibrations des battements de son cœur pendant de longues minutes et finalement elle desserra ses jambes qui me tenaient toujours collé contre elle.

– OMG ! je n’en peux plus, dit-elle, reste dans mes bras, en me faisant un long baiser sur ma joue. Marc quelle tempête nous venons de traverser ! Il faudra faire l’inventaire des dommages subis.

– Je ne pense pas moussaillon, il suffira de resserrer les amarres, la structure n’a pas fléchi et un peu de repos remettra tout en place.

– Je demande un long repos capitaine dans tes bras !

Ayant dit cela, elle clignait des yeux et sombra dans un sommeil réparateur. Je fermais les yeux également et me laissai glisser dans l’inconscient.

***

Je fus réveillé par mon téléphone satellite signalant l’arrivée d’un message, je quittais les bras de Corina qui récupérait encore de notre sieste.

C’était un message de mon avocat, m’informant qu’il avait obtenu du tribunal une astreinte à l’encontre d’Annie pour harcèlement par messagerie, le jugement la condamnait à un dédommagement de deux mille euros pour les messages existants et de deux mille euros par message pour le futur. Il avait également obtenu du tribunal la saisie sur ses comptes des sommes correspondantes au jugement.

Pour cette fois, il avait fait rapidement ! Je lui envoyais un accusé de réception avec mes remerciements.

Entre-temps Corina émergeait lentement de son sommeil et vint me faire un câlin. J’étais assis encore dans ma nudité au bureau des cartes devant mon laptop sur lequel je faisais défiler les photos prises ce matin et que Corina m’avait transmises.

– Alors, Marc comment tu trouves ma sélection ?

– Je crois que ce sont les meilleures ! J’en imprimerai quelques-unes pour mettre aux murs de mon appartement à Athènes.

– Quoi, tu vas m’exposer devant tous les visiteurs qui viendront à ton appart ?

– Non, d’abord je ne reçois personne jusqu’à présent à l’exception de Panos, de plus je ne les mettrai pas dans mon living mais dans ma chambre.

– Oui, comme cela, tu pourras t’exciter sur mes photos !

– Bien sûr, mais je préférerais avoir le modèle vivant dans mon lit !

– Oh c’est gentil, mais je garderai mon indépendance je viendrai sans doute souvent mais je veux garder mon appart !

– Bien sûr, tu as encore un peu moins d’un an pour te décider.

– Ah oui, j’avais oublié ton ultimatum !

– Non, je ne te mets pas la pression Corina, mais c’est question de m’organiser !

– Pourquoi donc ? quelle organisation ?

– Darling, dans l’hypothèse où tu accepterais ma proposition, je prendrai un appartement plus grand pour que tu aies ton bureau et ta chambre, c’est tout !

– Ah oui, je comprends ! Je peux venir sur tes genoux ?

– Oui mais pas ici car il n’y a pas assez de place entre le siège et la table des cartes, allons sur la banquette !

Après que je me suis déplacé, elle vint s’asseoir sur mes genoux en écartant mon mât dressé pour ne pas le coincer entre ses fesses.

– My God ! tu ne débandes donc jamais ?

– Pas quand tu es nue à dix centimètres de moi !

– Oui, c’est un argument valable ! Mais je compte aller me baigner après quelques câlins sages. J’ai bien entendu ton téléphone qui couinait tout à l’heure ?

– Oui c’était mon avocat qui a obtenu un référé contre Annie, elle devrait me laisser tranquille maintenant sous peine de se ruiner pour chaque message qu’elle m’enverrait.

– D’accord, tant mieux. Elle n’a qu’à se trouver se trouver un autre amant ou utiliser son superbe vibro ! Embrasse-moi, je m’occuperai de toi ce soir. Maintenant je vais nager et me débarrasser de mes odeurs corporelles dues à nos ébats.

Elle prit l’échelle de bain et descendit doucement dans l’eau, je voyais à sa figure que la différence de température était notable mais cela ne l’empêchait pas de nager en surface.

J’étais monté sur le pont pour profiter du spectacle avec mon appareil photo. Je tenais quand même à garder quelques images de son corps évoluant dans l’eau. Ce n’était pas aussi érotique que les prises de vues de ce matin, mais le contraste entre le bleu de l’eau et son dos et fesses encore blanches valait quelques clichés.

Puis à quelques mètres, une tête d’un phoque curieux émergeait de l’eau ! Corina parvint à garder son sang-froid et regardait juste dans ma direction pour voir si j’avais capté la scène.

Elle eut un grand sourire en entendant le bruit discret du déclencheur en rafale de mon appareil. L’animal n’était ni effrayé, ni agressif ! Mais Corina gardait ses distances pour éviter tout incident. C’était un face-à-face assez surprenant, l’animal curieux n’avait sans doute jamais rencontré un être humain, mais comme Corina s’éloignait, il ne se sentait pas menacé. La présence du bateau déjà dans la baie depuis plus de vingt-quatre heures ne le gênait pas non plus et enfin il plongea en s’éloignant !

Quelques minutes plus tard, le phoque réapparaissait près de la grotte où il s’installa en nous regardant et profiter du soleil sur son pelage.

– Tu as vu ? me murmura-t-elle.

– Oui et tu auras quelques souvenirs de cette rencontre ! Dommage que les photos sont impubliables dans son entièreté car on voit tes fesses nues ! Sinon je les aurai mises sur le site de la Fondation. Mais je ferai juste une sélection de sa tête émergeant pour le site !

– Oui, il ne vaut mieux pas publier mes fesses, car primo je ne respectais pas la distanciation et deuzio je ne suis pas un objet sexuel pour des voyeurs sur Internet !

– Mais je te mettrai quand même en agrandissement dans ma chambre !

Je pris encore quelques photos de Corina remontant l’échelle de bain et puis lui tendis son grand essuie pour la sécher. Elle resta dans mes bras sur le pont en faisant défiler les images sur l’écran de contrôle de ma caméra.

– Oui, effectivement cette rencontre n’est pas publiable ! Mes fesses sont trop blanches !!

– Je peux les retoucher en Photoshop si tu préfères

– Tu es un grand malade Marc !

– Promis, je n’y toucherai pas du moins je précise : je ne toucherai pas à la photo ! Quant à tes fesses je ne saurai pas te promettre que je n’y toucherai pas…

Elle défit son essuie me montrant son corps de face et de profil en faisant un sourire aguicheur et s’étendait sur son ventre pour bronzer.

– Puisque tu critiques la blancheur de mes fesses, je te demanderai de me mettre de la crème à bronzer sur mon dos, sur mes fesses et mes jambes sans profiter de la situation !

– Oui chef !

Je fis comme demandé même si ma main s’écartait pour glisser un peu avec insistance sur ses flancs proches de ses seins et surtout la raie entre ses fesses !

– Marc, sois sage ! Tu es un vilain profiteur !

– J’ai glissé chef ! dis-je en paraphrasant une réplique célèbre.

En fin de journée, je redescendais dans le carré pour transférer les photos et sélectionner les images à copier pour le site de la fondation.

Corina vint regarder au-dessus de mon épaule en glissant ses mains sur mon torse.

– Oh Marc ta peau est si douce !

– Pourtant je ne fais rien pour la soigner !

– Marc j’ai remarqué que le texte de l’anglais sur le site de la fondation est très approximatif par rapport au texte original en grec. Crois-tu que je peux leur proposer gratuitement un texte plus approprié ?

– Bien sûr, cela comptera comme ta contribution à la fondation, tu pourras le faire anonymement ou en citant ton nom dans le copyright.

– Non, je le ferai anonymement via le club. Je ne tiens pas à recevoir du harcèlement des copains de mon ex. Je me suis retiré de la vue de tous ces machos, je ne tiens pas à les retrouver.

– Tu as raison !

NDA : voilà, le séjour dans la réserve tire vers la fin, demain nos deux amoureux vont rejoindre la civilisation, mais avec de beaux souvenirs !

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