Chapitre 17 -  Skyros

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### Marc ###

Lorsque je me réveillais, le soleil pointait à peine au-dessus de l’horizon, Corina était encore dans le pays des rêves, nos jambes et nos bras étaient emmêlés. Cette vision très agréable faisait réagir mon mât tenu dans la main de ma compagne endormie.

Mon érection matinale, entraînant des mouvements dans sa main, la fit émerger avec un grand sourire :

– Kalimera Kapetán, tu es déjà prêt pour une nouvelle découverte ?

– Oui, moussaillon mais ce matin on va quitter ce paradis et nous avons un peu de chance, la météo, nous a promis un peu de vent ce matin !

– Oui, c’est formidable, mais avant de déjeuner je voudrais que tu me fasses un grand plaisir ! Je tiens en main ton instrument que je voudrais planter dans ma grotte et je veux jouir. Ce ne sera pas long ! car je suis déjà toute mouillée.

– Alors, je vais profiter de la vue que j’ai sur ta poitrine pour assouvir mon désir de te téter et de te faire crier mon nom !

Elle me coinçait ma tête entre ses seins et tendait une main pour enfoncer ma verge dans son vagin. Malgré l’absence de préliminaires mon pénis rentrait sans problème dans son intimité tellement lubrifiée par la cyprine. Ma bouche sur ses mamelons provoquait des vibrations profondes accompagnées de tensions de ses muscles pelviens. Sa bouche entrouverte laissait s’échapper les gémissements qui montaient dans les aigus. Finalement elle cria mon nom et OMG tout en continuant à bouger son ventre sur ma bitte. Elle voulait clairement m’embarquer dans son orgasme avec une énergie peu commune.

Je ne pus résister longtemps et en éjaculant je réalisais que dans la précipitation je n’avais pas mis de condom ! Mais comme ce n‘était pas la première fois que nous avions un rapport non protégé, je n’eus pas de remords.

Corina, qui ne m’avait pas quitté des yeux lisait dans mon regard et susurrait dans mon oreille :

– Rappelle-toi Marc, je prends la pilule tous les jours sans oublier ! Je ne veux pas te forcer la main ! Tu m’as donné un an pour répondre à ta demande.

– Oui, et si par hasard tu demandes une extension du délai justifié, je te donnerai encore bien quelques mois supplémentaires.

– Non, Marc le délai me semble suffisant. Allons prendre notre petit-déjeuner. Merci pour ce délicieux réveil !

Elle passa quelques minutes dans le cabinet de toilette avant de monter sur le pont où j’avais déjà disposé son café, les biscottes et la confiture. Elle était resplendissante dans sa nudité et nonobstant l’étreinte récente, mon corps se mit déjà au garde-à-vous.

– Marc, pourras-tu patienter jusqu’au soir ?

– Oui moussaillon, on trouvera bien l’occasion de se détendre ! On va rentrer le bout qui nous fixait à terre et lever l’ancre dès qu’on a pris le repas.

– Je peux rester sans maillot ?

– Oui, au moins pendant une bonne partie du trajet, ce n’est qu’à l’approche de Skyros qu’on va croiser la route des ferries qui font escale à Linaria. Ce soir on accostera dans le port et demain on fera des courses pour avoir du frais et remplir le réservoir d’eau douce. En fonction du trajet d’aujourd’hui on fera aussi le plein de carburant. Puis on cherchera un mouillage tranquille un peu plus loin.

– Super, un peu de légumes frais, de la viande et du poisson autre que du thon améliorera nos menus !

Effectivement, après avoir détaché le bout à terre et levé l’ancre, j’indiquais à Corina le cap à suivre. Comme le vent était favorable, je déroulai le génois et nous obtînmes une bonne allure sans moteur.

Corina était tout à son bonheur de barrer le Zéphyr avec ce vent léger, je vins m’asseoir à côté d’elle juste pour communier son bonheur et admirer son corps. On voyait bien qu’elle entretenait sa musculature par le sport. Je déposais un baiser de tendresse sur son épaule, contrairement aux premiers jours de notre croisière, notre désir de sexe s’était atténué et même si la nudité de son corps me faisait toujours bander autant.

Je pensais un moment mettre une ligne de pêche à l’eau, mais sachant que ce soir on pouvait se réapprovisionner dans le port, je me ravisais et restais simplement à profiter du chant du bateau dans l’amure et le bruissement de la coque fendant l’eau.

– Marc, me dit-elle soudainement, je pourrais naviguer ainsi pendant des jours et des mois. Dis-moi que ce n’est pas un rêve !

– Non Corina, tu es bien éveillée, mais je reconnais que ce moment présent est merveilleux, embrasse-moi !

– On peut encore continuer ainsi pendant quelques jours ? demanda-t-elle.

– Oui, mais on a promis de rentrer à Athènes dans quelques jours pour présenter le Zéphyr et notre reportage au club. Je voudrais aussi avancer avec le dossier russe et te faire rencontrer mes associés. Mais promis juré on refera une croisière dans quelques semaines avant le début de la saison touristique.

***

L’approche de l’île ne posa aucun problème et il y avait même de la place au quai en dehors de l’espace réservé pour le ferry.

– Je propose qu’on fasse les courses pour l’approvisionnement et qu’on remplisse le réservoir d’eau douce, demain on fera le plein de carburant.

– D’accord Marc, mais je vois une boutique de fringues, tu m’accompagnes ? Ça fait des lunes que je n’ai plus fait de shopping ! J’ai envie de changer ma garde-robe, je veux être belle pour toi !

– Corina, mais tu es toujours belle pour moi ! Tu n’as pas besoin de t’habiller, tu es déjà belle sans habits, j’ai eu l’occasion aujourd’hui encore de te voir nue, tu es superbe !

– Oui, bien sûr pour un vieux marin comme toi, qui rêve de sirènes et qui est dressé comme le dieu Priape, Toutes les femmes nues qui passent à ta proximité sont belles et font dresser ton mât de misaine !

– C’est ça, tu me fais bander toute la journée en tenant la barre comme si tu tenais autre chose. Il me semble même que tu caressais amoureusement ce bout de bois en me regardant amoureusement !

– Oui, mon capitaine, j’ai eu des envies pendant que je barrais le Zéphyr, ce navire est chargé de phéromones, rappelle-toi dès le premier jour, tu m’as donné envie de te baiser alors que depuis plus d’un an je n’avais plus touché un homme intimement. Ça a débuté dès que Panos avait le dos tourné, ta bitte dressée m’a fait mouiller et j’étais prête à me masturber à ta vue !

– Corina, tu réécris l’histoire, tu as commencé par mettre tes nichons à l’air, alors tu m’as bel et bien provoqué. Viens voyons voir si dans cette île on trouve des habits qui te plaisent, sinon il faudra attendre les boutiques d’Athènes !

Nous entrâmes dans la boutique qui surprise était bien achalandée et fumes accueilli par une charmante jeune fille parlait très bien l’anglais. Corina la trouvait sympathique et la mit tout à fait à l’aise en lui parlant en grec.

Au bout de quelques minutes, ce ne fut que des rires et avec quelques vêtements choisis par les deux filles elles se dirigèrent vers la petite cabine d’essayage. Je ne sais pas si c’était intentionnel mais à deux dans la cabine, le rideau restait ouvert et ouvert et je pus admirer les diverses petites robes sur le corps de mon équipière. La vendeuse devait admirer en passant la plastique de sa cliente car il me semblait qu’elle n’hésitait pas à ajuster une robe en plaçant les seins de Corina dans les alvéoles réduites de la robe très sexy.

Leur parlé était trop rapide pour ma compréhension, mais les gestes étaient sans équivoque et ma présence les empêchait d’aller plus loin dans une approche lesbienne ! En finale Corina achetait deux petites robes qui montraient plus qu’elles ne cachaient. Elles étaient une invitation à la débauche !

En sortant Corina me murmurait :

– Elle était vraiment mignonne, elle s’appelle Sofia, elle est étudiante et vient aider sa tante pendant les vacances. En fait elle habite Athènes pas loin de chez moi, nous avons échangé nos numéros de téléphone. Dans une semaine elle rentre car ses cours reprennent.

– Il est vrai qu’elle est agréable à regarder, je trouvais que ses attouchements n’étaient pas très innocents. Quelles sont ses études ?

– Elle étudie l’art et l’histoire de la Grèce antique et voudrait devenir guide touristique. Elle n’a plus qu’un trimestre, et puis elle reviendra à Linaria pour commencer son travail de guide. Elle voulait visiter le bateau, je me suis permis de l’inviter à bord ce soir pour l’apéro, j’espère que tu es d’accord ?

– Mais oui Corina, on peut même l’inviter à dîner, il suffit de prévoir un supplément dans notre approvisionnement !

– Attends-moi une seconde ! Je lui confirme notre invitation !

***

Je la vis revenir toute souriante :

– Oui, elle viendra, elle est enchantée de l’invitation !

– Bien, on va déposer tes achats et prendre le caddy à roulettes pour faire le tour des magasins d’alimentation et le boucher.

– Tu as une idée pour l’approvisionnement ?

– Corina, je te laisse l’initiative, juste pour ma part du vin blanc en grande quantité car la réserve de vin du départ est quasi à sec.

– Oui alors il faudra en acheter car le capitaine biberonne en permanence comme le capitaine Haddock et ça le met de bonne humeur !

– Tu exagères, je te signale que j’ai déjà dû te porter quelquefois dans la cabine car tu ne savais plus où tu pouvais dormir !

– Toujours dans tes bras, mon capitaine !

Heureusement qu’il ne fallait pas aller loin et le caddy n’était pas assez grand pour nos achats, il fallut encore deux sacs avec les légumes !

À bord Corina se mit immédiatement en besogne pour préparer la marinade des brochettes et nettoyer les légumes.

J’en profitais pour nettoyer un peu le navire et ranger les équipets, pour que Sofia ait une impression favorable.

A l’heure convenue Sofia vint habillée d’une robe assez similaire à une de celles achetées par Corina, dans le magasin je n’avais pas tellement prêté attention, mais la fille était pas mal foutue et sous sa robe ses seins pointaient allègrement. Elle défit ses chaussures avant de monter à bord, ce qui donnait à penser qu’elle connaissait les règles des chaussures à bord ! De plus en se déchaussant elle me donnait une vue plongeante et révélatrice dans son décolleté ! Ce n’était pas désagréable…

Nous prîmes l’apéro sur le pont, Sofia était vraiment gentille, très cultivée sa connaissance sur l’histoire grecque étaient très large et pas limitée à l’histoire ancienne : elle nous apprit pas mal sur la guerre turco-grecque qui avait pas mal influencé le nord de la Grèce et les îles.

Sofia était une véritable encyclopédie, elle nous captiva toute la soirée. J’avais sorti le mini-barbecue à pétrole ce qui nous permit de continuer la discussion en mangeant et buvant.

À la nuit tombée personne n’avait envie de s’arrêter et les deux filles assez alcoolisées décidèrent de descendre dans le carré. J’en profitais pour ranger dans le coffre le barbecue qui s’était refroidi avant de descendre à mon tour et de découvrir Corina et Sofia se caressant sans retenue !

NDA : bon je vous tiens en haleine ! Jusqu’au prochain épisode !

Dommage je ne suis pas très encouragé, pas de petits cœurs et encore moins d’abonnées ! J’ai bien quelque 400 vues mais à peine 4 « j’aime » et pas d’abonnés !

À votre bon cœur ! Merci pour l’auteur de l’encourager un peu !

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