Chapitre 28 : Encore des révélations !

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### Marc ###

Le repas expédié, je repris mon laptop pendant que Corina rangeait la cuisine. Puis elle vint s’asseoir à côté de moi pour regarder par-dessus de mon épaule. Elle glissa sa tête près de la mienne pour donner un bisou !

– Tu crois que les enfants vont s’en sortir et guérir ?

– Je l’espère Corina, le petit Georges a en plus la mort de ses parents à surmonter ! J’ai confiance dans l’équipe médicale, je connais bien trois des médecins présents à la réunion, ils ont prouvé leur compétence par le passé pour d’autres enfants.

– Marc, je peux te dire quelque chose ? tu ne seras pas fâché ?

– Je t’écoute moussaillon !

– J’ai découvert une autre facette de toi, je te connaissais comme bon camarade de sport, humoristique, « handsome » (élégant) mais hier j’ai découvert un autre Marc, empathique, aimant les enfants, un peu redresseur de torts et altruiste. Mais moi, je t’aime en entier, le farceur, le sportif, l’amant et le bienfaiteur ! Je t’aime Marc et je pense que je voudrai des enfants de toi !

– Corina, quelle déclaration ! Tu me diras cela à nouveau dans ton lit ??

– Oui, tout à l’heure, je ne voulais pas t’interrompre dans ton travail.

– Reste près de moi, tu m’encourages à persévérer.

Elle glissa sa main sur mes abdominaux, mais c’était un geste de tendresse.

Je reçus par mail la confirmation que le respirateur était livré et installé. La petite Rina respirait mieux et on pouvait envisager sereinement l’opération du lendemain. J’envoyai un mail de remerciement à mon contact chez Medtronic pour exprimer la gratitude des parents et la mienne en précisant que la patiente était stabilisée.

Je pris encore le temps de lire un cas d’un enfant belge atteint d’une maladie orpheline qui recevait un traitement hors de portée financière de ses parents et dont la ‘marraine’ me rassurait qu’elle allait beaucoup mieux.

Comme Corina lisait le message en même temps que moi je lui indiquai qu’il arrivait quelques fois qu’on s’occupât aussi d’enfants qui n’étaient pas victimes d’un accident routier. Lorsque le cas était porté à la connaissance de la Fondation et que la situation était désespérée comme les maladies rares où les médicaments n’étaient pas disponibles dans le pays du malade ou lorsque ce médicament était hors de prix et qu’une solution par la voie ‘normale’ n’était pas possible.

Les solutions étaient variables suivant les cas. La fondation était intervenue dans de nombreuses situations qui paraissaient désespérées.

Puis je me tournai vers Corina en disant :

– Ton doudou tombe de sommeil, tu veux bien le bercer et t’étendre à côté de lui ?

– Oui, viens !

### Corina ###

J’étais encore toute remuée après la visite à l’hôpital, je n’ai jamais aimé cet endroit et je ne suis certainement pas la seule !

Deux choses m’avaient impressionnée : l’empathie de Marc et la chaleur de l’équipe médicale à son égard !

Il était tellement différent du grand sportif que je connaissais jusqu’à présent. Et la jeune femme médecin qui l’avait embrassé l’aimait pour ce qu’il représentait pour ces enfants abîmés dans leur chair et leur esprit.

Sa vitesse de réaction pour trouver un respirateur en quelques minutes n’était pas un hasard, c’était une réaction de chef de bord devant un événement imprévu dans la navigation ou un changement brutal du vent !

Il devait avoir dans son carnet (façon de parler) de nombreux contacts, peut-être même du temps de ses parents, auxquels il pouvait s’adresser pour obtenir une aide ou un service.

Ce n’était pas pour sa fortune qu’il était aimé/apprécié mais pour la Fondation qu’il dirigeait !

La vue des enfants blessés m’avait secouée, d’accord ça choque toujours de voir un enfant souffrir, mais je me suis sentie emportée dans cet élan, alors qu’il y a quarante-huit heures je n’aurai pas voulu m’embarquer à ses côtés dans la célébrité du milliardaire !

J’avais encore du mal à voir Marc en milliardaire, pour moi les milliardaires étaient des gens qui avaient réussi dans les affaires, des héritiers qui claquaient leur fric à des choses futiles, pour leur plaisir … oui Marc aussi était un héritier mais sa simplicité n’était pas une façade. Je crois qu’il avait fait allusion à la fortune de ses parents qu’il avait encore augmentée par des placements judicieux lorsqu’il m’avait parlé de son passé, du procès à la compagnie d’hélicos. Mais de là à l’imaginer avec une fortune colossale il y avait de la marge !

En sortant de l’hôpital je lui avais demandé d’être la « marraine » de ces deux enfants, ce n’était pas simplement pour lui faire plaisir, mais je ne voulais pas rester les bras ballants à côté de son engagement. On était équipiers à la voile et en plongée, alors pourquoi ne pas être équipiers dans son action humanitaire !

Marc me mit en garde, que cela demandait un engagement total ; j’en étais consciente mais en même temps je savais qu’il m’aiderait à remplir ma tâche.

Je m’assis à côté de Marc qui consultait ses mails, j’appris ainsi que les deux gosses seraient opérés demain et que le respirateur était installé. Du coup la fillette respirait beaucoup mieux.

J’appris aussi que la Fondation intervenait pour un enfant belge atteint d’une maladie orpheline pour lequel il payait un médicament hors de prix ! L’intervention de la Fondation était donc plus large que les accidents de la route !

On se mit au lit de concert et je ne comptai pas le laisser seulement dormir ! Le lit n’était pas très large et très naturellement il me serrait dans ses bras en cuillère et sa verge toucha mes fesses !

– Tu disais quoi tout à l’heure ? me demanda-t-il

– Je croyais que mon doudou tombait de sommeil ?

– Non, avant cela…

– J’ai parlé des enfants…

– Non tu as dit « mes enfants… »

– Que je voudrai des enfants de toi !

– Voilà, mais on avait suggéré d’attendre pour bien se connaître…

– Oui, bien sûr, je voudrais mieux te connaître !

– Alors, pose des questions, explore-moi…

– D’abord la plus importante, elle est double : tu m’aimes ? et qu’attends-tu de moi ?

– Oui, moussaillon je crois que le sentiment que j’ai pour toi s’appelle l’Amour avec un grand A ! Que tu sois mon équipière dans la vie, celle sur qui je peux compter dans les joies et les peines et …

– Et …

– Et que tu me baises trois fois par jour ! dit-il en chatouillant mes flancs.

– Arrête, criais-je, tu es un salaud ! me prendre par mon point faible !

– Je crois que tu as beaucoup de points faibles, dit-il en soulevant mon top et en suçant mes seins.

Puis il descendit avec sa bouche sur mon short de pyjama…

– Et ici aussi, c’est un point trrrès faible.

– Tu es un vicieux, j’ai vu ça tout à l’heure ! Tu aurais bien voulu baiser la jeune médecin !

– Oui, elle est comestible et elle m’a déjà proposé plusieurs fois de m’apprendre le bouche-à-bouche et d’autres techniques de survie !

– Quelles techniques de survie ?

– Le fondement de l’espèce humaine : la procréation …

Je tirai la couverture et m’assis à califourchon sur son torse.

– La procréation, rien que ça !

– Oui, je peux te le montrer si tu veux !

– Oui, apprend moi !

– Oui, mais pour cela on doit être tout nu, sinon ce n’est pas valable !

Je me mis debout au-dessus de lui et enlevai mon top et mon short de pyjama, puis tirai son short !

Son mât se dressa dans toute sa gloire !

– Voilà ! et maintenant

– Tu te remets à califourchon comme tout à l’heure !

Je pris soin de me mettre juste sur sa verge, l’écrasant entre mes lèvres intimes.

– Ouche !

– Je t’ai fait mal mon doudou ?

– Non… je... suis … juste… surpris…. ! souffla-t-il péniblement.

– Et maintenant ?

– Elle ne m’a pas montré la suite !

– Ah, c’est malin !

– Parce qu’elle est lesbienne ! et il éclata dans un rire interminable…

– Bon, ça va j’ai compris, j’ai vu un jour un film d’éducation sexuelle, je crois connaître la suite !

– Ah ! alors montre !

Je me soulevai un peu et enfourchai son gourdin tout dur dans mon vagin et commençai le mouvement de haut en bas. OMG ! C’était bon de le sentir à cet endroit. En plus il prit mes seins et pinça les tétons ! Je me courbai sous la jouissance !

– Allez crache… ton venin ! lui dis-je péniblement.

– Pourquoi mon venin ?

– Parce que … tu es le serpent … .du paradis terrestre ! dis-je en jouissant violemment.

Malgré les secousses de mon corps je parvins à garder le mouvement jusqu’à ce que je sente le jaillissement de son sperme.

– Rassure-toi je prends la pilule ! c’est tellement bon sans le caoutchouc !

– Sinon on confie l’enfant à l’hôpital comme un accident ! dit-il (ah son humour !)

– Je ne pourrai pas être sa marraine ?

– Non, parce que tu seras sa mère !!

Soudain mon portable émit une sonnerie intempestive (j’avais oublié de changer la sonnerie depuis la croisière !)

– C’est Sofia, dis-je en regardant Marc.

– Réponds si tu veux, c’est ta copine dit-il en riant.

– Bonsoir Sofia, tu es sur haut-parleur.

– Bonsoir Corina, je ne dérange pas ?

– Non, on n’a pas encore sonné le couvre-feu.

– Ah ! (silence) J’ai vu ta photo !

– Tiens tu lis aussi Closer ?

– Non c’est dans « Ta Néa » de ce soir ! en page people ! (NDA : Ta Nea est un journal de gauche d’Athènes à grand tirage paraissant le soir)

– Et…

– Il y a deux photos : une prise à la sortie d’un hôtel et l’autre à la sortie de l’hôpital ! Tu es chaque fois au bras de Marc ! ο θεός μου (mon Dieu !) Tu es malade ? Il t’a fait avorter ? Sur la première tu es tout sourire, mais sur la seconde, tu sembles émue sur le point de pleurer !

Marc éclata de rire.

– Tu n’es pas seule ?

– Non, je suis avec Marc ! Et c’est lui qui rit comme une baleine ! Non rassure-toi, l’hôpital ce n’était pas pour moi ; on venait de voir des enfants accidentés de la route.

– C’est Marc ou toi qui a blessé les enfants ?

– Mais non, tu es totalement à côté de la plaque ! que dit l’article ?

– Pas grand-chose juste une ligne sous les photos : « Marc **** au bras d’une jeune femme inconnue, est-ce la fin de son deuil ? - Plus d’informations dans notre édition de demain soir. »

– C’est tout ?

– Oui.

– Je te passe Marc !

– Bonsoir Sofia dit-il en souriant, c’est comme ça que les journalistes à sensation gagnent leur vie ! Rassure-toi, on est allé manger en ville et Corina m’a accompagné à l’hôpital pédiatrique Sainte Sophie où je visitais des enfants que je connais.

Il me fit signe, « bouche fermée, à clé » (donc il ne voulait pas donner plus de détails).

– Un enfant est mort ?

– Non Sofia, ils font allusion au décès de mes parents.

– Oh. Pardon, désolé ! dit elle.

Je repris le téléphone :

– Quand est-ce qu’on se voit ? pas demain sinon quand tu veux on peut se voir au Mac Do ?

– Après-demain alors !

– C’est entendu ! Au revoir. Et raccrochai.

Je regardai Marc, qui avait le visage crispé, il sortit du lit attrapa son portable et sortit de ma chambre. Il revint deux minutes plus tard en souriant.

Je le regardais interrogative.

– Le journal ne publiera rien demain soir, ni aucun autre journal. Les avocats de la société et de la fondation (ce sont les mêmes) avaient déjà vu l’article et s’en sont occupés.

– Pourquoi ils ne t’ont pas appelé ?

– C’est la procédure, dès qu’un journal publie ils interviennent.

– Pourquoi ?

– Pour nous protéger, enfin surtout pour te protéger et la Fondation. Les photos soit, mais pas d’investigations. Ils ont des moyens de pression que je ne connais pas et ne veux pas savoir… Le restaurant ne dira rien et l’hôpital encore moins. C’est une espèce de convention tacite, la bienfaisance s’opère en silence et les journaux sont d’accord, mais de temps à autre il y a quand même des fuites. Mais ce n’est pas grave, en fait, la procédure se déclenche quand la Fondation est impliquée, ils auraient publié une photo comme Closer ça peut aller, mais pas d’allusion aux enfants ! Ni d’articles tapageurs.

Il se remit dans le lit,

– Désolé Corina, tes copines et Sofia n’apprendront rien de plus. Ton anonymat est encore protégé. Même si les journalistes ont déjà ton nom et adresse et peut-être ton numéro de Sécurité sociale, ils ne publieront rien en principe et nous laisseront en paix.

– Tu as dit « en principe » ?

– Oui, mes parents ont toujours pu défendre leur anonymat et cela continue… C’est lié à la continuité des dons.

– Si je comprends bien, dis-je, pas de diffusion sinon pas d’argent !

– Oui, c’est un peu ça, mais c’est plus nuancé, ce serait différent si j’étais mêlé à un scandale ou un détournement de fonds par exemple. Et cela vaudra pour toi aussi, je viens d’apprendre et pardonne-moi je n’étais pas au courant, mais tu as été « scannée » par le département juridique de la Fondation. Apparemment tu n’es pas membre de la mafia ni d’une secte et tu es en règle avec les impôts !

– Oulala !

– Je suis désolé Corina ! Ces gusses font cela avec mes proches, c’est comme cela qu’Annie n’a pas pu jouer longtemps avec mes sentiments ni mon argent ! Ils ont mis du temps parce qu’Annie était discrète, depuis lors ils sont plus réactifs et anticipent ! Voilà tu sais tout maintenant de « la Force obscure », mille pardons !

Il me prit dans ses bras pour m’embrasser tendrement, j’étais estomaquée !

– Ils savent tout de moi ?

– Je n’en sais rien Corina ! Ne t’en fais pas, ils sont très discrets. Mais je te jure, on ne m’en parle pas sauf si c’est contraire aux lois et à l’ordre public. Rassure-toi, tu es protégée aussi vis-à-vis de moi !

– Tu me rassures, ils ne te communiquent rien de leurs informations ?

– Rien, je le jure, même si tu brûles un feu rouge demain ! ajouta-il pour me détendre.

Je m’endormis dans ses bras, rassurée, j’avais donc un ange gardien qui me protégeait !

NDA : Voilà petit à petit Corina, apprend tout sur son doudou !

J’espère que cela vous plaît toujours, ce n’est pas toujours que du sexe ! Mais c’est du réel !

N’hésitez pas de commenter et de « liker ». Merci !

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