Chapitre 43. – Lora et sa maman.

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### Lora ###

Marc et Corina à peine partis, maman me prit dans ses bras.

– Ma chérie que je suis heureuse de te serrer dans mes bras. Tu as une petite mine ! Tu ne peux pas rester un peu plus longtemps. Je te soignerai mon bébé, ici loin de la ville, tu pourras te reposer un peu !

– Merci maman, mais bientôt je pourrai me calmer un peu, je n’aurai plus ses gardes de nuit épuisantes où il me fallait surveiller les constantes de mes patients après de longues heures d’opérations.

– Je n’ai pas bien compris, Lora tu vas quitter l’hôpital ?

– Oui et non, je vais t’expliquer depuis le début, ce sera plus simple ! J’ai rencontré Marc et Corina au chevet de deux enfants qu’on a emmené à l’hôpital après des graves accidents de la route. Un garçon victime de plusieurs fractures aux jambes était seul survivant d’un accident où ses parents n’ont pas survécu. Puis il y eut cette fille victime d’un enfoncement de la cage thoracique par un camion. Elle respirait à peine et Marc en quelques minutes nous trouva un appareillage très coûteux que l’hôpital ne possédait pas.

Dans les deux cas, Marc a fait le nécessaire pour qu’on puisse opérer les enfants. Je passe les détails mais sans l’intervention de la Fondation qu’il dirige, le garçon n’aurait pas été opéré faute d’argent et la fille n’aurait pas survécu sans la venue de mon ancien professeur suisse qu’il a transporté avec son avion pour venir à Athènes !

– Avec son avion ?

– Oui maman, il ne le parait pas ainsi, mais il est très riche. Et puis, nous avons fait plus ample connaissance et maintenant il veut m’engager dans son équipe à la Fondation.

– Tu ne feras plus de médecine ?

– Si, maman je serai chirurgienne consultante, il va presque doubler mon salaire en y incluant un logement en ville. Je dirigerai une équipe médicale engagée par lui et mis à la disposition de l’hôpital. Mon travail sera plus intéressant, mais sans les contraintes de travail de nuit et les week-ends.

– Tu ne me dis pas tout ! Tu es tombée amoureuse de lui ? Ne fais pas une autre déception comme lorsque tu as quitté la Suisse !

– Non, maman, je ne suis pas amoureuse de Marc ! Mais je l’aime bien, il a les moyens d’aider les enfants qui sont victimes d’accidents que la chirurgie seule ne pourrait pas aider. C’est Corina qui m’a convaincue de changer d’employeur et ce n’est pas uniquement pour l’argent !

– Que fait cette fille ?

– Je te l’ai déjà dit maman ! Corina est traductrice anglais/grec et anglais/russe. Elle est anglaise mais vit depuis de nombreuses années à Athènes. Elle est indépendante, elle travaille pour un cabinet d’avocats et une entreprise gérée par les associés de Marc. Elle est également directrice de la Fondation et est responsable de deux de mes petits patients. Dans le jargon de la Fondation elle est « marraine » comme une centaine d’autres parrains ou marraines.

– Mais Marc, qui est-il ? demanda maman avec insistance.

– Marc, est américain et milliardaire, tu ne peux pas t’en rendre compte car il a une vie très simple ! Il a hérité sa fortune de ses parents et la Fondation dont il continue la gestion. Corina m’a confirmé qu’il ne se montre que rarement en public pour organiser des soirées de charité. À cette occasion il récolte des fonds pour la Fondation, il m’a demandé d’être présente à la prochaine soirée qui se tiendra à Athènes. Je devrais me présenter et exposer les grandes lignes du projet d’aide à l’hôpital pédiatrique. C’est un gestionnaire très compétent ! Corina m’a dit que les fonds de la Fondation ont leur origine dans la fortune de ses parents, la Fondation est active aux États Unis et en Europe.

– Bien allons voir ton père, il nous dira son opinion.

– Oui maman, et ensuite j’examinerai papa pour lui prescrire ses médicaments qu’il ne prendra pas !

– Alors papa ? Ton opinion ?

– Marc est un homme très aimable, l’air de rien on a discuté de la culture des oliviers et je lui ai montré le vignoble. Il a compris aussi que maintenant que ma fille est diplômée, je ne devais plus m’acharner à rentabiliser coûte que coûte la plantation. Il m’a suggéré d’engager un jeune qui à terme pourrait reprendre l’exploitation. Sur le temps que nous avons discuté, il m’a promis de m’envoyer quelqu’un de ses connaissances qui pourrait être intéressé par les oliviers. Il m’a recommandé de suivre les aides européennes qui pourraient donner des fonds pour améliorer la qualité de l’huile. Je lui avais répondu que je ne cherchais plus à rentabiliser. Mais il pense que c’est le bon moment de vendre tant que l’économie est favorable.

– Il t’a dit tout cela ? demandai-je.

– Oui ma fille, sous ses airs d’amateur et touche à rien, cet homme est un gestionnaire. Il sait la valeur de l’argent ! Mais Lora, à part de te proposer un nouveau boulot, que fait-il dans la vie ?

– Il gère son argent et celui de la Fondation, il a des relations dans le monde entier. Je ne t’ai pas encore raconté que lorsque je lui ai parlé d’un manque de respirateur pour l’hôpital, le même jour, il avait déniché un appareil tout neuf sur un simple coup de téléphone !

– Bien papa, si tu me laissais maintenant t’ausculter. Puisque tu n’as pas confiance dans les médecins excepté ta fille !

– Mais je pète de santé ! Je vais te faire plaisir, ainsi tu pourras rassurer ta maman !

### Marc ###

– Corina, mon opinion est faite, les parents de Lora lui ont donné de bonnes bases et mis à part le chagrin d’amour qui a perturbé sa carrière je crois qu’on peut avoir confiance en Lora.

– Mais tu as longuement parlé avec son père.

– Oui Corina, je lui ai suggéré d’engager un jeune pour gérer son domaine et de profiter de l’économie actuelle pour vendre les oliviers.

– Toi, tu as une idée derrière la tête !

– Oui, plusieurs idées même, je cherche des investissements pour moi ou la Fondation !

– Tu vas investir dans l’huile d’olive ?

– Peut-être, j’ai besoin d’un avis. Te rappelles-tu de François l’administrateur français ? Il a de grandes cultures d’oliviers dans le sud de la France. Il m’a dit un jour que pour rentabiliser il faut un AOC et un label de qualité. Le rendement à l’hectare a moins d’importance si on peut vendre l’huile à un prix supérieur à la moyenne par un label reconnu. Je le contacterai la semaine prochaine !

– Et bien entendu tu vas lui demander d’évaluer les oliviers du père de Lora !

– C’est mon idée !

– Et Lora dans cette équation ?

– D’après son père, elle ne s’intéresse pas à l’agriculture, mais elle n’aimerait pas que son père s’en débarrasse pour une bouchée de pain.

– Ne tirons pas sur la comète, voyons d’abord l’avis d’un expert ! ajoutai-je.

– Et pour ce soir, quel est ton programme capitaine ?

– Manger et baiser ! dans cet ordre ! La faute est à Lora : en partant elle a caressé mon entrejambe en disant d’être sage !

– Shocking ! Tu es vulgaire !

– Ah oui ? Tu redeviens la petite anglaise victorienne et prude ?

– Je n’ai jamais été prude ! On se choisit un restaurant ou à l’hôtel ?

– Je propose l’hôtel dis-je, comme cela, je ne dois pas te porter loin si le vin te monte à la tête !

– Tu es un goujat ! Pour ta punition tu devras me faire un massage de reine ou tu dormiras seul !

– D’accord, tu auras ton massage, car je ne veux pas dormir seul, j’ai peur du noir !

– Bien, alors je vais m’apprêter pour ce soir, j’ai une petite robe dont le décolleté te plaira !

***

Je me dis que j’aurai certainement à attendre un peu, même si Corina n’a jamais été longue à se faire belle. Je m’installai donc au bar, car hier soir j’avais remarqué que l’hôtel avait une belle collection d’alcools. Je commandai un single malt tourbé de l’île d’Islay dont la présence dans ce village m’étonna.

En me servant, l’aubergiste commenta mon choix.

– Vous êtes un connaisseur, ne soyez pas étonné de le trouver ici. Je suis écossais d’origine et même vivant depuis plus de 25 ans en Grèce, je ne renie pas mes origines.

– Je suis ravi ! Je viens de découvrir la région mais j’espère revenir. Je me renseigne sur les terres d’oliviers, la région possède beaucoup d’oliveraies.

– Oui Monsieur, mais beaucoup d’exploitations sont à l’abandon, les propriétaires sont très âgés ou décédés. La région autrefois renommée à beaucoup perdu. Le prix de l’hectare ne fait que descendre. Il reste quelques parcelles qui produisent une bonne huile. Mais elle devient rare ! J’achète encore local mais bientôt on en trouvera plus !

– Dommage, cela fait partie de l’économie de la région ! Croyez-vous qu’en regroupant des terres on pourrait faire revivre les oliviers ? demandai-je.

– Je n’y connais pas grand-chose la maladie des oliviers sévit dans le sud de l’Italie mais ici en Grèce les oliviers ne sont pas encore atteints de la Xylella mais à la radio j’ai entendu récemment qu’il n’existe aucun traitement à part d’arracher les arbres malades et traiter les autres préventivement avec des insecticides.

– Bien merci pour le renseignement, mais voici mon amie, on va pouvoir passer à table.

– Bonsoir dit Corina en saluant l’hôtelier. Puis s’adressant à moi.

– Tu discutais d’un sujet très sérieux.

– Oui l’hôtelier se plaignait de la raréfaction dans cette région de la bonne huile d’olive.

– Ah, je vois, le sujet est toujours dans ton esprit.

– Oui, l’administrateur français doit connaître le problème. À propos, tu as vu juste le décolleté de ta petite robe me plaît beaucoup ! Même l’hôtelier a écarquillé les yeux en te voyant. Corina, je sens que la soirée sera épicée, la vue que j’ai en face de moi avec tes seins libres à peine couverts me donne des idées lubriques !

– Marc, retiens-toi, la vue que l’aubergiste a sur notre table, m’empêche de te caresser sous la table. De plus nous sommes les seuls clients !

***

Après le repas, nous montâmes en chambre, Corina me rappela ma promesse de la masser. Je la déshabillai et fis de même. Elle se coucha sur le ventre, m’offrant une vue magnifique sur son dos et ses fesses ! J’épandis l’huile de massage sur son dos et suivis les instructions de massage que Etna m’avait enseignées il y a quelques années en partant des épaules et son cou. Très rapidement Corina sentit l’effet bienfaisant de mes mains sur sa peau.

Je dois avouer que ce contact sensuel réveilla mon gréement qui se redressa au fur et à mesure du massage. Je descendis aussi sur ses globes fessiers pour y appliquer un massage vigoureux, n’hésitant pas à lisser délicatement dans sa raie. Mon massage des muscles pelviens eut l’effet escompté et Corina l’exprima avec des petits gémissements de bien-être. Je glissai un coussin sous son ventre pour soulever son derrière et faciliter ainsi l’accès à son intimité. Le massage de ses lèvres externes augmenta ses gémissements.

– Marc, continue, c’est tellement divin, pousse un peu tes doigts plus loin sur ma petite fleur et mon bijou !

– Patience ma reine, tu ne dois pas encore t’emballer, je dois encore finir le massage de tes jambes avant de te retourner.

Je continuai le massage de ses cuisses et mollets en remontant régulièrement en haut de son entrejambe. À chaque fois, elle écarta légèrement ses cuisses pour m’inviter à caresser plus intimement ses muscles. Je la sentis prête à la séquence suivante et l’invitai à se mettre sur son dos. Bien entendu elle vit mon érection.

– Je vois que tu prends du plaisir à me masser !

– Bien sûr moussaillon, la vue et le contact de ton corps me plaisent énormément. Cela me détend tout autant que le massage te relaxe !

Elle prit doucement ma verge en main pour la caresser délicatement pendant que je commençai de masser ses seins. Etna m’avait enseigné que ce traitement demandait beaucoup de douceur et je suivis consciencieusement son enseignement. D’abord des passages larges avec la paume de la main pour s’approcher petit à petit des aréoles avec la pulpe des doigts et finir sur les tétons pour les ériger et les pincer légèrement. Je sus que le passage sur ces seins procurait du plaisir car la main de Corina se fit plus violente et décalottait totalement mon gland à chaque mouvement. Le flacon d’huile se trouvant à portée de sa main, elle prit quelques gouttes pour enduire ma verge sur toute la longueur.

– Marc, tu profites de ma disponibilité ! Ça t’excite à ce point ?

– D’autant plus que tu me caresses en passant ! Et je vois la cyprine qui suinte entre tes lèvres.

– Qu’attends-tu pour descendre sur mon ventre ?

– Je veux d’abord voir la couleur de tes aréoles et de tes tétons s’assombrir de l’afflux de sang avant de masser ton ventre.

– N’attends pas trop longtemps ! dit elle en passant sa main sur son clitoris, ou je me masturbe sans t’attendre !

– Tu es trop impatiente ! Retire ta main ! et concentre-toi sur la détente et le plaisir que je te procure!

Je vis que je ne devais plus traîner et je la pénétrai de plusieurs doigts, suscitant son approbation.

– Oui Marc, vas-y ! profite de moi, je sais que tu adores me faire jouir de tes mains avant de me pénétrer avec ta verge et de me donner le Nirvana !

– Oui, mais je regrette l’absence de Lora, il faudra lui enseigner ce massage. Et ensuite elle pourra nous masser tous les deux, séparément et ensemble !

– Oui dit-elle, tu pourras aussi la masser en même temps que moi ! Ce serait une solution pour combattre la sécheresse de son vagin. Oh Marc, continue ! Je m’imagine déjà couchée à côté d’elle pendant que tu nous masses toutes les deux ! Marc viens ! Je suis prête à te recevoir, sentir tes coups de bélier (plutôt tes coups de taureau !) et le jet de ton sperme !

J’obéis sans hésiter, je coulissais sans obstacle dans son vagin et entrepris de la pilonner sans ménagements. La literie de l’hôtel grinça sous les coups. Ses cris durent résonner dans toutes les chambres de l’hôtel ! Comme à mon habitude je continuai mes mouvements durant son orgasme jusqu’à ce qu’enfin, je puisse me libérer aussi !

– Merci Marc, tu es génial !

Je me glissai à ses côtés et lui caressai ses joues avant de l’embrasser longuement. Elle dut sentir des mouvements près de son ventre et remarqua que mon gourdin était toujours dressé !

Elle se releva et entrepris de me pratiquer une fellation de premier ordre. Sa langue caressant mon gland en insistant sur la couronne. Après de longues minutes de caresses buccales et de succions, elle comprit que cela ne lui causa que des douleurs à la mâchoire et me prit à califourchon. Son galop sauvage finit par donner des fruits et je criai mon orgasme. Elle se laissa choir sur mon corps, épuisée.

– Ah, je sens enfin la reddition de la flotte ennemie, je comprends le sentiment des Anglais à la bataille de Trafalgar !

– Mais je ne meurs pas sous les coups comme Nelson !

– Mais non, mon ami, tu as seulement perdu la bataille !

Je n’eus plus la force d’argumenter et m’endormis dans ses bras !

NDA : La semaine prochaine dernier épisode chez les parents de Lora et retour à Athènes. Lora devra choisir…

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