Chapitre 61 – l’Eileen (2) – première nuit à bord.

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### Bessie ###

À mon réveil le lendemain, je m’activai à préparer le petit-déjeuner, Marc était encore dans les vapes et Emily cherchait un contact. Habituellement au matin, elle me faisait un câlin mais je vis qu’elle chercha mon corps et comme je n’étais pas là, elle finit dans les bras de Marc. Lorsque je revins pour leur annoncer que le repas était prêt, je vis Emily qui chercha une étreinte sur le corps de Marc !

– Emily, réveille-toi ! dans une heure on doit être à l’aéroport pour préparer le décollage !

– Bien sûr Bessie ! je me lève, même si je regrette de ne pas rester encore un peu à côté de ce mâle qui me fait mouiller rien qu’en étant dans ses bras. Allez Marc ! Debout, tu as cinq minutes pour t’apprêter.

Marc sortit en grognant du lit, comprit qu’il était à New York et qu’il fallait rentrer en Europe.

– Oui, je serai prêt, dans quelques minutes, je regarderai mes messages pendant que vous ferez les formalités de départ.

– Oui Marc, dit Emily, vu le trafic, il ne s’agit pas de rater notre créneau de départ !

La limousine commandée par Marc était ponctuelle et nous quittâmes l’appart en désordre mais sans complexes sachant que le service d’entretien ferait le rangement et mettrait l’appartement sous cocon jusqu’à notre prochain passage.

Le décollage se fit à l’heure prévue, le temps était calme et les aiguilleurs n’avaient pas trop de retard pour expédier tous les avions prévus ce matin. Emily laissa les commandes à Marc dès que nous fûmes à notre altitude de croisière.

– À propos les filles, on aura un bon timing ! Si tout va bien, l’Eileen sera au Pirée demain soir ou après-demain. Alors demain soir je vous attends à l’appart de la Marina. Le skipper nous enverra un message lorsqu’il sera dans le Golfe de Salonique. On fera la réception du bateau après-demain et pour le week-end on fera une mini-croisière inaugurale.

– Super, dit Emily, au fait, comment ils retournent ?

– Bénéteau envoie un avion pour les récupérer. dit Marc.

À notre arrivée sur Londres, on avait une petite avance grâce au jet-stream, mais les aiguilleurs nous obligèrent à quelques tours du « circus ». Mais comme notre avion était dans la catégorie des « silencieux » nous pûmes atterrir malgré des restrictions des vols de nuits. Emily signa l’approvisionnement de carburant et une heure plus tard nous décollâmes direction Athènes où nous atterrîmes quatre heures plus tard dans un aéroport peu encombré.

Marc nous invita chez lui ce qui nous convenait, n’ayant rien à faire dans la journée qui s’annonçait.

***

Au matin ce fut Marc qui nous prépara le petit-déjeuner/brunch car il était près de midi lorsque nous émergeâmes de notre chambre. Marc avait reçu un SMS du skipper de l’Eileen annonçant son arrivée probable début d’après-midi.

Emily se mit sur la terrasse avec les jumelles de Marc pour guetter l’arrivée du voilier.

– Je le vois ! Cria-t-elle une heure plus tard. Il est vraiment magnifique dans sa robe bleue !

– Oh dit Marc, on a encore le temps avant qu’il n’arrive dans la marina. Je vais me poster sur le quai « visiteurs » de là, je les guiderai vers l’emplacement à côté du Zéphyr.

Il était vraiment magnifique, nous assistâmes à l’affalement des voiles et l’approche au moteur. Le bateau était vraiment silencieux ! Marc fit signe au skipper de s’approcher du quai visiteur et un des membres de l’équipage mit les pare battes en prévision de l’accostage mais Marc sauta à bord. Il salua le timonier et lui indiqua la place à côté du Zéphyr.

Nous suivions à pied le long du quai et l’Eileen trouva son emplacement sans problème. Cet emplacement qui nous paraissait énorme lorsqu’il était inoccupé finalement ne disposait que de deux ou trois mètres d’espace excédentaire !

Pendant que Marc réceptionnait le voilier, Emily et moi on découvrait les endroits qui nous avaient échappé lors de la visite du bateau. L’équipage avait déjà rangé leurs affaires sur le pont et lorsque la voiture commandée par Marc arriva. Les sacs furent jetés sur le quai et les trois hommes nous saluèrent et partirent vers l’aéroport.

Le bateau était nickel ! On ne voyait aucune trace du séjour des hommes à bord durant le convoyage.

### Marc ###

J’étais heureux comme un enfant recevant ses cadeaux à la Noël ! Le skipper me remit tous des documents de bord. L’Eileen était bien enregistrée aux USA, l’assurance était en ordre. Il n’avait eu aucun problème en cours de route.

Vangelos, le préposé de la marina, attendait poliment l’autorisation de monter à bord.

– Maintenant je comprends la raison de cet emplacement libre ! dit-il.

– Pourtant répondis-je ce n’était pas prévu ainsi au départ. Panos et moi on pensait que la place servirait pour nos amis de passage.

– Mais rien n’empêche un bateau visiteur de s‘amarrer bord à bord, vous avez de la place en largeur, il y a assez de place pour le passage ! dit Vangelos.

– C’est autorisé ?

– Oui bien sûr. Mais uniquement pour des visites de quelques jours !

Il fit un tour rapide du voilier, puis à ma demande amena la chaloupe avec le gasoil pour faire le plein pendant que je branchais le courant électrique au quai et fit le remplissage des réservoirs d’eau douce.

Je voulais passer la nuit à bord et suggérai aux pilotes de dormir à l’appart. Mais leur mine de déception m’indiqua qu’elles aimeraient aussi rester à bord.

– Alors, dis-je vous allez m’aider à transborder de quoi passer la soirée et la nuit à bord. Il y a des draps et couvertures, mais rien à manger ni à boire si ce n’est une bouteille de champagne offerte par le constructeur.

Je pris le chariot de transport de la marina pour aller chercher dans l’appart tout ce qui nous sembla nécessaire. J’avais déjà repéré que ce chariot rentrait parfaitement dans l’ascenseur de l’immeuble et en deux voyages nous eûmes transbordé le nécessaire pour passer la nuit.

Je pris la cabine « propriétaire » pendant que les filles prirent la cabine bâbord.

– Quel est ton programme ? demanda Bessie.

– J’attends demain l’arrivée de Corina, Olympe et Lora et bien sûr Panos Pour une première sortie en mer. On dispose de 3 cabines plus la cabine skipper, ce qui donne 7 couchages sans utiliser le carré où on peut encore coucher temporairement deux à trois personnes. Panos prendra la cabine skipper, vous êtes déjà dans la cabine bâbord, les médecins la cabine tribord, Corina me rejoindra dans ma cabine. L’équipage pour la manœuvre et la gouverne sera Panos, Corina et Olympe et moi. Vous deux et Lora serez bienvenues pour apprendre !

– On ira loin ?

– Non, demain juste une sortie dans le Golfe pour faire les exercices de virement de bord et la navigation sous diverses amures et voiles. Puis on avisera en fonction de la météo et le temps libre de chacun !

Le repas du soir fut simple, je n’avais pas envie de saloper déjà la cuisine et puis on se mit au lit car on avait encore la fatigue du voyage de New York à récupérer.

J’appréciai la place dans ma cabine et après avoir regardé mes messages confirmant la participation des invités, je m’assoupis. Bien qu’on soit dans la marina, mes sens restèrent en alerte lorsque j’entendis du bruit durant la nuit. La porte de ma cabine s’ouvrit et je vis dans la lumière de la veilleuse, Bessie en nuisette qui se coula discrètement dans mon lit.

Je fis semblant de me réveiller.

– Pardon Marc, mais Emily ronfle comme un sonneur de cloches. Je peux dormir avec toi ?

– Rien que dormir ?

– On peut aussi s’entraîner pour le bébé ?

– Cela ne fâchera pas Emily ?

– Non, elle comprendra, elle a accepté que la conception se fasse naturellement et a pris goût à l’amour hétéro ! Et puis ta cabine est bien grande ! On pourrait en se serrant un peu, y coucher à trois !

– Oui mais pas pour toute une nuit ! dis-je en refermant mes bras sur le corps de Bessie.

Sa peau était douce et parfumée, ce rapprochement nocturne n’était pas innocent ce qui se confirma lorsque je sentis une main insidieuse se glisser dans mon short de pyjama ! Mon gréement déjà en pré-alerte se déploya entièrement.

– Oh, Marc, tu es déjà prêt ?

– Bessie ! mon corps ne fait que répondre à ta caresse ! Mais attention demain, vous ne serez pas seuls. Personne n’est au courant de notre accord. Lorsque tu seras enceinte et que tu auras un baby-belly, les amis et connaissances se demanderont qui t’a fait ce « cadeau » ; as-tu déjà réfléchi à la réponse ?

– Oui, Marc ! on dira qu’on a demandé un don de sperme anonyme ! À aucun moment tu ne seras cité sauf pour te nommer parrain de l’enfant.

– Qui sera la marraine ?

– Nous ne sommes pas encore fixés, on doit encore demander à l’intéressée. C’est important pour toi ?

– C’est surtout pour vous les mamans que cela à de l’importance.

– Oui, bien sûr, mais en Europe notre cercle d’amis et très limité.

– Et aux États-Unis ?

– Je n’ai que ma maman, mais on cherche une marraine jeune !

– Alors je vous suggère de demander aux filles qui seront à bord demain.

– Penses-tu qu’elles accepteront ? et toi Marc, cela te dérangerait si Corina accepte d’être marraine ?

– Non pas du tout, mieux vaudra lui demander avant de proposer à Lora ou Olympe. Mais il n’y a pas d’urgence ! Tu n’es pas encore enceinte !

– Marc, baise-moi tu ne dois pas mettre de préservatif, je ne suis pas encore dans ma période fertile, mais maintenant que le contrat est signé, je n’ai plus de restrictions !

– Je croyais que Emily voulait assister à la fécondation ?

– Oui, mais elle participera lorsque je serai dans le créneau favorable, maintenant ce n’est pas encore le cas !

Elle défit lentement sa nuisette en chantonnant un slow langoureux, tout en étant assise sur mes jambes. Elle caressa longuement mon engin mais c’était plus pour s’exciter que de me faire jouir. Avec mon gland dénudé, elle caressa ses lèvres intimes et son clitoris, provoquant des gémissements annonciateurs.

Elle prit mes mains pour les plaquer sur ses seins.

– Profite en Marc, car une fois que je serai fécondée, tu ne partageras plus mon lit ! Ma période de grossesse sera réservée uniquement pour Emily !

– J’espère que j’aurai droit à plusieurs essais !

– Oh Marc, j’attends avec impatience d’être maman ! Mais soit dit en passant, c’est vraiment l’endroit idéal pour faire l’amour ! La cabine est spacieuse, le plafond est bien haut ! Je peux te chevaucher sans taper la tête contre la voûte.

– Bessie, je ne veux pas critiquer, mais je me rappelle une affirmation de Etna qui prétendait que la seule position favorable à la procréation était la position du missionnaire ou la levrette !

– Alors Marc prends-moi en levrette ! Je te sentirai plus profond et j’adore que tu tritures mes seins pendant que tu me pilonnes !

J’avais à peine fini ma phrase qu’elle se coucha sur le ventre et releva son postérieur pour que je puisse la pénétrer jusqu’à la garde !

– Oh ! Oui Marc, quelle violence ! J’adore ! Pince mes seins ! Aaaah encore !

Puis j’entendis la porte de la cabine s’ouvrir, je fus surpris car j’étais certain d’avoir verrouillé la porte d’accès au bateau ! donc c’était Emily !

– Ah, voilà les salopards, qui profitent de mon sommeil pour baiser en douce ! Je veux ma part de jouissance ! Marc retiens-toi et viens réchauffer mon vagin !

– Mais c’est de ta faute Emily ! tu ronflais comme une sirène de paquebot et j’ai recherché le repos dans la cabine du capitaine !

– La belle excuse, j’ai été réveillée par le tangage du bateau et tes cris, petite vicieuse, les parois des cabines isolent, oui, d’après le prospectus, mais il faudra réclamer au constructeur car l’isolation n’est pas suffisante ! Je demande la permission de monter à bord. Marc viens lécher ma fente, et toi Bessie réchauffe mes tétons ! Lorsque j’aurai joui, vous pourrez reprendre votre jeu « comment fabriquer un bébé » !

Emily me poussa sur le côté et s’assit sur ma bouche, les jambes écartées offrant son intimité à ma langue. J’aspirai toute la cyprine que se trouvait derrière ses lèvres intimes et entrepris un massage de son clitoris et même au-delà. Je devinai aux bruits de succions que Bessie avait commencé la tétée car Emily cria.

– Ah, oui continue chérie, ouiiii, Marc vas-y boit ma liqueur et donne-moi mon plaisiiiiir !

Emily trembla de tout son corps mais parvint quand même à saisir ma verge. Elle ne put finir son geste de me masturber car sa jouissance lui fit perdre conscience durant quelques minutes.

– Oh, Marc, merci, allez, vous pouvez reprendre votre jeu maintenant !

Pendant que je repris ma pénétration, Emily me caressa mes testicules activant ainsi la montée de mon sperme. Bessie fut la première à atteindre son orgasme et son vagin qui se serra autour de mon mat fit le reste ! Tout mon corps bascula dans le plaisir qui se prolongea longtemps car Emily continua de caresser mes bourses et mon anus.

– Alors Marc ça t’a fait jouir plus que d’habitude ? me demanda-t-elle.

– Oui Emily, mais je crois que Bessie en a profité aussi !

– Oui, j’ai lu ça dans un livre érotique, mais je n’avais jamais eu l’occasion de le mettre en pratique et pour cause ! Maintenant je retourne dormir ! Bessie, je te donne la permission de rester auprès de ton reproducteur, mais restez sages maintenant !

– Bonsoir Emily dis-je, c’est vrai que tu nous as entendus ?

– Non Marc, l’isolation est bien faite, c’est l’absence de Bessie qui m’a réveillée et la climatisation trop efficace ! J’avais froid ! Mais ne touche pas au réglage de la température, je prendrai une couverture !

NDA : Voilà, le la cabine du capitaine est inaugurée ! La suite s’annonce chaude !

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