Chapitre 66. -  Divers projets.

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### Marc ###

Je mis beaucoup de temps à récupérer ! Lora n’était pas très rassurée. Elle descendit dans sa cabine et revint avec une petite sacoche médicale, qu’elle traînait avec elle dans ses déplacements.

Elle commença à prendre ma tension.

– 133/80 ! C’est beaucoup ! pour une personne couchée depuis quelques minutes ! Ton cœur bat trop cite aussi ! Depuis quand tu n’as plus vu un médecin ?

– Je vois tous les jours des médecins, dis-je en blaguant. Ce sont elles et d’autres femmes qui font battre mon cœur.

– Arrête Marc, je suis sérieuse ! de quand date ton dernier examen médical ?

– Je ne me souviens pas exactement, il y a plus de deux ans, aux États-Unis !

– Alors il est grand temps de faire un check-up complet ! Je vais voir avec Olympe si on peut faire un premier bilan ici en Grèce !

– Oui, d’accord mais dans un hôpital où on pourrait me reconnaître ou avertir les journalistes !

– Je comprends, ne bouge pas, j’appelle Olympe.

Lora remonta quelques instants plus tard avec Olympe. Elle m’ausculta, écouta mon cœur durant quelques minutes, prit ma tension, regarda Lora dans les yeux.

– Marc, je ne vais pas dramatiser la situation, mais je vais contacter une amie qui travaille à l’hôpital IASO pour enfants qui fait partie d’un groupe d’établissements. Je sais qu’ils ont un département cardiologique important aussi réputé que le centre cardiologique Onassis.

Elle s’isola quelques minutes et revint vers moi.

– Marc, mon amie conseille de te rendre au Centre IASO Larissa ce n’est pas loin, tu pourras t’y rendre en avion car par la route ce n’est pas simple. Ce sera plus discret que d’aller au centre d’Athènes. Elle m’a donné les coordonnées du médecin chef du département cardiologie qui te recevra à ta meilleure convenance ; elle s’appelle Iona. L’examen ne prendrait qu’une ou deux heures !

– Bien je vais voir avec Emily pour connaître ses possibilités. Je crois qu’on pourrait combiner avec un voyage que je dois rendre à une maison de mes parents dans le Péloponnèse.

– Ce n’est pas la même direction ! dit Olympe.

– Oui, mais en avion ce n’est pas un grand détour !

Bessie et Emily émergèrent de leur cabine et furent un peu étonnées du remue-ménage des deux chirurgiennes.

– Quelqu’un est malade ?

– Non, dit Lora mais Marc devrait voir un cardiologue, pour un contrôle. Il peut aller à Larissa sur rendez-vous, pas d’inquiétude !

– Pourquoi à Larissa ? N’y a-t-il pas de cardiologues ici à Athènes ?

– Si Emily, mais si je me présente ici, on va alimenter les rumeurs ! Lora et Olympe pensent qu’un check-up serait bienvenu ! Et puis on pourra combiner avec le voyage à Kalamata et Vathia.

Emily comprit et ne rajouta aucun commentaire. Plus tard, elle profita d’un moment d’intimité pour me parler.

– Tu as un problème de santé Marc ?

– Non pas vraiment mais ces derniers jours, j’ai peut-être exagéré un peu ! J’avais trop de tension tout à l’heure ! Tu sais, lorsqu’on côtoie des médecins, le moindre bobo demande une auscultation ! Un examen nous rassurera tous ! Si tu veux que Bessie soit maman, autant faire un check-up !

– D’accord.

– Bien, on va bientôt arriver à Tolo, ce soir on mangera tous ensemble avec les parents de Lora. Je dois discuter d’un projet pour les enfants de la Fondation avec eux. Vos idées seront les bienvenues.

***

### Corina ###

Je m’étais endormie comme une masse. C’était génial de dormir dans la cabine climatisée ! Je mis quelques minutes à sortir de ma torpeur. J’entendis dans le lointain que le moteur tournait et que le bateau bougeait. En montant sur le pont, je constatai que la toile de tente était bien tendue ce qui nous mit à l’abri des rayons solaires.

– Olympe, pourquoi tu te balades avec ton stéthoscope autour du cou ? Tu n’es pas à l’hôpital !

– Non, Corina ! Ce n’est pas un fantasme pour exciter Marc ! On a juste ausculté Marc, qui semble avoir eu un petit malaise. Sa tension est trop haute. Mais comme il n’a plus fait d’examen médical depuis des années, je lui ai recommandé de passer un examen cardiaque.

– Oui, dit Emily en souriant, et tout ce remue-ménage pour trouver un créneau pour l’emmener en avion d’abord à Larissa et puis visiter la maison de ses parents dans le Péloponnèse.

– Je vous aurais bien accompagnés, dis-je, mais la semaine prochaine j’ai trop de traductions pour Kristos que j’ai accumulés ! Ce sera pour une autre fois. J’aurais bien aimé voir cette maison de tes parents.

– C’est juste pour voir dans quel état elle est, Corina, le gestionnaire de l’immobilier de la Fondation me tanne déjà depuis quelque temps pour que j’aille voir sur place. Car à part payer la taxe immobilière, il n’y a pas grande dépense pour cette propriété.

– Et ce soir, de quoi vas-tu discuter avec les parents de Lora ? demandais-je.

– Oh, c’est déjà un projet qui se met doucement en place. Kostas et Dafni se lassent de gérer leur oliveraie. Rappelle-toi, j’ai demandé à un expert français qui travaille pour François d’évaluer les oliviers, il a fait l’étude et a remis son rapport. Ce soir, on va passer en revue les divers points et votre opinion m’intéresse. Si besoin je reprends le domaine pour en faire un centre de vacances pour les enfants de la Fondation. Je t’en ai déjà parlé.

– Oui, je me rappelle !

La manœuvre d’accostage à Tolo, me sembla plus simple avec l’Eileen qu’avec le Zéphyr, l’instrumentation électronique comme le sondeur qui indiquait en permanence la profondeur et les winches électriques pour tendre les amarres, simplifiaient quand même malgré la taille plus imposante du bateau.

Kostas et Dafni étaient sur le quai et vinrent à bord dès que la planche de débarquement fut installée.

Marc leur fit visiter le voilier pendant que nous nous apprêtions pour le dîner de soir. Je profitai de prendre une douche pour me rafraîchir. Marc me rejoignit dans la cabine au moment où je sortis nue de la douche ! Il me regarda avec appétit mais se domina de me coucher sur la couchette !

– Oui Marc, tu as déjà trop baisé aujourd’hui ! lui dis-je. Si Olympe parle de consulter un cardiologue, il ne faut pas chercher loin pour trouver la cause !

– Corina, ce soir, je dormirai tranquille, tu me protégeras des assauts des toubibs !

– Allons à terre ! pour manger et discuter.

Nous nous installâmes autour d’un groupe de petites tables assemblées. Après avoir commandé les boissons, Marc fut félicité par Kostas pour l’acquisition du Eileen.

– En fait, Kostas, c’est la Fondation qui est propriétaire du bateau, c’était une belle opportunité, pour un voilier de démonstration et qui servira pour inviter les donateurs les plus importants qui aimeraient faire une balade en mer Méditerranée ! Si le cœur vous en dit, vous pourriez aussi en profiter avec votre fille !

– C’est fort aimable, dit Dafni, mais ce sera pour une autre occasion.

– Bien, dit Marc, je propose que l’on parle du projet de l’oliveraie. Je sais que cela peut vous paraître bizarre que j’en discute en présence de tout le monde, mais cela concerne toutes celles qui sont mêlées de près ou de loin et sont concernées par la gestion de la Fondation. Vous n’avez pas encore rencontré Emily et Bessie qui sont les pilotes responsables du transport des personnes dans le cadre de la Fondation. Et Olympe était déjà venu à Tolo lors de notre croisière précédente mais était restée à bord lorsque Lora et moi sommes venus parler chez vous. Olympe est médecin chirurgienne comme votre fille et travaille avec elle.

– Nous avons lu le rapport de l’expert dit Kostas, il n’est pas très enthousiaste quant à la rentabilité de l’oliveraie !

– Oui, dit Marc, mais comme Lora gagne bien sa vie, vous n’avez plus de soucis et la rentabilité de votre entreprise est suffisante pour vous donner un train de vie décent. Si vous êtes d’accord, je propose que vous continuiez à gérer l’exploitation agricole, tant que cela ne constitue pas une trop grande charge. De même tant que les revenus sont supérieurs aux dépenses, et que vous en avez le plaisir.

– Oui dit Kostas, les ventes sont toujours en hausse tant pour l’huile et surtout pour le vin.

– Alors je propose d’établir un contrat viager qui vous mettra à l’abri tant que vous vivrez et vous pouvez rester sur votre domaine tant que vous voulez et que votre santé le permettra. Je soumettrai au Conseil de la Fondation un budget pour créer un centre de vacances pour nos protégés avec une infrastructure simple où la prédominance sera le contact avec la nature. L’expert à défini une zone en friche assez éloignée de votre habitation mais qui pourra être équipé de l’eau courante par le puits de l’exploitation et le courant électrique sera fourni par le réseau et une batterie de panneaux solaires.

– Qui va s’occuper des enfants ? demandais-je.

– Comme au départ on ne prévoit pas plus d’une dizaine d’enfants à la fois quatre personnes devraient suffire pour les nourrir et les divertir. Pour l’entretien on pourra faire appel à des personnes de Tolo, ce qui améliorera l’intégration avec la population locale. Si Dafni est d’accord elle pourra contacter des gens à Tolo pour la main-d’œuvre locale.

Le repas se fit dans une bonne ambiance et Lora retourna pour la nuit dans la maison parentale. Cela m’arrangeait bien car je voulais partager la nuit avec Olympe, qui m’avait bien excité pendant la journée… Je soupçonnais en effet que l’escapade avec l’annexe de Marc et Olympe ne s’était pas limitée à examiner les oursins inatteignables !

Je rejoignis Olympe dans la cabine d’Olympe, Marc ne s’en formalisait pas car il voulait préparer le voyage en avion de la semaine suivante.

Une fois seules, Je pris les seins d’Olympe à pleines mains en la regardant dans les yeux.

– Olympe, dis-moi entre quatre yeux, que se passe-t-il avec la santé de Marc ?

– Mais rien de particulier Corina, Lora et moi on a un peu abusé de Marc chacune à notre tour après nous être données en spectacle par nos caresses lorsque nous étions couchées à l’avant. Il a eu vraisemblablement un moment de faiblesse, mais mis à part sa tension un rien trop élevée me dit-elle, en caressant mon ventre et mon intimité.

Il ne me fallut pas longtemps pour sentir le fluide s’échapper de ma fente, nous nous allongeâmes en 69 et je pus constater que le vagin d’Olympe était dans le même état que le mien ! Ce fut une bataille de caresses buccales chacune dans la fente de son vis-à-vis. Je fus la première à vibrer dans un orgasme ce qui m’obligea à suspendre quelques instants mon activité dans le vagin d’Olympe.

Je repris mes caresses en y ajoutant mes doigts et Olympe eut du mal à étouffer ses cris de jouissance. Une fois apaisées, nous restâmes couchées ensemble, je voulus profiter de ses courbes et cuisses en parcourant son corps de mes mains.

J’entendis dans le lointain la porte de la cabine des pilotes et supposai que les filles rejoignaient leur couchette en laissant Marc seul dans la cabine.

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