Chapitre 87. Quand le chat n’est pas là …

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### Niki ###

J’étais encore dans les bras de Panios qui exceptionnellement faisait la grasse matinée. J’entendis un remue-ménage dans la cuisine et décidai d’aller voir.

C’était Marc ! Torse nu, en short sérieusement gonflé ! Nonobstant le fait que Panios m’avait honoré hier soir ET ce matin tôt, j’eus des frissons en le voyant. Tout le portrait de son père.

Il me sourit en me voyant, je compris que j’étais peu vêtue, mais cela ne le troubla pas.

– Bonjour Niki, désolé si j’ai fait du bruit mais Bessie ne se sent pas bien ce matin, pourrais-tu lui porter un petit-déjeuner dans ma chambre ! Rien de bien compliqué !

– Oui certainement dis-je en lui souriant de manière entendue. Je m’occupe de cela tout de suite !

– Merci, je déjeunerai plus tard, ajouta-t-il, je mangerai en bas.

Je souriais car Marc sans complexe avoua silencieusement que Bessie avait dormi dans sa chambre.

En montant le plateau, je rencontrai Emily toute souriante et j’entendis encore sa dernière phrase :

– Repose-toi aujourd’hui ! Profite de ton bonheur !

En entrant dans la chambre de Marc, je vis Bessie couchée sous les draps mais sans vêtements, un peu pâlotte, mais heureuse ! Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre ! Être indisposée avec un visage qui exprimait le bonheur, je connaissais le résultat de cette équation : Bessie était enceinte ! Assez vite je compris que même si elle était lesbienne, le géniteur ne faisait aucun doute pour moi ! Le beau Marc avait laissé ses spermatozoïdes s’aventurer dans le ventre de la pilote !

– Bonjour Niki me dit-elle. C’est vraiment gentil de m’apporter un plateau, j’espère que je ne te donne pas trop de travail !

– Mais non Bessie ! Je comprends très bien !

Je ne voulais pas rajouter mon expression de participer à son bonheur. Mais je n’en pensais pas moins avec quand même un petit doute. Était-ce un accident ? ou un désir profond ? J’optai pour la seconde alternative. Ce ne serait pas la première lesbienne à désirer un enfant !

Les bribes de conversation que j’entendis en descendant dans la grande salle entre Marc et Emily, me donnèrent la confirmation.

– … merci Marc, c’est merveilleux ! dit-elle.

– Oui, espérons que tout se passe sans problème pour elle et pour vous.

Ils interrompirent le dialogue à mon entrée mais les sourires affichés sur leurs visages, ôtaient les restants de doute que je puisse encore avoir ! Les pilotes avaient demandé à Marc de leur donner un enfant !

Après leur repas, ils remontèrent ensemble dans la chambre de Marc, la main dans la main, croyant que je n’avais pas vu ce geste de tendresse.

Je retournai dans notre chambre où mon beau berger sortait à peine de ses rêves. Je me jetai dans ses bras pour le câliner.

– Bonjour mon amour ! dit-il, tu es encore amoureuse ce matin ?

– Oui, mon chéri, avant que tu ne te lèves et que tu te poses des questions. Cette maison est imprégnée de bonheur ce matin ! Mais comme on ne m’a rien dit, je te donne mon impression : Bessie et enceinte ! Emily et Marc resplendissent de bonheur. Dois-je te faire un dessin ?

– Non, Αγαπούλα μου ! (mon petit chéri). Vu qu’ils couchaient ensemble toutes les nuits durant leur séjour ici et sans doute avant, à l’hôtel à Kalamata. La nature a fait le reste !

– Je suis contente pour elles ! Cela doit être merveilleux cet enfant aura deux mamans !

– Et un papa quand même !

### Bessie ###

Marc et Emily remontèrent après le repas, j’allais mieux ! Plus de problème après les nausées matinales. Pourvu que cela reste ainsi !

Marc me prit dans ses bras, je sentis ses mains sur mes seins plus sensibles et sa verge contre mon ventre me donna des frissons !

Emily me fit une bataille de langues, je ne pouvais pas refuser ce plaisir ! Je glissai ma main vers le bas, je touchai accidentellement une verge avant de glisser dans la fente de Emily. À mon contact, elle émit un long gémissement !

– Oh Bessie, oui, je suis tellement heureuse, continue mais si tu ne vois pas d’inconvénient je voudrais remercier ce garçon qui fait notre bonheur !

– Oui, remercie-le, je ne suis pas certaine de pratiquer sa gâterie, je risque de remettre mon repas.

À mon grand étonnement Emily n’hésita pas une seconde. Je croyais qu’elle n’était pas grande amatrice de donner une fellation. Et maintenant, elle décalottait la verge superbe de Marc et lui fit des allers-retours en serrant ses lèvres de telle façon à intensifier le frottement du gland contre l’entrée de sa bouche.

Je vis que Marc arbora un sourire banane d’une oreille à l’autre, ses mains sur la tête de ma compagne accompagnant ses mouvements.

– Oh ! Emily ! c’est trop bon !

Elle continua encore un peu avant de repousser Marc au fond du lit et de prendre sa verge coincée entre ses seins. Elle me rappelait une vidéo porno que Emily et moi avions regardée il y a quelque temps pendant laquelle Emily prétendait que c’était une expression de domination de la femme qui pouvait ainsi simuler un coït sans vagin.

Puis soudainement elle prit la bite des deux mains et le masturba avec des grands mouvements. Marc montra très vite qu’il approchait de l’explosion lorsque Emily ouvrit grand la bouche pour recueillir son éjaculat.

Je pris une lingette pour essuyer son visage des éclaboussures de sperme puis fis pareil avec son engin toujours raide. Je vis que Marc était en apnée et lui tapotai les joues.

– Respire Marc ! lui criai-je.

Heureusement il rouvrit les yeux.

– Pas d’inquiétude ! dit-il, j’oublie encore trop souvent de respirer durant mon orgasme.

– Oui, mais c’est impressionnant !

– Je sais, mais ce phénomène est récent ! Les médecins ont découvert le remède mais pas la cause profonde. La toubib m’a promis de pousser son étude !

– Oui, dit Emily, elle va encore te chevaucher quelques fois sous prétexte de chercher la cause pendant qu’elle jouira ?

– Oui mais votre descendance est en cours donc cela ne devrait pas vous gêner !

Notre conversation fut interrompue par la sonnerie stridente du téléphone satellitaire de Marc.

– C’est Corina, dit-il. Oui, Corina, je suis avec Emily et Bessie. Je mets le haut-parleur.

– Bonjour Marc, désolé mais j’ai une urgence pour la Fondation ! Je voudrais avoir ton avis. Tu es injoignable au GSM, c’est la raison de mon appel via le satellite.

– Oui Corina, nous sommes dans une zone où les ondes ne passent pas partout !

– Peux-tu débrancher le haut-parleur, je voudrais te parler seul à seul !

– D’accord.

Marc me fit signe d’être désolé et s’éloigna.

### Marc ###

– Où es-tu Marc si ce n’est pas un secret d’État ?

– Je suis dans la maison de mes parents dans le Péloponnèse.

– Ah bon ?

– Oui, c’est la première fois que je viens ici. Personne n’y est venu depuis le décès de mes parents. Le gestionnaire voulait savoir quoi faire avec cette propriété.

Je ne voulais pas dire plus à Corina pour le moment.

– Bon je suis désolé de te déranger Marc, Mais j’ai un problème avec l’équipe médicale. La direction de l’hôpital pense qu’il y a un problème de relations humaines entre notre équipe et les autres médecins et infirmières. Comme tu as de bons contacts avec Lora et Olympe je voudrais que tu les contactes pour connaître un peu plus concernant un conflit éventuel.

– D’accord, je prendrai contact avec Lora la semaine prochaine.

– Ah c’est encore long !

– Corina, téléphone-leur pour leur communiquer que je viendrai les voir. Mais ce ne sera pas avant la fin de la semaine prochaine.

– Oui, Marc, tu es toujours en privé avec moi ?

– Oui !

– Voilà, c’est un peu difficile à te l’avouer, Marc ça fait un moment que je ne t’ai vu et tu me manques ! Voilà ! je l’ai dit !

Je souriais dans ma barbe, heureusement on n’était pas en vidéoconférence, malgré mes prestations avec les pilotes, je sentis une réaction importante dans mon pantalon ! Corina, que se passe-t-il pour que toi tu me veuilles dans ton lit ? pensais-je tout bas.

– Je te promets de revenir te voir avant de parler avec les médecins ! Tu veux qu’on fasse un tour sur le Zéphyr, rien que nous deux un week-end ?

– Oh oui ! rien que nous deux ! Super ! tu me remontes le moral !

– C’est si grave que ça ?

– Oui Marc, je t’en parlerai quand on sera face à face.

– Corina, pas de bêtises en attendant !

– Non, Marc, merci ! Je t’aime, tu le sais !

– Oui moussaillon ! À plus.

Je raccrochai et restai un moment songeur, Bessie vint aux nouvelles.

– J’espère que ce n’est pas trop grave ?

– Un problème de relations humaines à l’hôpital d’Athènes. Je leur ai demandé de patienter !

Je me demandai s’il ne serait pas préférable que je contacte Lora sans attendre. Finalement je décide de prendre le taureau par les cornes et je récupère le numéro de Lora dans le répertoire. Elle décroche à la deuxième sonnerie.

– Bonjour Marc, quel plaisir de t’entendre !

– Je ne te dérange pas ?

– Non pas du tout, je n’opère pas aujourd’hui, c’est ma journée de repos.

– Alors je suis encore plus désolée de te déranger.

– Marc, ne tourne pas autour du pot ! Tu appelles concernant Corina ?

– Eh bin, tu es directe et cash !

– Marc, je te côtoie déjà assez longtemps pour te connaître, oui je suis seule pour répondre à la question que tu n’as pas encore posée.

– Lora, je suis loin d’Athènes, sinon je serai venu direct chez toi !

– Dommage, je t’aurais fait une place dans mon lit ! Non, blague à part !

– Oui j’appelle concernant Corina.

– Marc quand peux-tu rentrer ?

– Dans deux semaines !

– C’est trop long !

– Raconte !

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