Chapitre 97. L’armistice.

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### Bessie ###

Je ne mentais pas en disant que même Niki était inquiète à l’écoute des cris et râles en provenance de la chambre de Marc. Je souriais car elle avait compris que les bruits n’étaient pas une lutte sans merci entre les protagonistes mais bien l’expression d’un plaisir. Elle pouvait parler d’expérience maintenant qu’elle avait ressenti les mêmes « douleurs ».

Marc ouvrit les yeux à mon approche.

– Je viens avec un drapeau blanc ou mieux sous la protection de la croix rouge pour dénombrer les blessés et les morts.

Merci Bessie, pas d’inquiétude, on a conclu une trêve. Ma prisonnière sera traitée comme le prévoit la convention de Genève.

Ta prisonnière ?

Marc encore nu portait bien des marques de griffes sur son corps. Mais rien d’irréparable. Corina, elle portait des marques à ses poignets et me semblait-il avait de légères rougeurs sur ses seins.

– Ce n’est pas grave, répondit Corina, je survivrai ! Je suis partiellement en faute, je l’ai poussé trop loin par ma provocation.

– Corina, je suis ravie de l’entendre. Mais je ne viens pas pour arbitrer votre différend. Juste pour vérifier que le père, de l’enfant que je porte, est toujours en entier.

– C’est vrai ? tu es enceinte ? dit-elle, félicitations !

– Merci. Oui, mais cela méritera une confirmation. Mais tu es prisonnière ?

– Oui répondit Marc, elle est confinée dans cette chambre en attendant l’enquête en cours. Mais ne t’inquiète pas, tu pourras toujours venir contrôler si je ne la maltraite pas.

– Bien dis-je, alors je voudrais parler avec ta « prisonnière » seule à seule, pour vérifier qu’elle n’est pas en danger, dis-je en riant.

Marc se leva exhibant sans pudeur son sexe dressé, ce qui provoqua des frissons dans mon ventre. Il prit son short et sortit de la chambre.

– Alors Corina, tu as réussi à amadouer le capitaine ?

– Non, il est furieux, il pense que Irina est entrée à l’hôpital par mon intervention ou par quelqu’un qui voulait me nuire ou nuire à Marc. Il va enquêter mais j’ai peu d’espoir de recoller les morceaux.

– Pourtant tu connais Marc depuis longtemps.

– Pas si longtemps que ça, Le Marc que je côtoyais au club de sport était différent, après sur le Zéphyr, j’ai connu un amant merveilleux. Mais toi Bessie, comment fais-tu pour être en amour avec Emily et maîtresse de Marc.

– Comme tu disais, Marc est un merveilleux amant, j’ai la chance que Emily adore Marc. Oui, pas que sexuellement, elle a remplacé aussi un peu la maman de Marc après l’accident d’hélico. Ils ont eu quelques rapports que je qualifierais d’accidentels jusqu’au moment où j’ai voulu avoir un enfant pour nous deux. Au départ, ce devait être un don de sperme anonyme, puis j’ai convaincu Emily de demander à Marc de faire don de son sperme. Puis de fil en aiguille on a pensé que c’était plus simple de calculer les jours fertiles. Voilà !

– Marc aura donc un héritier hors mariage ?

– Non, tu ne connais pas Marc, tout a été scellé par un contrat devant avocat et notaire. Son enfant n’aura pas accès à l’héritage de Marc.

– Mais tu partages encore son lit ?

– Oui, mais ce n’était pas voulu au départ. Sans doute que nos relations s’espaceront lorsqu’on sera de retour à Athènes. Mais Corina, je ne tiens pas à rompre ma relation avec Emily. Marc restera juste le parrain de notre enfant, je précise de « notre enfant » de Emily et moi. Je céderai la place à la femme légitime de Marc. En attendant je dors dans son lit, mais nos rapports sont beaucoup plus calmes.

– Alors, j’ai encore une chance de reconquérir Marc ?

– Corina, je ne suis pas dans la tête de Marc. J’ai entendu que Lora et occasionnellement Olympe partagent parfois sa couche.

– C’est vrai, mais ça m’arrangeait, cela me donnait la liberté de coucher avec des filles. Je n’ai jamais eu de rapports avec d’autres hommes depuis mon divorce.

– Moi je pense qu’il te tient « prisonnière » parce qu’il veut que tu restes avec lui. Je ne crois pas à une vengeance ou qu’il abuse de toi pour te punir. Il me semble qu’il veut te reprendre comme équipière sur le Zéphyr. Moi ce soir je dors avec Emily. Lorsqu’on sera de retour à Athènes je resterai avec ma compagne. Donc tu verras bien s’il te garde enchaînée.

### Corina ###

Je remerciai Bessie en l’embrassant puis elle quitta la chambre de Marc. Pour moi, il me parut clair que Marc voulait me garder jusqu’à ce qu’il sache si je choisirais entre lui et Irina.

Marc ne revint que le soir, après que Niki m’eut apporté à manger et que les restes furent desservis. Il s’installa dans le divan pour lire ses messages sur sa tablette.

– Marc, je peux m’asseoir à côté de toi ?

– Oui ça tombe bien, je voudrais faire le point des enfants encore en soins, il faudra qu’on prenne des mesures pour accueillir dans des familles, les orphelins qui ne doivent plus rester à l’hôpital.

Nous fîmes le tour des cas des enfants et lorsque tous les cas eurent été examinés, il suggéra d’aller dormir.

– Tes affaires sont dans la salle de bains, je prendrai une douche après toi.

Je compris qu’il me gardait dans sa chambre, je me changeai et lorsqu’il revint, à son tour il se coucha de son côté sans me toucher. Il éteignit les lumières sauf une veilleuse, je savais depuis le temps qu’il n’aimait pas dormir dans le noir total. Je restai sans bouger et au bout d’une heure, d’après le réveil de ma table de nuit, je ne dormais toujours pas.

– Corina murmura-t-il, cesse de remuer.

– Oui Marc, mais je n’ai pas mon doudou…

– Alors viens dans mes bras.

– Merci Marc.

Il me fit une place de son côté sans vraiment me toucher. Je me blottis selon une vieille habitude en évitant de le serrer de trop près, mais il me coinça contre son torse. Sans le vouloir je sentis son sexe dur contre mes fesses, mais je n’osais pas faire un geste qu’il pourrait interpréter.

Marc s’endormit et sa respiration régulière eut un effet relaxant pour moi et je finis par m’endormir. Durant la nuit, je fus réveillée par les mains de Marc sur ma poitrine et pire encore par sa lance dure coincée entre mes fesses. J’entendis sa respiration régulière et je conclus que c’était inconsciemment qu’il me prenait comme compagne de lit sans me distinguer de n’importe quelle femme.

Son contact me fit trop frissonner et je tentais vainement de libérer mes seins. Chaque fois que je réussissais à libérer un sein son autre main reprenait son dû. Soudain sa respiration s’accéléra et je devinais que je l’avais réveillé.

– Marc, libère mes seins s’il te plaît.

– Corina, ce n’était pas intentionnel, dit-il mais il glissa sa main entre mes cuisses.

C’était bien agréable mais pas approprié pour dormir. Je mis mes doigts sur sa main pour la déplacer mais j’eus l’effet inverse. Sa main s’enfonça profondément pour toucher mon bijou. Je n’en pouvais plus et émis un gémissement qui le sortit de son rêve.

– Marc, non…

Je me tournais vers lui ce qui libéra mon pubis, mais mit sa lance contre mon ventre. Ma main toucha son prépuce provoquant des frissons dans mon corps et le sien. Je ne le maîtrisais plus, sa bouche parcourut les endroits accessibles et très rapidement je me trouvai nue dans ses bras. C’était trop bon et je capitulais. Dans cette bagarre érotique, je réussis à saisir sa verge et je dus le masturber à grande vitesse pour en finale me retrouver la main poisseuse dans un cri de sauvage se libérant de son orgasme.

Je me retrouvais chevauchant son ventre, il en voulait encore ! Mon poids plume ne m’était d’aucun secours. Je me retrouvai la tête dans les coussins, mon postérieur relevé par ses bras puissants. Son harpon trouva le chemin de mon vagin et je subis pendant de longues minutes son assaut de jeune étalon. Je ne sais plus le nombre d’orgasmes qu’il me procura, mais en finale je criai :

– Marc, pardon, tu es le meilleur !

Cette phrase je ne pus la finir, mais il me laissa épuisée. Je me tournai vers lui pour lui donner ma bouche et finir ma phrase.

– Oui, tu es le meilleur, mais je ne renoncerai pas aux filles, car tu es brutal comme un taureau en rut !

– J’abandonne, répondit-il, je suis épuisé et je finirai par te jeter à la mer, la semaine prochaine !

– Je sais nager, de plus tu m’aimes de trop pour me laisser aux requins !

NDA : Chapitre qui demande une suite bientôt.

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