Chapitre 101. Olympe raconte.

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### Olympe ###

Le patron du restaurant nous accueillit très aimablement, il devait certainement se souvenir de la venue de Marc la veille. Nous fûmes installés face à la mer, côte à côte.

Marc me proposa du vin blanc comme apéro, j’hésitai d’abord, mais me ravisai ensuite en me disant que Marc me ramènera bien à bord si je n’étais plus capable. Le repas fut délicieux, je ne quittais pas les yeux de Marc et je me souviens plus du tout le sujet de notre conversation.

Lorsque le soleil se coucha, nous étions aux premières loges, nous restâmes muets devant le spectacle.

– Marc, je trouve toujours ce spectacle fabuleux.

– Tu as dû le voir souvent, en naviguant.

– Oui, mon père m’amenait souvent naviguer entre Kassandra et Sithonia, C’était sa passion en dehors de ses balades dans les collines avec le troupeau. J’aimerais bien y retourner avec toi sur le Zéphyr.

– Où es-tu née ?

– Tu ne te souviens plus de mon CV ?

– Non, Olympe, je regardais ailleurs.

– Ah oui, mes seins ! Tu me matais pendant toute l’interview.

– Oui, je l’avoue, j'admirais tes seins libres sous une blouse à peine fermée, Je suis un homme normal !

– Bon d’accord, je suis née à Néos Marmaras.

– Oui, je suis passé par là avec le club de voile. Un port très agréable et par mauvais temps on s’est abrité à Porto Koufo qui a une entrée très impressionnante entre les montagnes.

– Oui, j’y suis souvent allé avec mon père.

– Quand as-tu navigué la dernière fois avec lui ?

– Lorsqu’il a pris sa retraite, il a cédé son troupeau et son petit voilier à un cousin. C’était lorsque j’ai commencé à travailler comme chirurgienne. Il ne se trouve plus assez en forme pour faire de la voile.

– Et ta maman ?

– Maman elle a toujours travaillé la laine des moutons, elle menait une vie tranquille entre filage et tricot. Elle vendait la laine filée à la coopérative, sa vie se résume à son mari et moi, sa fille. Elle est superfière de moi.

– Tes parents sont en bonne santé ?

– Oui, maman se porte mieux que Papa qui souffre des articulations, il paye les longues nuits d’hiver près de son troupeau… Je voudrais te présenter à mes parents. Ils te sont reconnaissants pour ce que tu as fait pour moi.

– Ça me fera plaisir.

– Cela leur donnera une idée de ma vie en dehors de mon travail. Maman lit beaucoup, Papa fait sa marche journalière en matinée avant les grandes chaleurs puis lit les journaux et regarde la télé.

### Marc ###

Olympe avait le regard heureux en parlant de ses parents, le repas me semblait totalement différent, c’est avec regret que nous dûmes penser à retourner au bateau. Nous étions les derniers clients et le patron me remercia de notre visite.

Assez étonnamment, nous avions bu très peu, le patron nous avait servi un pichet d’un demi-litre et cela nous avait suffi. Olympe prit d’autorité mon bras pour marcher et regardait la mer sous l’éclairage de la lune. Elle vit le banc où nous nous étions arrêtés au retour de la capitainerie du port et obliqua pour faire une halte.

– Regarde comme la mer est belle, Marc. On dirait une image de carte postale ou un film de promotion touristique.

– C’est bien réel Olympe, c’est toujours ainsi lorsque la lune est très éclairée. As-tu navigué de nuit avec ton père ?

– Non, je n’ai pas eu cette chance, le bateau de Papa n’était pas habitable, c’était un Mousquetaire avec une dérive pivotante, ce qui nous permettait de s’approcher des plages et un moteur hors-bord pour revenir en cas de vent nul.

– Ah, je vois, au Club il y en a encore un, il sert pour les « éléphants ».

– Oui, les élèves.

– Oui, j’ai donné des cours aux jeunes sur ce voilier. Il est très amusant.

– Et toi Marc, où as-tu appris la voile ?

– Lorsque j’étais étudiant, j’avais une copine italienne dont le père possédait un beau voilier. J’ai appris à naviguer et encore d’autres choses lorsque le père nous a laissés seuls.

– Tu as couché avec elle ?

– Oh oui, elle était experte en voile et en amour. Mais elle était promise à un ami de la famille.

– Et alors ?

– Elle jouait avec moi en attendant de se marier.

– Tu la regrettes ?

– Non, elle m’avait mis en garde depuis le début. Mais cela m’a bien aidé par la suite, comme tu as pu t’en rendre compte, elle m’a appris le corps des femmes.

– Oui, donc elle t’a tout appris, maintenant tu baises comme un dieu. On dort ensemble ce soir ?

Elle glissa sa main sur mon entrejambe, pour constater que mon soldat n’attendait qu’elle.

– Marc, tu veux un acompte ?

– Je ne suis pas contre mais il faudra être discret, car il y a encore des promeneurs.

– Je n’ai rien sous ma robe, touche mes seins, moi, je glisserai ma main dans ton pantalon.

Encore une qui se promène nue sous sa robe, je glissai ma main dans l’échancrure de sa robe et fus directement en contact avec un sein dont le téton était dur comme un roc. Olympe gémit doucement.

– Oh, Marc, continue, dit-elle en glissant le bord de sa robe.

Je vis son sein devant mes yeux et suçais avec plaisir.

– Marc, non, allons à bord, car je ne tiendrai pas !

Heureusement, nous n’avions que quelques pas à faire. À l’intérieur, elle défit le dernier rempart pour me montrer ses merveilles.

– Viens dans la cabine, je ne veux pas que Corina nous surprenne.

– Tu me donneras du plaisir toute la nuit ? demanda-t-elle.

– Oui, moró mou (mon bébé), jusqu’à l’aube.

Je ne fis plus de préliminaires, je glissai sans problème dans son intimité, elle était prête et jouit dans la minute. Je compris qu’elle en voulait encore et continuai jusqu’à ce qu’elle vibrât intensément. Elle parvint à étouffer son cri de jouissance en mordant dans l’oreiller. Mon harpon était toujours d’attaque, elle me prit en bouche et pompa jusqu’à la reddition.

– Marc, merci, reste dans mes bras, si cette nuit, tu veux copuler, n’hésites pas, j’ai le sommeil léger.

– Je pense que je dormirai sans interruption jusqu’à demain. Mais si tu veux des caresses, réveille-moi ! Je te donnerai tout le plaisir que tu demanderas.

*-*

Mon sommeil ne fut pas interrompu, jusqu’à ce que le matin, je sentisse une main douce sur mon visage et une autre enserrant ma lance.

– Bonjour capitaine, j’aime ta barbe rugueuse !

– Bonjour mon agneau, j’aime me réveiller près de toi.

– Oh, mais je crois que Corina est déjà debout.

– D’après les bruits, elle chauffe l’eau du café.

Je récupérais mon short et sortis de la cabine. Corina me fit un sourire ensoleillé.

– Bonjour Marc, je te sers un Nescafé ?

– C’est supergentil !

– Bonjour Corina, dit Olympe arrivant dans mon dos.

Les filles s’étreignirent chaleureusement.

– Tu désires aussi du café ?

– Non merci, mais je prendrai un thé. J’ai vu qu’il y a de l’Earl Grey.

– Qui veut du pain ou des biscottes ?

Je ne pus attendre la réponse car mon téléphone satellite interrompit ma conversation.

– Bonjour Marc, je ne te dérange pas ?

– Non John, tu as des nouvelles ?

– Oui, elles ne vont pas te plaire.

– Raconte.

– Mes collaborateurs ont travaillé toute la nuit, Irina est la partie émergente de l’iceberg. Son identité n’est pas complète. La police a trouvé que non seulement elle était soupçonnée de consommation de drogue mais en plus de commerce de drogue. Elle dealait. Mais ce n’était pas dans la circonscription d’Athènes mais de Patras.

– Deux questions : Corina était-elle au courant de son double casier judiciaire ? Qui a masqué le dossier pour qu’elle soit engagée ?

– Corina ignorait tout ; Le dossier de Irina a été trafiqué par Maniatis Vasilis qui a un complice au département des relations humaines de l’hôpital. On recherche mais ce sera plus long. Marc, je crains qu’on vise la Fondation ou toi directement. Je contacte les autorités judiciaires pour déposer plainte contre Maniatis. Sois attentif et prudent tant qu’on n’aura pas identifié le complice.

– Merci John dis-je avant de raccrocher.

Je retournais à l’intérieur où Corina avait deviné que j’avais reçu des informations concernant Irina. Je préférais jouer carte sur table sachant que Corina était victime. Je voulais aussi qu’Olympe suive le dossier.

– Le bureau d’investigations a découvert que Irina dealait, mais ce n’était pas enregistré à Athènes mais à Patras. Par contre il y a un complice à la DRH de l’hôpital qui a masqué le dossier avec le concours de Maniatis. Je vous demande à toutes les deux de ne rien révéler à Lora ou n’importe qui à l’hôpital. Je ne voudrais pas que le/la complice soit alerté(e) .

Après le petit-déjeuner, on prit le départ pour retourner au Pirée, comme le vent faible venait du nord-est on allait avoir beaucoup de virements en perspective. Je proposais aux filles de procéder aux virements, avec un génois réduit pour éviter le long glissement de la voile contre les haubans. Olympe proposa même de naviguer avec l’assistance du moteur.

Pendant que les filles naviguaient, je ramenai l’annexe à bord pour la dégonfler et la ranger, car elle n’était plus d’aucune utilité et freinait la progression. Cette opération prit un certain temps car expulser tout l’air demandait de la méthode. Je reçus l’aide d’Olympe qui se plaça sur le boudin, mais j’eus ainsi une vue extraordinaire sur un sein qui débordait de son bikini.

Je restais pantois, jusqu’au moment où elle comprit la cause de mon immobilisme.

– Pardon Marc, ce n’était pas intentionnel.

– Ce n’est pas grave, j’adore la vue.

– Vicieux ! Ton mât est tout déployé.

– Non, j’admire, et ce n’est pas moi qui aie provoqué.

– Mais ce soir, je te laisserai regarder et toucher. Ça te va ?

– Oui merci, cela me plaira.

L’arrivée à la marina, sonnait la fin de la récré, Corina emballait ses affaires et prit un taxi pour rentrer après une longue étreinte avec Olympe. Elle murmura quelques phrases que je ne compris pas. Puis elle me fit un bisou sur la joue.

– Merci, Marc, je suis soulagée de savoir que tu ne me suspectes plus.

– Je te tiens au courant de la suite. Bonne semaine.

NDA : une suite bientôt.

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