Humeurs

Moins d'une minute de lecture

L'attente était paisible,
Dans ce cadre printanier.
Les oiseaux chantaient, le soleil brillait,
Rien ne venait troubler ma veille.

Je coulais tranquillement
Contre la roche grise,
Et me prélassais à la chaleur douce
En attendant d'atteindre la mer.

Mon ventre me chatouillait,
Certainement des sirènes coquines,
Ou des narvals qui se poursuivaient
De leur grand nez pointu.

Les frêles barques des pêcheurs,
Glissaient sur mes joues,
Plongeant dans l'onde claire,
Leurs filets alambiqués.

Ces jours sont si loin
Maintenant que le froid est là.
Plus de bruit, plus de vie,
Rien que l'éternelle glace,

Qui m'emprisonne,
Et lentement,
Fait mourir en moi,
Tout espoir, tout souffle.

Jamais
La mer
Je n'atteindrai.

Annotations

Vous aimez lire Oméga . ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0