Un adieu métaphorique à la légendaire employée du PTT

Une minute de lecture

Pour revenir à celle qui occupe la place titre de cette partie, Marie Couette s'éloigna de la ferveur militante parisienne et reprit le chemin de son Loir-et-Cher natal.

Bien que militer, que cela soit à la CGT comme au Parti communiste ou en tant que Présidente des vétérans du PCF, elle le fera jusqu'à son dernier souffle à Cellettes le 5 octobre 1974. Elle aurait pu se souvenir de cette ultime pensée de la poétesse Elsa Triolet, exprimée dans son dernier livre « La mise en mot » (1969) :

« J’arrive au temps des échéances. J’ai dépensé ma vie qui n’est jamais qu’un prêt et qu’il faut rendre à la mort usurière. »

Presque au même moment, la grève la plus importante du siècle aux PTT explose, tel un adieu métaphorique de l'Histoire, faite à cette légendaire ancienne employée du PTT.

L'année d'après, Madeleine Colin publie le fruit du résultat de ces vastes recherches, à travers le livre « Ce n’est pas d’aujourd’hui. Femmes, syndicats, luttes de classe », tel un écho à Marie Couette et toutes les ouvrières silencieuses de notre Histoire. Je pourrais m'étendre encore sur celle que fut Madeleine Colin, or, c'est justement une autre Histoire.

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