21 Décembre 2012

2 minutes de lecture

La souricette et madame Bernadette fêtaient leur amitié d'Etain, voilà déjà dix ans qu'elles vivaient ensemble. Le temps passait vite, mais quand on aime on ne compte pas.

Elles étaient devenues célèbres, leur roman avait envahi les rayons des bibliothèques, et les librairies n'avaient pas assez de stock pour contenter la demande des fans.

Elles passaient toujours leurs soirées près de la cheminée à manger des mashmalows, tout en refaisant le monde.

C'était un jour ordinaire, enfin presque, vu que c'était le premier jour de l'hiver quand même, et c'était supposé être la fin d'une ère !

Une tempête de neige faisait ravage à l'extérieur, mais ça c'était à l'extérieur, rien ni personne ne pouvait gâcher leur bonne humeur, et leur joie de vivre.

Soudain, on frappa à la porte. Elles sursautèren. Elles n'attendaient personne : leur agent d'édition était parti fêter Noël à New York. Et Doudoune passait Noël chez l'autre mamie qui habitait en Normandie.

- Il va falloir montrer patte blanche monsieur le loup ! Que nous voulez-vous ? dit madame Bernadette.

- Gentille Dame. Ayez pitié d'une âme qui se caille dans le froid. Ma voiture est en panne et je n'ai nulle part d'autre où aller sonner. Vous êtes la seule demeure ou je meurs.

La voix avait l'air douce et pas méchante du tout. Elles qui faisaient dans les romans ne voulaient pas de sang sur les mains.

Elles ouvrirent leur porte, et un vent glacial s'infiltra, puis s'en suivit un bonhomme de neige, tout blanc. Etait-ce le Père-Noël?

Ils s'installèrent pour l'hiver, autour de la cheminée à manger des mashmallows, et refaire le monde.

Monsieur Seguin avait une chèvre, qui l'accompagnait tout le temps, et qui apparemment n'aimait pas la compagnie des souris, elle y était allergique, et en sa compagnie son lait sentait mauvais, mais comme madame Bernadette aimait de plus en plus la compagnie de monsieur Seguin, elle consentit une fois le printemps de retour à sortir la souricette prendre l'air la journée sur la terrasse. Elle la mettait dans une cage pour la protéger, on ne sait jamais, des faucons ou des vautours qui lui tournaient autour .

Notre souricette ne protesta pas, elle se disait que la compagnie des amis du jardin serait bonne pour son moral qui avait prit un choc frontal, depuis que Madame Bernadette avait rencontré Monsieur Seguin.

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