Une paria, je l'ai été, depuis toujours à commencer par ma propre famille, hier, aujourd'hui, demain.

Et pour en finir comment guérir ?

En prenant tout le monde pour des parias, des fous, des connards, des putes, comme toi tu l'es pour le monde.

En rejetant les gens avant même qu'ils ne t'attaquent.

Une victime, je l'ai été, comme aujourd'hui, comme demain.

Comment en guérir ?

En devenant le bourreau de quelqu'un, que ce soit en bien ou en mal.

Quand vous souffrez à cause des autres, rien n'est plus douloureux pour eux que de vous voir heureux, en paix, dans l'amour.

Mais en attendant, faites-le mal pour leur faire croire qu'ils ont gagné.

Utilisez les mêmes armes qu'eux, donnez-leur à boire, à manger, pour qu'ils ne parlent que d'une chose : la facade.

En attendant, ça les occupe parce que, il faut bien se le dire, avant d'être cruel, ils étaient une victime remplie de blessures, avant nous.

Ils souffrent, les pauvres et ils sont tellement ! Malheureux.

Pour une seconde de ma vie où j'ai failli passer de l'autre côté, ils n'auraient pas survécu.

Ils seraient passés à l'acte, comme des lâches.

Mais la cruauté est récompensée, ce qui laisse penser qu'ils ont le mérite d'exister.

A qui le tour ?

Ne t'étonnes pas de ce que récoltes un jour, y'a toujours une bonne raison.

Tu es passée de victime à paria à bourreau à... psychopathe ?

A qui le tour ?

Voyons... Tiens, toi ! Trop facile !