On dit qu’on perd des amis,
Mais en vrai, ce sont des ennemis.
Les vrais restent, solides comme des chênes,
Pas comme ces ombres qui fuient sous la peine.

J’ai appris trop tard, mais avant tant d’autres,
Que le poison se cache souvent dans l’antre des nôtres.
C’est fou qu’ils ne voient pas la vérité,
Ils préfèrent des masques plutôt qu’avancer.

Moi j’les ai laissés derrière,
Ces âmes fades, ces âmes amères.
Ils vivaient sans impact, sans effet,
Qu’je parte ou reste, rien ne changeait.

Il y a des mauvais, tapis dans l’ombre,
Quand je tombe, ils dansent sous les décombres.
Quand je porte mes vieux habits,
Ils dégainent leur flash comme des bandits.

Rigolez, riez, exposez vos mépris,
Vos mots résonnent mais ne percent ma cuirasse d’esprit.
Je vous entends, vos éclats sont des vents,
Des murmures faibles face à mes élans.

Moi, je ne fume pas, je ne bois pas, je tiens debout,
Pendant que vous vous noyez dans des rêves flous.
Médiocrité en chaîne, un cycle sans fin,
Est-ce mérité ? Peut-être, ou peut-être rien.

Mais je garde espoir pour vos âmes errantes,
Même si la route sera lente et pesante.
Je vous souhaite de trouver un jour le bon chemin,
Même si vos pas semblent bien trop lointains.

Je n’ai pas d’ennemis, juste mon propre reflet,
Ma plus grande lutte, c’est contre mes excès.
Aucune main ne pourra éteindre ma flamme,
Elle brûle encore, malgré vos drames.

Insultez, murmurez, déformez mon histoire,
Vos mots glissent comme des gouttes sur un miroir.
Je n’ai rien à prouver, ma route est tracée,
Et vos rires n’ont aucun poids sur mes pensées.

Continuez à jouer, à cracher des fables,
Je ne suis pas de ceux qu’on étale sur la table.
Moi, je dors sur des rêves, pas sur la terre,
Ma lumière brille encore, au-delà de vos airs.