Cloches à gogo
Je suis encore de très très mauvaise humeur !
Je te raconte l’aventure. C’était le vendredi, juste avant Pâques. Comme d’habitude, je me suis propulsée au marché du village d’à coté. J’avais imaginé un super menu pour le dimanche et je savais trouver chez mes fournisseurs préférés, tout ce qu’il me faudrait pour concocter les agapes prévues. Poisson goûteux, agneau rosé, tian de légumes crétois, juste avant un plateau de fromages variés et une pavlova aux framboises dont j’ai le secret.
Il était tôt. Je connaissais l’affluence de ces périodes. Je marchais d’un bon pas quand tout a coup, va savoir comment, je me suis emmêlée avec mon caddie. Un vol plané dantesque s’en est suivi. Une douleur folle au poignet m’a laissée quelques instants groggy sur le bitume. J’ai cru mourir.
Heureusement l’amour de ma vie (si, si, mon mari !) aidé de quelques bonnes âmes, m’a relevée et j’ai pu tant bien que mal regagner la voiture, direction l’hôpital. Bravo les urgences un week end de Pâques.
Et là, je te le confirme, bloquée sur un brancard dans une ruche ou aucune reine ne s’est manifestée, de 10 à 22 heures, j’ai vécu un grand moment de solitude, avant qu’enfin, quelqu’un ne m’explique la suite.
- On va vous plâtrer Madame. C’est tout ce qu’on peut faire aujourd’hui. On pourra peut-être envisager l’opération la semaine prochaine. D’ici là, je vous conseille le Doliprane, parce que ça va faire mal.
Le dimanche de Pâques, on s’est fait livrer une pizza !
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