Chapitre unique

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L'apprentissage automatique (en anglais machine learning, littéralement « l'apprentissage machine ») ou apprentissage statistique est un champ d'étude de l'intelligence artificielle qui se fonde sur des approches statistiques pour donner aux ordinateurs la capacité d' « apprendre » à partir de données, c'est-à-dire d'améliorer leurs performances à résoudre des tâches sans être explicitement programmés pour chacune.

*****

Le taxi automatique déposa Sofia devant le hall d’entrée puis repartit en silence.

La jeune femme, en combinaison de vol, se présenta au guichet d’accueil. Un scanner tridimensionnel l’examina rapidement et elle présenta son badge d’identification bio numérique.

— Bienvenue lieutenant Marcos, le commandant Bleith vous attend.

La voix de synthèse avait une intonation sensuelle. Le plan du bâtiment s’afficha.

— Merci, je connais le chemin

— Je vous souhaite une bonne journée.

Le lieutenant Marcos se dirigea vers le lieu de son rendez-vous, un petit sac de voyage à la main.

Arrivée devant la porte, elle entra sans frapper.

Un homme en uniforme d’officier des Forces Aériennes l’attendait et l’invita à se mettre à l’aise.

— Bonjour Sofia, je suis heureux que tu aies pu te libérer cet après-midi.

— Ça a été un peu tendu pour les horaires, il n’y avait plus de navette rapide disponible, j’ai dû prendre un vol régulier et je n’ai pas eu le temps de me changer.

— Veux-tu boire quelque chose ?

— Est-ce qu’il te reste un peu de ce vrai whisky, d’avant la Crise ?

— Oui, j’ai pu en conserver quelques bouteilles, cachées dans une cave, avant les saisies.

Après s’être délectée de la précieuse liqueur, Sofia passa dans une petite pièce attenante.

— Je ne vais pas rester dans cette tenue.

Quelques minutes plus tard, elle revenait vêtue uniquement d’une combinaison en textile très fin et transparent, collant totalement à la peau. Un très fin réseau de fils courait sur l’ensemble de la surface, avec une densité plus forte autour des seins, des fesses et du pubis.

L’anatomie parfaite de la jeune femme était tout à fait perceptible sous cette membrane.

Ses seins, petits et fermes, aux tétons bien marqués tout comme les formes nettes des deux lèvres charnues sous son pubis totalement lisse étaient offertes sans pudeur aux yeux du commandant.

— Je suis prête, on y a va ?

— Je te suis.

Bleith admira le doux balancement des fesses qui se dirigeaient vers un grand fauteuil aux formes anatomiques. La jeune femme y prit place, s’installant confortablement, les jambes légèrement écartées.

L’officier prît place juste à côté, une console rappelant l’instrumentation d’un dentiste du 21e siècle à portée de sa main droite.

— C’est bon, tu te sens bien ?

— Je suis prête.

Bleith effleura un écran tactile. La lumière changea pour créer une ambiance agréable, un hologramme se forma à la place des murs, représentant une plage de sable, des palmiers se balançant doucement en arrière-plan. Un courant d’air tiède parcourut la pièce, apportant des senteurs tropicales. Une musique envoûtante se superposa au bruit du vent et des vagues.

L’homme enfila un gant fait d’une matière semblable à celle de la combinaison de Sofia.

Il appuya sur une autre zone de l’écran et deux petits voyants bleus, un sur le gant, l’autre sur le col de la combinaison, clignotèrent quelques secondes avant de rester allumés, fixes.

— Synchronisation active.

L’officier approcha doucement sa main gantée du corps de la jeune femme et commença à la caresser.

Sur l’écran plusieurs courbes s’animèrent suivant la pression sur la peau et la vitesse du déplacement.

Quand la main effleura le sein de Sofia, le téton gonfla de façon bien visible sous la combinaison, et sur l’écran, sur la silhouette dessinée de la jeune femme, la zone passa du vert au rouge.

— Tout va bien ?

— Continue s’il te plaît.

De sa main gantée, Bleith accentua la pression sur le sein, se concentrant sur la pointe qu’il fit rouler doucement sous ses doigts.

Les courbes s’affolèrent un moment avant de se stabiliser à un niveau plus élevé.

La main du commandant descendit lentement, entre les seins d’abord, puis vers le bas du ventre de Sofia. Les courbes évoluaient en même temps que les frissons sur la peau.

Lorsque les doigts parcoururent la fente entre les deux lèvres, Le corps de Sofia se cambra imperceptiblement pour l’homme mais sur l’écran, le rythme cardiaque monta subitement.

La heat map passa du rouge au jaune doré.

L’officier insista doucement et le fin tissu laissa son doigt ganté s’insinuer pour rechercher le bouton dissimulé sous les plis.

Sofia écarta doucement les cuisses pour s’offrir à l’intrus, gémissant doucement sous la délicieuse caresse.

Bleith jeta un coup d’œil rapide à la console. Tout se passait comme prévu.

Il poussa ses doigts un peu plus profond, recherchant la zone un peu plus rugueuse, comme une langue de chat.

Sofia ondulait, enserrant les doigts inquisiteurs dans son fourreau humide.

L’officier retira ses doigts et son gant, interrompant la séquence depuis la console.

— Maintenant c’est à toi de jouer.

Il tendit à la jeune femme un objet reproduisant la forme d’un penis en érection qu’il coupla au système.

— Tu sais comment l’utiliser ?

— Bien sur. Regarde !

Sofia prit le cyberpenis des mains de Bleith.

— Laisse-moi recalibrer la chaîne d’enregistrement. Voilà c’est bon.

Sofia introduisit délicatement l’instrument en elle et le fit aller et venir en douceur.

L’écran affichait plusieurs courbes superposées, corrélant le mouvement, la fréquence de vibration et les paramètres vitaux de la jeune cobaye.

Après quelques minutes, les courbes s’emballèrent. Le rythme cardiaque, la température corporelle de la zone stimulée et l’EEG affichèrent des valeurs extrêmes.

Le corps de Sofia se cambra dans l’orgasme.

Bleith attendit quelques secondes avant de mettre fin à l’enregistrement.

— Je crois que c’est bon, je peux lancer l’analyse puis je rejoue la séquence.

— Ça peut attendre un peu. Le but est atteint, non ?

La jeune femme se redressa, fit glisser la combinaison sur son corps fuselé et vint s’asseoir sur les genoux de l’officier.

— Il nous reste le protocole S-2 à tester.

— Qu’est-ce que ce protocole S-2 ?

— Sexe anal et sodomie.

— D’accord pour le S-2, mais je veux que tu me prennes, toi, ici, sans rien enregistrer.

Sofia glissa sa main sur la console. La plage disparut, la musique cessa, les écrans devinrent noirs.

— Baise-moi ! maintenant.

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