La Rose
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De l’aube naquit la rose,
Flamboyante de beauté et rougeoyante de pureté,
Scintillante déesse de toute choses,
Qu’aucun n’aimera jamais assez.
Bientôt viendra la délivrance,
Lentement la mort reprend sa danse,
De l’enfer naquit le feu,
Chassant la fleur bénie des cieux.
Dans une gerbe la rose se fane,
Rendant à l’aurore sa pureté infinie,
Rien n’entrave la sérénité des flammes,
Brûlants frissons de qui s’en va la vie.
La faucheuse l’emporte sous sa cape,
L’éternel a donné, l’éternel a repris,
Danses maudites auxquelles nul ne réchappe,
Ainsi s’en vient la mort, ainsi s’en va la vie.

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