Loser
Une minute de lecture
On sait quand coule le souffle du doute,
Quand les cons sifflent et les bières s’éclusent,
Les muses se sont tues et le crâne moisi,
Sous la férule des affres de démons persistants,
L’échine se tasse sur l’instant, d’échecs cuisants,
Sachant sécher les larmes qui vont couler,
Chassant les brumes qu’elles ont formées,
Le bout du tunnel est proche un instant illusoire,
Et je ne retombe pas aussi bas,
Pas à pas reconstruire sur ces bases frivoles,
Solides quand tout ne s’écroule pas,
Finalement les cadres importent plus que les murs,
Des tableaux ternis par la vie, des échos balayés par le temps,
Ces instants volés à l’oubli sont nos dernières compagnes,
Vacillant avec nous sur le fil du néant.

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