Ma Muse
1
Petit bout de femme exprime sa force et sa nature,
Entière et sensuelle ne triche pas mais s’amuse,
À jouer les muses, sans perfidie, juste pour plaire,
Pleine d’elle-même elle s’enquière de sa vie,
Sans désinvolture assouvit ses envies.
2
En attendant la sonnerie de ma belle inconnue ;
Un frémissement noue mon ventre repu ;
Est-ce le lard ou le cochon ?
L’appréhension ou l’excitation ?
Face à la situation, je réponds :
Thé, cigarette et musique frénétique.
J’arpente ma cellule de milliers de kilomètres ;
Projette mon esprit sur tous ses faits et gestes ;
Le temps passe et le nôtre rétrécit ;
Elle ailleurs et moi ici ;
La rage et la blase guettent mes dispositions ;
Si elle n’arrive pas mes inspirations s’arrêteront…
Connerie de sonnerie ! Retentis !
3
J’embrase ton regard d’une promesse d’étreinte,
Mon souffle appelle ton âme de ses chants silencieux,
Tu t’abandonnes d’un baisé voluptueux ;
J’escalade tes monts sous la pluie de tes caresses, dévale la cascade soyeuse de ta peau, rencontre l’ardente forêt de tes désirs ;
Le feu y palpite d’un frisson d’envie, et comme mes doigts la parcourent, s’ouvre l’abîme de plaisirs exquis ;
Doucement, je plonge cueillir la fleur de cette nuit, elle s’épanouit au son de ton chant céleste, révèle à moi le chemin d’une voie lactée ;
Agrippé à tes hanches je chevauche sous ta lune, les sens se noient dans la sueur de notre passion, puis, aussi légers qu’une plume nous nous envolons ;
Notre course ardente s’élève en osmose, nos corps se lient et nos cœurs se dévoilent, explosent dans le ciel en des milliers d’étoiles.

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