Chapitre 20

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Sur ces entrefaites, nous finissons le repas (délicieux soit dit en passant) et suivons nos hôtes dans un grand garage où sont alignées six voitures de grand luxe. Pierre-Jean se met au volant d'une Tesla et nous emmène vers un charmant petit village typique de la région. Le manque d'éclairage nocturne ne nous permet pas d'en admirer toute la beauté, mais nous profitons d'une promenade agréable le long du port et des ruelles qui forment un vrai labyrinthe (normal vous me direz, la Crête n'étant pas si loin). Nous marchons tout en refaisant le monde, avec nos deux amis.

Il faut avouer que Pierre-Jean quand il sort de son personnage de séducteur sûr de lui se révèle être très spirituel. Il provoque de nombreuses fois nos éclats de rires, tout en nous apprenant à mieux connaître la région. On sent qu'il est très cultivé, mais il ne s'en sert pas pour rabaisser les autres. Il est tellement nature qu'il est difficile de rester en colère contre lui. Et pourtant il m'a montré son autre facette, ce qui n'est pas le cas de Chloé. Je ne peux malgré moi m'empêcher de me sentir admiratif, je sais qu'il s'agit toujours pour lui de séduire, mais il a du savoir faire l'animal. Malgré tout, je suis rassuré en sentant le corps de ma belle pressé amoureusement contre moi. Elle ne me lâche pas d'un pouce, comme s'il lui était impossible de se décoller. Cynthia est elle un peu plus en retrait, mais elle participe elle aussi de bon cœur à la conversation, n'hésitant pas à nous faire part d'anecdotes ridiculisant son homme à l'occasion, ce qu'il prend toujours avec le sourire, tout en la taquinant en retour.

Nous finissons par arriver sur une petite plage un peu à l'écart du village. Elle est déserte vu l'heure tardive. Même si la température extérieure est encore très clémente. C'est alors que Cynthia propose :

-Ça vous dit un bain de minuit ?

Chloé lui répond :

-Je t'aurais bien dit oui, mais on a ni maillot, ni serviette.

-Je t'ai dit un bain de minuit, tu sais ce que ça veut dire non ?

-Tu veux dire à poil ? Tu n'as pas peur que les gens du coin soient choqués ?

-Non pas du tout, à l'heure là il n'y a jamais personne qui vient et puis nous sommes connus ici. Pierre-Jean vient depuis qu'il est tout petit. Au pire, ce sera un petit vieux ou un jeune puceau dont nous éclaireront la journée. Mais il n'y a vraiment aucun risque. De toute façon, vous faites ce que vous voulez, mais moi, j'ai envie de me baigner. Qui m'aime me suive.

Et sans plus de cérémonie, la jeune asiatique se déshabille et sans demander son reste, se précipite à l'eau, la clarté de la lune éclairant son joli derrière. Pierre-Jean nous dit alors :

-Bon comme je l'aime je dois la suivre, mais ne vous sentez pas obligé de faire comme nous. Si vous préférez faire un tour, nous nous retrouvons ici tout à l'heure.

Et il imite sa compagne se débarrassant très vite de ses vêtements, il nous expose une nouvelle fois sa virilité sans aucune timidité et part rejoindre sa compagne dans l'eau. Je m'aperçois que Chloé ne peut s'empêcher de laisser son regard parcourir la silhouette qui s'éloigne vers Mare Nostrum.

Je l'interrompt dans sa rêverie en lui demandant :

-Qu'est ce qu'on fait, on y va, ou on continue la balade.

-Je crois que j'ai bien envie de profiter de la fraicheur de l'eau, mais le dernier qui y arrive a un gage !!!

Puis me prenant par surprise, avec un grand éclat de rire, elle se débarrasse très vite de ses claquettes, fait glisser sa robe le long de son corps, enlève ses sous-vêtements et part à son tour en courant vers la mer. Pendant ce temps, je mets plus de temps à quitter mes habits, il faut dire que j'ai mis des chaussures à lacets et que mon pantalon est plus difficile à faire glisser que sa robe. Heureusement, je cours plus vite qu'elle et commence à la rattraper rapidement. J'en profite pour admirer son corps nu éclairé par la clarté lunaire. Malheureusement, nous ne sommes pas sur les côtes de la Manche à marée basse et la longueur de la plage est donc limitée. Si bien que peu de temps avant que je la rejoigne, les pieds de ma douce atteignent les premières vagues. Elle se retourne alors vers moi en criant :

-J'ai gagné c'est toi qui aura un gage.

-C'est pas du jeu, tu es partie avant moi et en plus je n'avais même pas dit que j'étais d'accord.

-Tut tut tut monsieur le mauvais joueur, tu n'as pas dit non plus que tu n'étais pas d'accord et qui ne dit mot consent, donc tu auras un gage. Demain tu devras être mon serviteur pour la journée.

-Non c'est trop long, trouve un autre gage.

-Ok alors tu vas devoir répondre à toutes mes sollicitations d'ordre sexuelle demain, mais tu auras interdiction d'éjaculer tant que je ne t'en aurai pas donné l'autorisation.

Mais qu'est ce que c'est que ce gage !! Chloé ne m'a pas habitué à ça En même temps cela peut-être marrant. Ça va m'obliger à travailler sur mon self-control. Je me rends également compte que les deux gages qu'elle m'a proposé repose sur une forme de maîtrise vis à vis de moi. Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec ce que nous avons vécu. Je me dis qu'après tout si cela lui permet d'être mieux, pourquoi pas ? Je n'ai rien à y perdre, même si connaissant son côté taquin, je risque d'expérimenter pas mal de frustration.

-C'est d'accord, mais pour mieux appréhender la journée de demain, je pense qu'un dernier câlin maintenant m'aiderait à mieux dormir, qu'en penses-tu ?

-Ici, mais nous ne sommes pas seuls.

-Je ne crois pas que PJ et Cynthia seraient dérangés par le spectacle que nous pourrions leur donner. Et de toute façon, je crois qu'ils sont déjà bien occupé.

En effet le jeune couple qui était arrivé un peu avant nous dans l'eau, n'avait pas perdu de temps. Le faible éclairage de la lune permettait de deviner une seule silhouette, mélange des deux corps entrelacés. Seul leur torse dépassait de l'eau, mais les mouvements saccadés qui agitaient la poitrine de Cynthia ne laissait pas de doute sur l'activité qui les occupait. Chloé laissa échapper une remarque mi-amusée mi-choquée :

-Je ne devrai pas être surprise, mais je le suis quand-même, ils n'ont vraiment pas de limites.

-Et tu n'as pas envie de les imiter ?

-Je dois dire que de sentir ton corps nu contre moi ne me laisse pas indifférente. Mais à sentir une certaine raideur, je crois que c'est la même chose pour toi.

-Moi j'ai envie de toi depuis que je t'ai massé sur le bateau. Donc là quand je t'ai vu te déshabiller, je peux te dire que les idées me sont venues à une vitesse.

-Ah bon, j'ignorais que le fait de voir mes fesses te stimulait à ce point. Tu devrais y être habitué pourtant.

Me dit-elle d'un ton moqueur.

-J'espère ne jamais me lassé de la vision de ton petit cul, ni d'ailleurs de celle de ceux là.

Joignant le geste à la parole, j'empaume un de ses seins et commence à le caresser sans plus de cérémonie. De son côté Chloé ne reste pas inactive, elle passe sa main sur mon ventre et descend jusqu'à atteindre mon sexe qu'elle enserre de ses doigts. Ne voulant pas être en reste tout en continuant mes caresses sur sa poitrine, je fais glisser ma main gauche sur son dos, passe sur son joli postérieur et finis par la plaquer sur sa fente qui s'ouvre très facilement sous la pression combinée de mon majeur et mon index. Dans un souffle Chloé m'exprime son plaisir.

Elle se décolle alors de moi, comme pour fuir la jouissance que je veux lui procurer. Je la vois prendre son souffle, alors qu'elle pose ses deux mains sur mon arrière-train. Puis elle fait disparaître son corps dans l'eau opaque sous le ciel nocturne. Presque immédiatement je sens ses lèvres venir se poser sur mon pénis et descendre le long de mon appendice érigé.

La sensation est divine et se prolonge pendant une trentaine de secondes, avant que ma belle naïade émerge de l'onde pour reprendre son souffle. Il est hors de question que je ne lui rende pas la pareille. Je me saisis de ses jambes et m'immerge à mon tour dans l'eau. Je cherche à taton son mont de Vénus et y pose ma langue, la faisant glisser le long de sa fente que j'imagine dégoulinante de cyprine (même si la seule saveur que je sens dans ma bouche est celui du sel). Je remonte jusqu'à son bouton d'amour sur lequel je viens darder mon organe du goût et je commence à le lécher, l'aspirer, le ventouser, tel un tentacule qui sortirait de ma bouche. Malheureusement, je viens rapidement à manquer d'air. Frustré, je ne veux pas m'arrêter comme ça. Alors que mon visage remonte pour reprendre ma dose d'oxygène, je soulève mes bras pour surélever le bassin de ma chérie. Elle pousse un cri de surprise alors que son corps part en arrière, mais je profite de la poussée d'Archimède pour la stabiliser en faisant glisser mes poignets le long de son dos et reprend le travail que j'avais entamé en immersion.

Les cris qui s'échappent de sa gorge sont maintenant aussi sonore que ceux que laissent échapper Cynthia à quelques mètres de nous. Je sens à leur intensité que Chloé approche de l'orgasme. Mais ma belle a manifestement une autre ambition, elle se met à battre ses membres pour échapper à l'emprise de ma bouche et s'éloigne en nageant de moi. Elle décrit un petit cercle et revient me sauter dans les bras, sa poitrine s'écrasant contre mon torse, tandis qu'elle encercle mon bassin de ses jambes de gazelle. Elle se met alors à frotter sa vulve le long de mon bas ventre, jusqu'au moment où je ne tiens plus et dirige mon sexe vers son puit d'amour afin de le faire rentrer sans plus attendre. Il faut croire que mon activité préalable a porté ses fruits, car je ne sens aucun spasme de douleur chez elle.

Au contraire, elle profite de notre immersion dans le milieu marin et de notre semi affranchissement de la gravité, pour amplifier les mouvements de son corps le long de ma hampe à un rythme qui devient aussi frénétique que les cris qui sortent de sa bouche. J'entends comme en écho les gémissements de Cynthia lui répondre en crescendo à une courte distance. Cette double stimulation auditive me met dans tous mes états, j'accompagne de moi-même les ondulations de ma belle, m'enfonçant le plus profondément possible. Mais je sens que si je ne ralentis pas le tempo, le point de non retour sera vite atteint. Dans un effort mental digne d'un maître zen, je réussis à me contenir afin de repousser mon orgasme pour encore un petit temps. Du moins le pensai-je, car c'était sans compter sur ma compagne qui se met à contracter et relâcher son vagin. C'est comme si son fourreau soyeux venait me masser le pénis de l'intérieur.

Je ne peux plus alors retenir mon éjaculation et explose dans un râle audible au moins jusqu'au continent. Chloé m'embrasse alors tendrement et me murmure d'un ton moqueur :

-J'ai gagné

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