Chapitre 37

21 minutes de lecture

Point de vue Chloé :

Surpris, il a un geste de recul, mais il se ravise tout de suite sans me laisser le temps de gamberger et s’empare de ma bouche pour y poser la sienne. Le temps s’arrête pendant que nous commençons à découvrir nos corps respectifs. Ses mains glissent le long du mien, s’engouffrant dans les ouvertures de ma robe, passant de mon dos à mes seins, descendant pour se poser sur mes fesses. Il s’attarde un moment dessus en découvrant le rosebud que j’avais glissé en moi avant de partir afin d’être prête pour le moment que je voulais passer avec Thomas et Cynthia. De mon côté je ne reste pas inactive, j’explore son corps à travers son costume. J’adore sentir la fermeté de son torse, les tablettes de chocolat qui se dessinent sur son ventre, son postérieur musclé. Il est vraiment bien foutu. Après quelques minutes de découverte sensuelle, mon excitation est à son comble.

J’avais déjà bien conscience de la tension sexuelle qui existait entre nous deux. Mais jusqu’ici je m’étais toujours attachée à dresser un mur pour qu’elle ne reste que cela. La décision de Thomas a emporté toute retenue chez moi, je suis maintenant totalement prête à y céder. Si lui en profite il n’y a pas de raisons pour que je n’en fasse pas de même. J’en suis à ce stade de mes réflexions lorsque PJ s’écarte légèrement de moi. Son regard concupiscent me fait fondre. Il s’adresse alors à moi :

-Avant que nous atteignons un point de non-retour, je veux être sûr. C’est bien ce que tu veux ? Je ne voudrais pas que tu te dises ensuite que j’ai profité de la situation.

-Ecoute, dans d’autres circonstances je n’aurais jamais embrassé un autre homme que Thomas. C’est lui qui a fait le choix qui me mène dans tes bras. Je ne sais pas si je serais capable de lui pardonner. Mais c’est toi qui a raison. Si mon couple est fini, il vaut mieux que j’en profite plutôt que me morfondre dans mon coin. Et si nous sommes capables de recoller les morceaux, au moins nous serons sur un pied d’égalité. Maintenant si j’ai répondu à ta question montre-moi que la description que Cynthia m’a faite de toi n’est pas usurpée.

Je m’écarte alors de lui et fais glisser ma robe le long de mon corps me retrouvant totalement nue. De son côté PJ en fait de même, bien qu’il lui faille un peu plus de temps que moi pour se débarrasser de ses habits. Enfin il finit par révéler à mon regard admirateur ce corps que j’ai déjà pu parcourir des yeux lors de nos baignades naturistes. Mais là c’est différent. Alors qu’auparavant je le regardais comme j’aurais pu le faire d’une gravure de mode, maintenant, je suis bien décidé à profiter de chaque centimètre carré de celui-ci. Je me rapproche à nouveau de lui et nous reprenons nos baisers sans qu’un rempart de tissu ne viennent s’interposer entre nos deux désirs.

Je sens son sexe totalement érigé glisser entre nos deux ventres. Je pose ma main dessus et vient l’enserrer. J’arrive à peine à en faire le tour. Du bout des doigts je viens titiller sa turgescence, provoquant des contractions de son abdomen. Ses mains à lui explorent pour l’une ma poitrine et pour l’autre mes fesses. Ses caresses me provoquent des frissons, je me sens presque fiévreuse. Non c’est exactement cela, je suis fiévreuse, mais de désir. Entre ses mains, sa bouche et le reste de son corps qui se frotte contre moi, j’ai l’impression que chaque centimètre carré de ma peau est stimulé.

Soudain il pose ses deux mains sur mes cuisses et me soulève délicatement et sans aucun effort dans ses bras. J’ai un mouvement de surprise et passe mes bras autour de son cou pour éviter de tomber, écrasant mes seins contre son torse. Je sens sa hampe qui frotte contre mes lèvres déjà toutes humides. Pas un seul instant il n’a cessé de m’embrasser. Il se dirige alors en me portant vers la table de billard où il me dépose doucement sur le dos, les fesses posées sur le rebord. La position a beau être un peu inconfortable à ce moment-là je n’en ai cure, je reste alanguie, les jambes pendant dans le vide. PJ désigne alors le jouet dans mon rectum :

-Je ne te pensais pas si coquine. Tu permets que je libère la place ?

J’ai un moment de panique qui doit se lire dans mes yeux. Il ne compte quand même pas me prendre par là sans aucun préliminaire. Mais il me rassure immédiatement.

-C’est juste que je préfère passer ma langue sur ta peau plutôt que sur un morceau de plastique.

Je hoche la tête pour lui donner mon approbation. Il se saisit de mes jambes l’une après l’autre et les pose sur ses épaules, soulageant la cambrure de mon dos générée par la position dans laquelle je suis installée. Sa main vient se poser sur mon postérieur rebondi, le caresse doucement, jusqu’à ce que de ses doigts il vienne saisir l’objet qui obstrue mon petit trou depuis quelques heures. Doucement il tire alors dessus, stimulant cette zone si délicate. Je sens la pression interne se déplacer lentement dans mon conduit jusqu’à ce qu’il expulse le plug, en faisant échapper un soupir de ma gorge. Il le laisse tomber par terre et attrape ma jambe droite de sa main, venant poser ses lèvres sur ma cheville. Il commence à la bisouiller, amorçant un mouvement descendant le long de mon mollet. Son autre main se saisit de ma jambe gauche pour la soutenir, alors que ses lèvres ont maintenant atteint ma cuisse.

Il continue son mouvement descendant se rapprochant de plus en plus de mon pubis. Ses bras à semi dressés en l’air servant de trépied à mes gambettes. Enfin sa bouche vient se poser délicatement sur ma perle d’amour y déposant un doux baiser, avant d’y faire darder sa langue provoquant une décharge électrique qui se répand dans tous mon corps. Il commence alors à me lécher sur toute la longueur de ma fente, venant écarter les lèvres pour gouter la liqueur intime qui s’en échappe, revenant à mon clitoris pour l’aspirer, le lécher, le titiller. Il se met ensuite à descendre plus bas, venant poser sa langue sur mon petit trou l’y enfonçant comme un petit sexe. Les sensations qu’il me procure sont divines, je n’ai qu’à savourer ce moment d’extase sans rien avoir d’autre à faire que de lui manifester mon plaisir par mes petits cris incontrôlables. Il relâche ma jambe gauche et passe son bras autour pour venir pincer mon clitoris entre son pouce et son index. La double stimulation est sur le point de m’achever, je suis sur le point de jouir, la vague de plaisir commence à monter en moi, quand soudain PJ s’arrête et se redresse me laissant pantelante et frustrée.

-N’allons pas trop vite, je veux te donner l’orgasme le plus mémorable de ta vie. A ton tour de t’occuper de moi.

Il me laisse allongée sur le billard, les jambes pendantes dans le vide et va s’affaler dans le canapé. Je me redresse. Son pieu de chair dressé vers le plafond ne semble attendre que moi. Il veut s’amuser à ça, très bien !!! Je suis joueuse moi aussi. Il va voir ce qu’il va voir. Je m’étire comme une chatte en chaleur et me met à quatre pattes pour me rapprocher de lui doucement. J’aime la convoitise que je lis dans ses yeux. Lorsque j’arrive au niveau de ses jambes, je prends appui sur ses genoux et fait glisser mon corps le long du sien. Je sens sa queue se faufiler entre mes seins, mais je continue ma course pour venir déguster mes sécrétions intimes qui ont humecté ses lèvres. Après quelques secondes de ce baiser salé, je redescends et vient poser les miennes sur son gland volumineux. Dans un premier temps je me contente de l’effleurer de petits bisous n’y restant que quelques microsecondes à chaque fois. Puis je commence à y poser la langue m’amusant à le lipper sur toute sa surface. Pendant ce temps de la main droite, je viens lui caresser les testicules, avant de venir entourer sa hampe de mes doigts. Mais maintenant, j’ai moi aussi envie de le goûter réellement. Je viens donc entourer sa turgescence de mes lèvres et doucement fait rentrer son sexe dans ma bouche.

Dire qu’il n’y a pas si longtemps, c’était une pratique que je refusais à Thomas, maintenant j'ai appris à l'apprécier. C'est tellement kiffant de sentir que c'est moi qui maîtrise le plaisir de mon partenaire. En tout cas PJ semble apprécier il pose sa main sur ma chevelure et la caresse doucement. Je penche légèrement ma tête en arrière pour pouvoir croiser son regard. Il sourit, ma petite gâterie semble lui faire de l'effet. Ma bouche monte et descend sur son membre, pendant que ma main en fait de même. Ma langue parcourt son gland rendu humide par ma salive. Puis subitement, j'arrête ma fellation pour reprendre mes agaceries en me contentant de l'effleurer à nouveau du bout des lèvres. Comme ça il va comprendre ce que cela fait d'être coupé dans son plaisir. Je veux qu'il me supplie avant de reprendre ma fellation. Cela ne traîne pas, d'une voix implorante il s'adresse à moi :

-C'est bon j'ai compris, arrête si tu veux bien, j'ai l'impression de ne jamais avoir été aussi sensible de là.

Son compliment me ravit. Je consens à entourer à nouveau son pieu de mes lèvres et l'aspire comme une chupa chups (d'un format supérieur il faut bien le dire). J'accélère mes mouvements de tête, j'ai envie de le faire craquer dans ma bouche, curieuse de savoir s'il me préviendra lorsqu'il atteindra le point de non retour. Je suis maintenant totalement obnubilé par ce pénis que je déguste comme une friandise. C'est lui qui me stoppe en saisissant mes joues entre ses mains. Il me regarde tendrement et me dit :

-Il vaut mieux que tu t'arrêtes là pour le moment, je n'ai pas encore envie de jouir.

Une nouvelle fois, je me sens un peu frustrée, je n'avais plus envie de m'arrêter. Mais je comprends qu'il veut passer aux choses sérieuses en le voyant se lever pour aller chercher un préservatif. Avant de l'ouvrir il me demande :

-Habituellement je préfère pratiquer sans, mais j'imagine qu'avec mon style de vie, tu puisses ne pas être totalement rassurée. Je peux juste te dire que mon dernier test était totalement négatif, je l'ai fait juste avant de venir ici et depuis je n'ai couché non protégé qu'avec Cynthia. De ton côté je sais que tu ne l'as fait qu'avec Thomas, donc j'ai confiance. Mais cela dépend de toi. Qu'en dis-tu ?

Ses paroles me plonge en pleine réflexion. D'abord je me mets à réaliser que je vais vraiment coucher avec un autre que Thomas pour la première fois. Cela fait revenir toutes mes appréhensions, qu'est ce que je suis en train de faire ? Je n'apprécierais pas qu'il en fasse de même, alors pourquoi je me comporte comme ça ? C'est là que, ce que je cherchais à occulter revient percuter mon esprit. Thomas est en train de faire la même chose avec une autre ! Le chagrin réinvestit mon cœur. Cela doit se lire sur mon visage, car Pierre-Jean me demande :

-Mais peut-être préfères-tu que l'on s'arrête là. Je comprendrais tout à fait, c'est sûrement trop tôt pour toi.

Sa prévenance me rassure et me recentre sur le moment présent. Et puis pour ma part, le point de non retour est déjà franchi des deux côtés. En ce qui concerne sa question initiale, je ne le vois pas comme quelqu'un prêt à prendre des risques inutiles. C'est pourquoi je lui répond :

-Non, vas-y et comme toi je préfère sans. Je vais te faire confiance et j'ai un implant, donc aucun risque de grossesse. Viens !

Je m'allonge sur le canapé attendant fiévreusement qu'il se dirige vers moi. Il se glisse entre mes jambes léchouillant au passage ma fente toujours bien humide. Je me sens à nouveau nerveuse comme si c'était ma première fois. Et en un sens c'est bien le cas. Je n'ai jamais connu quelqu'un d'autre que mon chéri (même avec ce qu'il se passe, je n'arrive pas à le désigner autrement), est-ce que cela va être aussi bien ? Vais-je avoir mal, avec son calibre plus important ? Va-t-il aimer, il a tellement plus d'expérience ?

Peut-être sent-il mes appréhensions, car pour l'instant il se contente de parcourir mon corps de ses lèvres, comme s'il voulait l'explorer dans ses moindres recoins, faisant petit à petit revenir mon excitation qui s'était en partie dissipée. Finalement il vient m'embrasser, je sens son pénis se frotter contre moi, mais il ne semble pas vouloir prendre l'initiative de me pénétrer, il se contente juste de faire glisser sa raideur sur ma fente stimulant par ses petits mouvements mon clitoris, attisant ma libido qui remonte en flèche. Mais j'en veux plus ! Nous n'avons plus quinze ans, j'ai maintenant vraiment envie de le sentir en moi, que son membre vienne investir mon vagin, qu'il s'enfonce dans mes chairs. Je veux qu'il me pénètre. Mais lui se contente toujours de ce frotti-frotta délicieusement agaçant. J'ai presque envie de le repousser pour lui faire comprendre que son petit jeu ne m'amuse plus. Mais mon désir est trop grand pour que je m'interrompe maintenant et je crois qu'il en a bien conscience. C'est donc de moi-même que j'attrape son sexe et le dirige vers le mien que je sens dégoulinant de cyprine. Il me regarde avec un sourire de vainqueur, alors que je sens son gland se poser sur mes lèvres et il se met à pousser du bassin pour venir écarter les chairs de mon minou.

L'intromission délicate se fait beaucoup plus facilement que je l'appréhendais. Il faut croire que tous nos préliminaires ont porté leurs fruits. Je sens sa colonne de chair progresser doucement en direction de mon utérus. La courbure de sa verge amenant son champignon contre ma paroi intérieure, stimulant mon point G. Jusqu'à ce que je sente son pubis venir s'écraser contre le mien. Je ne peux m'empêcher de me dire que ça y est, je suis vraiment en train de tromper Thomas. C'est idiot, car je sais qu'il en fait de même de son côté et puis il y a tout ce que j'ai fait avant. Mais je ne peux empêcher la culpabilité de revenir agresser mon esprit. Heureusement, les sensations de plaisir qui envahissent mon bas-ventre viennent la dissiper petit à petit.

Tout en commençant lentement des va-et-vient, Pierre-Jean attrape mes seins dans ses mains. Il pose régulièrement ses lèvres sur les miennes pour des baisers de plus en plus passionnés. A un moment il se redresse et me regarde longuement avant de me dire :

-Qu''est-ce que tu es belle, j'espère que tu le sais au moins !

Je ne lui réponds pas ou du moins pas de manière intelligible, les mouvements de piston de son pénis faisant monter un plaisir incontrôlable. Il alterne les phases de douceur sur un rythme lent avec les moments saccadés où je me sens baisée comme jamais. Ce qui est sûr c'est que Cynthia n'a pas menti, il sait y faire, d'autant plus que ses mains et sa bouche ne restent pas inactives, explorant méthodiquement la partie supérieure de mon corps.

Les cris qui s'échappent de ma bouche montent crescendo dans l'intensité sonore, indiquant à mon partenaire l'explosion exponentielle de mes sens. Je suis au bord de l'orgasme quand il se retire brusquement, me laissant une nouvelle fois inassouvie. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper une exclamation reflétant aussi bien ma frustration qu'un début de colère.

-Ne t'avise surtout pas de t'arrêter là !!!

Son sourire sardonique indique qu'il n'a aucune intention de m'obéir. Au contraire il se relève exposant fièrement sa virilité dressée devant moi. Se dirige vers un placard duquel il sort un flacon de lubrifiant qu'il pose sur la table de billard et se retourne vers moi en me disant :

-Si tu en veux plus, il va falloir que tu le demandes mieux que cela.

J'envisage pendant une seconde de me rhabiller et de le laisser là en plan. Mais c'est au dessus de mes forces. Je veux mon orgasme !!! C'est pourquoi je prends sur moi et d'une voix implorante lui répond :

-S'il te plait PJ revient me baiser, j'en ai trop besoin. Ne me laisse pas sans jouir.

-Voilà qui est mieux rejoins-moi, on va changer de position.

Je me lève et me dirige presque en courant vers lui. Lorsque j'arrive à son niveau il m'attrape brusquement par les cuisses, les écarte et me soulève dans ses bras. Puis doucement en me soutenant uniquement à la force de ses bras il me fait redescendre m'empalant sur son bâton de chair, assouvissant à nouveau mes désirs. J'ai l'impression qu'il me prend encore plus profondément qu'auparavant. Il est totalement maître du rythme, maître de mon plaisir, son regard crispé par l'effort me dévisage intensément guettant tous les rictus de désir que je devine s'exprimer sur le mien. Il s'adresse alors à nouveau à moi :

-Tu sembles apprécier la façon dont je te baises, non ? Tu vois que le sexe pour le sexe c'est pas mal non plus. Moi en tout cas j'adore te baiser, j'adore sentir ma bite glisser dans ton vagin, j'aime voir la sueur qui glisse sur ta peau, je veux te donner un orgasme dont tu te rappelleras toute ta vie.

Ses mots me font fondre, mon plaisir s'en trouve décuplé. Je lui réponds d'une vois gémissante :

-Oui c'est trop bon continue à me baiser, tu vas me faire jouir et je veux te sentir expulser ton sperme en moi.

Malgré la position un poil inconfortable, je commence à mieux l'appréhender. Je ne me contente plus de subir ses coups de boutoir, je les accompagne maintenant de mon bassin. Mes fesses venant claquer sur le haut des ses cuisses, à mesure que le rythme devient de plus en plus frénétiques. Nos râles sont quasiment synchronisés. Lorsqu'une nouvelle fois, il stoppe tout et me dépose par terre. Non pas encore une fois !!! Ce coup-là je vais vraiment l'emplafonner !!!

Mais heureusement, sans me laisser aucun répit, il me retourne et me met contre la table de billard, appuyant ses mains sur mes épaules il fait rentrer mon torse en contact avec la feutrine. Puis immédiatement vient m'embrocher de son sexe, reprenant son pilonnage brièvement interrompu. Ses mains viennent s'emparer de mes fesses, les malaxant de toutes ses forces. Subitement une petite claque s'abat sur l'une d'entre elle me prenant totalement par surprise. La sensation n'est pas franchement désagréable plus surprenante qu'autre chose. En temps normal j'aurais sûrement réagi en stoppant tout et en lui en donnant une bonne sur la joue. Mais là prise dans l'euphorie de l'acte, je ne m'en préoccupe pas, une seule chose m'importe, jouir de tout mon corps et lui rendre la pareille. S'il veut que mon orgasme soit mémorable, je veux que le sien soit inoubliable. S'il kiffe de me faire ça, je suis prête à l'accepter. Une deuxième claque suit la première, puis une autre. Je sens une douce chaleur se répandre sur ma fesse. Les sensations n'en sont pas déplaisantes, je commence à m'y habituer.

Pendant ce temps-là son autre main continue à malaxer l'autre côté. La fessée s'arrête aussi brusquement qu'elle avait commencée lorsque je sens son pouce se poser sur ma corolle. Il stoppe alors les mouvements de son bassin, presque machinalement, je prends le relais coulissant de moi même sur son sexe qui reste immobile. Il se saisit du lubrifiant posé à côté, l'ouvre d'une main et fait couler le liquide au creux de mes reins. Je sens alors son pouce forcer l'entrée qui s'était légèrement refermée depuis l'expulsion du plug. La double stimulation de mes orifices me fait échapper un cri strident. Il enfouit de toute sa longueur son doigt et commence à l'agiter pendant quelques secondes pour bien lubrifier mon conduit et pour s'assurer je suppose que je suis bien dilatée.

Je devine quelle sera la suite des évènements. Mais je ne l'appréhende plus maintenant. Au contraire je le désire, j'ai envie de sentir son pieu au fond de mon anus. Rien qu'à l'idée que je vais me faire enculer par lui, je suis sur le point de jouir. Mais comme s'il avait anticipé ma réaction, il fait un pas en arrière, expulsant son pénis de mon vagin et se statufie, les seuls mouvements qui agitent son corps sont les tourbillons que son pouce provoque en moi. Je commence à comprendre sa manière de fonctionner. Je me retourne vers lui et je l'implore à nouveau :

-Vas-y encule moi, je veux sentir ta bite remplacer ton pouce dans mon cul.

Le sourire de vainqueur ne trompe pas. Il m'a maintenant totalement domptée. Je suis sa chose, pour mon plus grand plaisir. Son gland vient se poser sur mon orifice étoilé, y appliquant une délicieuse pression, écartant petit à petit mon fondement pour s'y enfoncer centimètre par centimètre. Je m'attendais à avoir mal. Mais il faut croire que le fait d'avoir préparé mon anus a été utile. Le passage se fait presque naturellement. Lorsque je sens ses cuisses contre les miennes, je devine qu'il s'est enfoncé de tout son long. Ça y est il m'a enculée !!! Rien que de me le dire suffit à me provoquer une décharge de plaisir. Mais son index qui vient se poser sur mon clitoris renforce les vagues de jouissance qui traversent mon corps. Je sens sa colonne de chair qui se met à coulisser dans mon fondement, d’abord doucement pour me laisser le temps de m’y habituer, puis petit à petit il accélère le rythme. Il me perfore de toutes ses forces tout en continuant ses caresses sur mon petit bourgeon de chair et dans ma fente dégoulinante de cyprine. Ses doigts doivent être trempés de mouille, je me sens totalement excitée. Seule existe cette jouissance qui guide mon corps. J’appelle de tous mes vœux l’orgasme qui viendra me libérer. Je viens maintenant à la rencontre de ses coups de boutoirs, m’enculant de moi-même sur son pieu. Il s’en est certainement rendu compte, puisqu’il stoppe ses mouvements et me dit :

-Vas-y encule toi sur moi, montre-moi à quel point tu aimes ça. Je suis sûr que tu peux être encore plus cochonne que ça.

Ses mots libèrent un nouveau verrou en moi. Il veut que je lui montre que j’aime ça il va en avoir pour son argent. Je fais coulisser son anus sur sa queue, me servant de lui comme je le ferai d’un god humain. Mes gémissements incontrôlables rythme le crescendo de plaisir qui me conduit à la petite mort et je finis par atteindre un orgasme dévastateur. Je sens des flots de cyprine s’échapper de ma fente ouverte, mes jambes flageolent, je m’affale sur la table de billard pour éviter de m’écrouler par terre. PJ me laisse quelques secondes pour récupérer, le temps que les tremblements qui agitent mon corps cessent, puis il pose ses deux mains sur mes fesses et reprend un pilonnage rendu encore plus intense par l’arrêt de ses caresses. Il continue à m’exprimer à quel point il apprécie de pénétrer mes fesses, ajoutant que ce serait vraiment dommage que Thomas soit le seul à pouvoir en profiter. En peu de temps il se crispe au plus profond de moi expulsant sa semence dans un râle intense, il effectue encore quelques vas et vient, avant de se retirer, laissant une ouverture béante dont je sens s’égoutter les fruits de sa jouissance.

Je me redresse péniblement, je me sens totalement vidée et en même temps totalement satisfaite. Je ne peux m’empêcher de sourire, qu’est-ce que c’était bon !!! A voir celui qui illumine le visage de PJ, il éprouve sûrement la même chose que moi. Par bravade je lui demande :

-Prêt pour un deuxième round ?

C’est alors qu’une voix s’adresse à nous pour nous ramener instantanément sur terre.

-Non, ça ne va pas être possible. Je vous ai laissé aller au bout de ce que vous faisiez. Mais Thomas est malade et il a besoin de toi Chloé.

Je me tourne vers Cynthia qui se trouve sur le seuil de la porte. Depuis combien de temps est-elle là ? Je vois un rictus de colère déformer son doux visage. Puis progressivement le sens de ses mots pénètre mon cerveau. Thomas malade, mais alors ils n’ont peut-être pas couchés ensemble, qu’est-ce que j’ai fait ? Immédiatement je me rhabille, PJ en fait de même et nous dit :

-Allez-y, je vais ranger et vous rejoindre.

Je me dirige vers Cynthia qui quitte immédiatement les lieux d'un pas pressé. L'inquiétude me saisit. Dès qu'un de mes proches est malade, cela me rappelle lorsque mon père a disparu.

-Comment va Thomas ?

-Que veux-tu que je te dise, il se vide de ses tripes depuis un petit moment. Il a besoin de sa chérie, elle n'est pas là, parce qu'elle s'envoie en l'air avec un autre. Je ne suis pas médecin, mais je pense qu'il n'y a rien de grave.

-Attends c'est quoi ta réflexion. Tu es mal placé pour me faire la leçon. Je ne crois pas que ça te dérange de coucher avec les mecs des autres. C'est bien toi qui a couché avec Thomas en me laissant comme une conne devant une porte fermée.

-Qu'est ce que tu racontes, Thomas est malade depuis que nous étions dans le patio. Je l'ai accompagné pour qu'il aille vomir. En plus je ne t'aurais jamais fait ça, ce n'est pas ce qui était prévu. J'ai une parole moi mademoiselle « fidèle ». Heureusement que je connaissais l'existence de la dépendance, sinon je serais toujours en train de te chercher.

La sincérité de ses mots me percute de plein fouet. Immédiatement un océan de culpabilité m'envahit, bientôt suivit de la terreur la plus intense que j'ai pu éprouver depuis la mort de mon père. Je vais sûrement le perdre lui aussi !!! Je pourrais ne rien lui dire et essayer d'oublier mon erreur, mais il faut que j'arrête mes conneries. Si la situation était inversée je préfèrerais le savoir. Il va falloir que je sois franche et que j'en assume les conséquences. Je me sens totalement dévastée, si je pouvais changer mes choix, je le ferais instantanément. Mais la vie m'a appris qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. Je visualise déjà dans ma tête la colère de Thomas qui me met à la porte de chez nous, puis ma vie sans lui. J'ai l'impression de m'être amputé volontairement d'un de mes membres. Les larmes envahissent mon visage. Je ne peux m'empêcher de m'exclamer à voix haute :

-Je suis trop conne, lorsque j'ai trouvé cette porte close, entendu les bruits qui s'en échappaient, j'étais sûr que vous aviez décidé de me mettre à l'écart. Je pensais qu'il te préférait. Ensuite PJ m'a suggéré de rendre la pareille. J'ai préféré écouter mes pulsions plutôt que la raison. Je suis vraiment trop conne, j'ai tout gaché !!!

Cynthia se tourne vers moi son visage s'est adouci.



-Attends tu as vraiment cru que je couchais avec Thomas sans toi ? Mais je ne t'aurais jamais fait ça ma belle. Ecoute Thomas est trop mal pour s'être rendu compte de quelque chose. Je n'irai pas lui en parler. Tout n'est pas perdu.

-Non mais moi de toute façon je dois le lui dire. Je ne pourrais pas vivre dans le mensonge avec lui, ce n'est pas moi. C'était déjà trop dur de garder le secret pour toi. C''est pour ça que je voulais de ce plan à trois, je le voyais comme une occasion de le lui dire en atténuant les choses. Mais là ce n'est pas possible, il ne l'acceptera pas. Moi en tout cas je ne me pardonnerais pas.

-Comme tu veux. Pose toi juste la question de ce qui lui fera le plus de bien, savoir et peut-être te perdre ou ignorer et rester avec toi. La réponse c'est toi qui l'a. Nous sommes arrivés je l'ai laissé dans cette chambre.

Cette dernière déclaration vient confirmer si j'en avais besoin qu'elle ne me ment pas. Ce n'est pas la même pièce dans laquelle ils sont rentrés tout à l'heure. Nous y pénétrons Thomas git sur le lit le teint blafard, des remugles de gerbe flottent dans la pièce, dans l'immédiat il a besoin que je m'occupe de lui. On verra demain pour la suite. Je me rapproche de lui.

-Thomas comment ça va ?

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