Chapitre 18 (dimanche 27 mars 2022, suite)

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Thomas et Théo, n'avaient pas convenu au préalable de la suite de la soirée, mais c'est sans se consulter que, une fois sortis du restaurant, ils prirent la direction de la résidence étudiante.

– Je sais qu'on avait dit qu'on reprenait les choses depuis le début, mais c'est pas interdit de passer la nuit ensemble dès le premier rendez-vous, si ? demanda Thomas, un sourire espiègle sur les lèvres.

– Moi, je pensais juste te raccompagner, jusque devant ton immeuble, mais si tu insistes, je veux bien monter boire un café. Pour le reste, ça me semble un peu prématuré.

Théo ne tint pas longtemps, avant d'éclater de rire devant la mine déconfite du jeune étudiant.

– Tu verrais ta tête !

– C'est pas bien de se moquer... et puisque c'est comme ça, t'auras même pas à boire !

– OK j'arrête, promis. Mais je veux mon café.

Et c'est en continuant de se chamailler, qu'ils arrivèrent, finalement, devant la porte d'entrée de l'appartement de Thomas.

C'est ce dernier, une fois la porte franchie, qui prit l'initiative du premier rapprochement, attrapant entre ses dents la lèvre supérieure du jeune sommelier. Il continua en lui léchant le cou pour remonter jusqu'à son oreille qu'il mordilla également tout en lui murmurant, qu'il voulait qu'il lui fasse l'amour. Les deux jeunes gens étaient collés l'un à l'autre, et Thomas sentait très bien que son envie était largement partagée. Il glissa sa main dans le pantalon de son amant pour attraper son sexe en érection et faire rouler, doucement, le gland entre ses doigts, provoquant ainsi de long soupir, et de léger gémissement qui se mêlèrent aux siens.

Théo avait bien compris le message, et ses mains avaient entamé le déshabillage de son partenaire. Il le fit reculer de quelques pas, pour finir par l'obliger à s'assoir sur le canapé, et c'est dans cette position qu'il entreprit de lui enlever son pantalon. C'était la première fois qu'il voyait Thomas avec sa prothèse, et il releva la tête pour le regarder dans les yeux, sentant que le moment était important. Il put y lire un peu d'angoisse et d'appréhension. Il lui sourit pour le rassurer, avant de rapidement plonger sa tête entre les jambes de son petit ami. Il mourait d'envie de prendre dans sa bouche le bel engin qu'il devinait à travers le caleçon. Mais il prit son temps. Il commença par le lécher longuement, jusqu'à ce que le tissu blanc en devienne presque transparent. L'humidité maintenait le textile plaqué tout le long du sexe de Thomas, et il prit le temps de se reculer quelques secondes pour profiter de cette vision. Il revint rapidement à la charge, enlevant cette fois le dernier vêtement qui le séparait de l'objet convoité. Sa langue glissa d'abord le long des testicules, entamant une lente remontée jusqu'au bout du gland. Il recommença l'opération plusieurs fois, provoquant des petites plaintes de plaisir à chaque fois qu'il se rapprochait de l'extrémité la plus sensible.

Thomas avait toujours peur de faire mal à son partenaire avec sa prothèse tibiale, et c'est à regret qu'il interrompit Théo dans ses découvertes.

– Théo, Théo !

Ce dernier releva la tête, surpris.

– Je suis désolé mais je préfère l'enlever, ajouta-il d'une voix un peu embarrassée.

– OK, évidemment. Je suis bête. Je t'attends dans ta chambre ?

– Oui, profites-en pour te mettre à l'aise.

Thomas fit un clin d'œil à son ami, et se dirigea vers la salle de bain. Toutes les choses, qui, jusqu'à présent lui avaient paru si compliquées, semblaient devenir tellement simple avec Théo qu'il avait parfois l'impression de rêver. Il profita d'être dans la pièce d'eau pour s'assurer,qu'aucun autre obstacle ne viendrait entraver le délicieux moment qui s'annonçait. Cinq minutes plus tard, il était allongé entre les jambes de son amant, et c'était lui cette fois qui s'appliquait à gouter chaque centimètre carré de la peau de son sexe.

Le jeune sommelier ne réalisa que son pénis était maintenant recouvert d'un préservatif que lorsque Thomas changea de position pour avancer son bassin au-dessus du sien. Inconsciemment, il souleva ses fesses, comme pour essayer d'atteindre plus rapidement la partie convoitée de l'anatomie de son ami. Mais ce dernier avait bien l'intention de rester maitre de l'évolution des choses, et c'est au contraire avec une lenteur toute calculée qu'il s'assit sur son partenaire, laissant le sexe tendu au maximum le pénétrer en douceur. L'opération se répéta plusieurs fois, avec toujours ce même rythme qui rendait fou un Théo qui suppliait son partenaire d'accélérer les choses. Thomas, qui avait également commencé à se branler finit par céder à ses suppliques, et les deux garçons perdirent alors vite le contrôle des choses, jouissant très rapidement et de manière quasi simultanée. Et c'est dans les bras l'un de l'autre qu'ils reprirent leur souffle, avant de rapidement s'endormir.

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