27 novembre 2025
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J'ai parfois l'âme qui pleure, qui hurle, pour ces misères du monde.
Ces brisures de verre qui blessent nos cœurs à chaque pas, chaque avancée dans cette obscurité.
Ce silence de l'esprit et ces cris qui ne font plus suffisamment de bruit.
Il y a souvent des bleus dans les chœurs, ces déchirures qui se taisent, ce spleen qui oppresse ces minutes et ces sombres heures.
Les secondes s'égaient au souvenir d'un heur qui se heurte contre les méandres d'un leurre.
De ce dessin aux milles couleurs, il ne reste que des peurs, des sueurs et des pleurs qui jamais ne se meurent.

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