Variations grostesques en poésie sur l'amour courtois du Chevalier Glouton
Mes yeux ne peuvent que vous dévorer
Oh, vous ! Déesse incarnée.
Je suis l'impie interdit
Vous êtes mon ambroisie
Puissiez-vous honorer
L'orichalque de mon bouclier
Suspendu à vos lèvres
Je reste là, mièvre.
Alors que votre minois
Transcende mes choix
Votre robe, telle un supplice
Est la couleur mise en lice
Mais l'apateia
Est la torpeur des rois
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À vous ma chère vestale
Savez-vous combien j'ai envie de vous ?
C'est dans le temple dédié à la débauche
Que je vous ai vue, la démarche gauche
Et vous êtes là, assise dans ce trou.
Vous êtes la muse, moi le satyre.
Jamais notre bon ami, à la tête du cortège
Ne saura combien je me protège
Mais je meure à chacun de vos rires.
Nox fait de moi votre esclave
Moi qui me morfonds sous le portique.
Je brise mes sermons graves
Alors que vous tressez le pavot prophétique.
Mes visions étaient celles d'un invincible paladin
Mais dans les vapeurs du nectar divin
Je nous ai vus comme un
Plongés aux creux de nos reins.
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