Variations grostesques en poésie sur l'amour courtois du Chevalier Glouton

Une minute de lecture

Mes yeux ne peuvent que vous dévorer

Oh, vous ! Déesse incarnée.


Je suis l'impie interdit

Vous êtes mon ambroisie

Puissiez-vous honorer

L'orichalque de mon bouclier


Suspendu à vos lèvres

Je reste là, mièvre.

Alors que votre minois

Transcende mes choix


Votre robe, telle un supplice

Est la couleur mise en lice

Mais l'apateia

Est la torpeur des rois


****

À vous ma chère vestale


Savez-vous combien j'ai envie de vous ?

C'est dans le temple dédié à la débauche

Que je vous ai vue, la démarche gauche

Et vous êtes là, assise dans ce trou.


Vous êtes la muse, moi le satyre.

Jamais notre bon ami, à la tête du cortège

Ne saura combien je me protège

Mais je meure à chacun de vos rires.


Nox fait de moi votre esclave

Moi qui me morfonds sous le portique.

Je brise mes sermons graves

Alors que vous tressez le pavot prophétique.


Mes visions étaient celles d'un invincible paladin

Mais dans les vapeurs du nectar divin

Je nous ai vus comme un

Plongés aux creux de nos reins.

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