Chants de la folie incandescente du Chevalier Glouton
L’empereur ami des chiens a raison.
Il a raison !
Les regards que je croise
Ceux des putes, ceux des nonnes
Disparaîtront bientôt dans l’infini
Ha ! Nous nous consumons autant que nous consommons
Alors que l’essence et le tabac brûlent !
À cette société que nous incarnons
Nous somme nos propres éfrits
De mes yeux, du sang s’écoule
De ma bouche, sortent les mouches
Gardez vos Belzébuths, je suis au delà
Cave canem, je suis un homme
Qui, comme le temps, cherche la mort
***
La nuit des loups
Nous sommes la meute.
Nous rions, affamés de femmes et d'alcools.
"Venez là qu'on se la colle.
On est pas là pour réciter du Goethe"
Nous avons tout inhalé, tout fumé, tout bu
Mais nous n'avons encore rien vu...
Elle est délicieuse, ramène la petite sœur
Si, bien sûr, elle a assez distillé.
Promis, on ne jouera pas avec son cœur
Sauf si sur mon lit, elle reste allongée.
Bacchanales permanentes.
Sensations grisantes.
Nous devenons fous, ensemble !
Nos mugissements déchirent la nuit
Jusqu'à ce que de peur, Nox s'enfuit
Jusqu'à ce que nos corps tremblent.
À demain mes frères, quel festin !
J'en oublierai mes amours, quel destin...
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