Il était trois fois, des petites filles dansantes près de petits bois enflammés. La moins âgée se nommait Victoria, la seconde Elodie et la dernière Gertride. Elle avait la belle vie, le matin grignotage de glace. L'après-midi danse dans les bois et le soir dîner avec les amis volants.

    Le onze septembre de l'année passée, Gertride décida de lâcher ses compagnonnes. Elle désirait vivre  loin de la forêt enchantée.  Après des semaines de trajet, elle entra dans la grande ville. Son regard s'émerveilla. Les bâtiments grands comme les montagnes, l'éclairage brillant de mille flammes rendirent la Gertride sans vision. La faim se faisant ressentir, Gertride rentre dans l'établissement style fast-food et commande à boire et de la viande entre des tranches de pains. Après s'être rassasiée, elle se dirige vers la maison de danse. 

    Alphonso repère la demoiselle et l'accoste. Il promet la vie de paradis par l'intermédiaire de médicament. Elle l'avale sans réfléchir, rapidement elle tombe par terre. Son esprit s'envole vers le monde imaginaire. Elle se perd dans les dédales infinis. Elle croise le terrible Tila et lance.

•  Ah Tila !
• Non, je m'en vais là-bas.

    Bon d'accord, je vais me cacher derrière la table. Cette vanne est vraiment périmée et je ne parle même pas de l'histoire sans intérêt. On sent bien l'absence d'idée. Ecrivain de pacotille, même pas capable d'écrire la fable de Gertride sans mentionner la lettre interdite. Six cents mots sans la moindre idée cohérente. Bref je m'y remets.

  Pendant la petite parenthèse Gertride et Tila se lièrent d'amitiés avec infinité. La scène est filtrée, trop de choses réservées à des grandes personnes averties. 

    Les mois passèrent, entre Gertride et Tila, l'idylle devient réellement profonde. La demoiselle décide de présenter son homme à ses frangines. Arrivée dans le pays de son enfance, Gertride est ébranlée par le changement. Les colombes ne chantent pas, les fées sont ivrognesses. Victiora et Elodie sont allongées, posées près d'elle cocaïne, héroïne et  margarine. 

    Je l'ai dit, pas d'idée intelligente. Je ne sais même pas comment m'en sortir. Il me reste environ trois cents mots à écrire. Je vais triompher de ce défi pas si simple, même si je dois saboter mon histoire géniale. Enfin dans ma tête elle paraissait sympa.

    Gertride fait appel à des professionnelles de soins. Victoria et Elodie sont déposées dans le centre spécialisé dans les régimes carnivores. Tila en profite, il fait le ménage de printemps, il jette les machins sans intérêt. 

    Pendant ce temps-là à la terre de glace, le petit manchot impérial a froid, il rentre dans son igloo et  se place devant la cheminée. Jovial il fredonne :

• Le papa manchot, le papa manchot, le papa manchot désire faire sa valise.

    A sa sortie de prison, Victoria s'est lancée dans le prêt à porter des personnes n'aimant pas les vêtements. Elodie travaille dans le domaine de la glanderie assistée. Gertride et Tila ont procréé des bébés horriblement laids, les Nations Ralliées ont décidé de les cacher dans les abysses de la terre. Le papa manchot a été chassé par le lapin de la chanson célèbre. Ce petit braconnier avait l'AK-47 dont s'est servi Lee Harvey Oswald dans l'assassinat de George Washington. 

    La moralité de cette histoire :

     Rien ne sert de raconter des conneries afin de relever ce défi dans l’intérêt de montrer la capacité de le faire.

    La moralité secondaire : 

    Il me reste trente mots donc je comble comme il est possible de le faire.

Voilà ce texte bidon est terminé. La prochaine fois ça sera intéressant, sinon je me recycle dans le domaine des maths.