VI
Puisse-t-il qu'une nuit l'orfèvre accepte,
Qu'un jour ocré je m'en délécte.
L'avoir en bouche et qu'Il me noie...
J’ai regardé avec effroi ces étendues de large sable dont certains êtres valsent et créent.
Et même gouté cette chose qui broie qui constitue la chose sacrée. Torrent d’alcool pour m’enivrer…
Pour me bercer.
Elles…
Car quelles soient pourpres ou bien ocrées.
Je les verrais toujours sucrées.
Qu’elles m’ont aimé même sans baisés.
Elle…
Je lui ai dit, mais m’a-t-elle cru ? Sachez qu’en vain elle m’illumine !
Son nom déjà a transparu… Au diable la rime !
Ô toi ma fleur ! Ma douce fleur…
Tout près du sable, très loin du diable.
Aux creux des mains, l’ocre te ceint.
Si ton palais était gouté, alors le sucre ressortirait.
Et si le sucre ainsi gouttait, alors des palais jailliraient.
Tu comprendras donc que du sel, tu en es loin car trop sucrée.
Tu comprendras donc que du ciel, tu en es loin car trop sacré.
Si quand viendra enfin ma fin, que ces jardins me soient offerts.
Ceux de ces Dieux qu’on ne voit qu’une fois. À la naissance, de nos yeux flous et de ces cieux persistants flous, à les cacher de Lucifer.
Ainsi sous l’arbre le plus sacré, son goût me le sera rappelé.
...
Assis sous l’arbre le plus sacré, ainsi soûl grace au fruit sucré.
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