Le réveil

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Au petit matin, le vent soufflait au dehors et l’air s’était bien refroidit, la neige n’allait pas tarder à tomber. Léon remonta les couvertures plus haut et se rendormit. Quand il se réveilla quelques heures plus tard, la neige tombait par petit paquets blanc duveteux, elle venait se poser délicatement sur la petite fenêtre de sa mezzanine, couvrant peu à peu la lumière du jour qui essayait désespérément de passer au travers.

  Léon se retourna contre le dos d’une autre personne couchée à ses côtés. Ouvrant les yeux, il comprit que Ruby n’était plus une renarde et il se rendit compte qu’ils étaient totalement nus. Cela aurait peut-être dû le gêner, la proximité de ce corps chaud contre lui réveillait un désir qu’il avait presque oublié, mais il se sentait bien, c’était là qu’il devait être.

  Il l’enlaça alors dans ses bras, embrassant tendrement son épaule, sentant son odeur animale et vint se frotter doucement contre ses fesses. Ruby, bien réveillée, présenta son cou à ses baisers tout en cambrant son dos, l’invitant à continuer ses caresses. Léon laissa alors ses mains voyager, il cueillit un petit sein rond et pointue, caressant son mamelon saillant, il se pencha pour l’embrasser. Ruby se retourna alors sur le dos en soupirant, glissant ses doigts dans les cheveux de son amant pour le guider toujours plus bas. S’allongeant plus près d’elle, Il s’occupa de son autre mamelon délaissé tandis que sa main descendait lentement, caressant son ventre puis le creux de sa hanche.

  Quand elle arriva enfin sur ses cuisses, Ruby le tira vers sa bouche pour l’embrasser tout en les écartant pour lui laisser plus de place. Léon s’installa alors entre ses jambes, en les caressant il se redressa pour l’admirer. Elle était là, offerte à ses sens, déjà rose de plaisir. Son regard suivit alors le mouvement de ses mains alors que ses doigts commençaient à jouer avec son intimité, embrasant son ventre d’un désir encore plus fort. Il embrassa puis mordilla l’intérieur de ses cuisses et de ses genoux, se dirigeant inexorablement vers son pubis où l’attendait sa fleur secrète, cachée sous une toison fine, déjà humide de désir.

  Il attrapa alors ses jambes derrière les genoux et se pencha pour la goûter. Elle était chaude et douce comme un nectar rare, les petits gémissements qu’elle poussait l’encouragèrent à continuer. La soulevant par les hanches, il embrassa son intimité comme un homme assoiffé, tournant tantôt sa langue autour ou caressant des lèvres son boutons de rose. Glissant un doigt entre ses lèvres il accompagna ses baisers d’un va et vient nonchalant. Très vite les râles de sa belle se transformèrent en cris et les doigts emmêlés dans ses cheveux l’intimèrent d’accélérer la cadence jusqu’à ce que, dans un dernier sursaut, elle s’arc-bouta sur sa jouissance.

  Remontant le long de son ventre, puis de ses seins et de son cou, il l’embrassa alors qu’elle le laissait se glisser en elle. D’abord doux et lents, ses coups de rein s’accélérèrent le poussant à jouir à son tour tandis qu’elle lui mordillait l’oreille.

  Le vent soufflait toujours dehors, plus fort que jamais, mais ni l’un ni l’autre ne pouvait l’entendre car la pièce était remplie par leurs éclats de rires. Les battements de leur cœur, battant à l’unisson pour leur amour naissant, était assourdissant.

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