Chambre 107
-Mais que fais-tu là, Alexis ? s'alarma Agata. Ivaelo est en face.
-Mais te voilà sobre ! se réjouit Monsieur Carreau. Comment se passe le manque ?
-Enfaite, c'est surtout psychologique. Ce n'est pas comme mon conjoint qui tremble. Tu ne veux pas aller le voir d'ailleurs ?
-Non pas tout de suite. Je voulais t'annoncer quelque chose, déclara un Alexis qui hallucinait moins.
-Je t'écoute.
-Eh bien j'ai des sentiments pour toi et je veux faire l'amour avec toi.
-?? Mais Alexis, pourquoi tu ne me l'as jamais exprimé avant. Puis avec Ivaelo, t'imagines comment il réagirait, tel un lion des Balkans.
-Tiens mange ça.
-C'est quoi, se méfiait Agata.
-Ce sont des champis thérapeutiques c'est parfait pour se sevrer des addictions et de la dépression.
Agata hésita et mangea cette drôle de substance.
Cinquante minutes plus tard, ils s'embrassaient et Agata découvrit la position dominée avec consentement. On devinait de l'amour impossible.
Puis une aide-soignante entrait. M.Carreau bondi et poignarda la pauvre dame.
-Maintenant, Agata, je veux que tu m'écoutes.
-Oui ?
-J'ai appris que ton père est le directeur d'Interpol. Et ça, crois-moi, c'est très grave.
Agata explosa de rire, un rire nerveux chargé d'une étrange défiance sous les effets des champis.
Monsieur Carreau se rhabilla, s'assis et sorti sa gourde de whisky.
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