Bouquet final

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Sensuelles, vos mains se font divines
Alors qu'elles se voudraient baladeuses
Glissant le long de ma poitrine voluptueuse.
Excitées, mes tétines se dressent, envieuses.

Accueillantes, vos bouches si coquines
Titilleraient avec gourmandise mon petit bout de sein.
Toutes vos langues s'activeraient avec entrain
Ensorcelées par mes mamelons qui s'exposent
Nouveaux plaisirs s'inviteraient sur mes tétons roses.
Tous, vous pensiez que je vous accorderai cette faveur
Eh bien je suis au regret de vous dire que ce n'est pas l'heure.

Comment puis-je être aussi cruelle ? Je vois à vos langues qui se perdent sur vos lèvres que je vous malmène. Je ne vous ai rien promis. Comme vous me semblez râleurs. Je m'en vois froissée. Pourtant vous êtes toujours ici, à cette heure. Je vous l’accorde, l'attente fut longue. Vous êtes bien courageux, vous en auriez eu largement le temps de fuir. Comment ? Je me moque de vous ? Je n'oserai pas. Appréciez tout de même que je vous expose ma poitrine que vous semblez tous désirer. Si vous saviez comme cela serait agréable de sentir vos bouches se prélasser sur mes tétons, vos dents les mordiller et vos langues les lécher. Pourquoi patienter plus longtemps ? Si je vous libérais, vous pourriez assouvir un de mes désirs les plus chers. Eh bien tout simplement parce que vous êtes trop sages, et que vous souhaitez tous connaître la fin de l'histoire de Psyché. Ah, je vois une étincelle qui scintille dans vos yeux, vous êtes curieux de connaître quel est mon rôle dans cette aventure. Qui sait peut-être qu'une fois le conte terminé, je vous présenterai ma belle amie. Oula, fermez la bouche, vous bavez et je n'ai même pas commencé. Je serai presque jalouse que son nom vous excite plus que la vision de mes seins. Allez suffit, je poursuis et soyez calmes si vous voulez profiter de l'image.


Psyché s'approcha d'Alexis et susurra à son oreille tout en laissant descendre sa main le long de son torse jusqu'à effleurer le bord de sa toison :

  • Tu ne pourras plus te passer de moi par la suite.

Les lèvres de la belle déesse frôlèrent chaque parcelle de peau qu'elles croisèrent jusqu'à se perdre dans les poils de son bas ventre. Le prétendant n'en pouvait plus. Qu'attendait-elle pour plonger sur sa hampe ? La chaleur envahit son corps, ses poils eux se dressèrent. Il ne contrôlait plus rien, mais à bien réfléchir avait-il eu le contrôle à un seul instant ? Si elle continuait à s'approcher, son sexe délivrerait sa semence sans qu'elle n'ait rien à faire. Il voulait résister encore un moment, profiter de chacune des caresses qu'elle prodiguait depuis quelques secondes, ou minutes, il ne savait plus trop. Un nouveau frisson le parcourut, la bouche de la somptueuse créature se posa sur la sienne mais pas seulement.

Une langue gourmande s'empara de son gland. Un doute l'envahit, que se passait-il ? Comment était-ce possible ? Était-il en plein rêve ? Si c'était le cas, pourquoi se réveiller ? Les sensations qui parcouraient son être se décuplaient à chaque mouvement qu’ils ou elles prodiguaient. Le bandeau se détacha, et la vision de ces deux femmes savourant chacune une part de lui firent jaillirent son désir. Il n'avait pu le contenir. Il voulut attraper Psyché avant qu'elle ne disparaisse une nouvelle fois, la supplier de rester auprès de lui pour lui offrir en retour autant qu'il venait de recevoir. La seule image qu'il perçut, fut celle de ses longues mèches qui tombaient en cascade le long de ses reins. Une main ferme l'obligea à s'assoir. Aucun mot ne s'échappa de ses lèvres, seul un long soupir accompagna la route de celle qui entrait dans l'alcôve suivante.


David avait entendu les râles de plaisir s'échappaient au loin, il espérait qu'à son tour il serait le prochain. Il trépignait et ne tenait plus en place. Il se battait contre sa propre impuissance, les mains attachées au fauteuil, elle l'avait ainsi soumis à son bon vouloir. Il rêvait à son tour de pouvoir arracher les liens qu'elles avaient soigneusement resserrés. Il se faisait ses films, il avait besoin d'être celui qui reprendrait en mains le cours de son fantasme. Il réfléchissait à la stratégie qu'il pourrait utiliser quand elle réapparaîtrait. Mais si elle ne venait pas ? Si elle l'abandonnait là, à son propre sort ? S'il n'était qu'un jouet dont elle s'était lassée ? Ou si l'autre avait satisfait au mieux ses envies ?

Ça tournait dans tous les sens sous son crâne, au point que son érection semblait à son tour s'effacer. Il luttait pour que cela soit différent, il se devait d'être à son avantage, si elle réapparaissait. Quitte à être soumis à son bon vouloir. Comment attirer son attention sans la vexer ? Il n’avait jamais su patienter, être celui qui restait assis en attendant son tour. Combien de fois allait-elle encore le frustrer ? Il voulait la détester, la haïr, cela aurait été tellement plus simple. Il en était tout autrement, il la désirait, la vénérait et voulait devenir l’unique homme qui partagerait sa couche. Perdu dans ses pensées, le délicat parfum de la femme sensuelle qui enflammait ses sens vint se glisser dans ses narines, réactivant son pénis qui commençait à fléchir. Elle était si proche et si inaccessible.

Il brassa l’air qui l’entourait, essayant d’attraper une ombre. Ce qu’il ne pouvait voir au travers du bandeau, c’est que madame l’observait en souriant. Puis tout s’accéléra, une main saisit son membre viril qui regagnait en consistance, les va-et-vient s’accéléraient, la pression se faisait plus précise. Et sans pouvoir garder le contrôle, l’explosion se fit bien trop rapidement au goût de l’amant. Les entraves qui le maintenaient au fauteuil cédèrent, le ruban qui cachait ses yeux tomba sur ses genoux. La vision retrouvée, il admira les deux fesses qui s’évaporaient derrière les tentures.


Tom ne savait pas que ses deux compères de cette nuit, venaient enfin d’être délivrés. Dans le lit où elle l’avait installé, le silence tapissait les moindres espaces de sa pensée. Il semblait libre de ses mouvements, seule sa vue était obstruée. Sur les draps, son corps nu apprécié la douceur du tissu, tendre caresse qui paressait sur ses courbes. Il aurait préféré sentir les délicats doigts de sa maitresse, pour l’heure la soie le contentait. Rien ne pressait, l’urgence l’effrayait. Avec le temps, il avait appris à se contrôler. Si elle apparaissait maintenant, il serait comblé.

Si c’était plus tard, il ferrait avec. Si elle décidait de le laisser choir, il accepterait de ne pas avoir été à la hauteur. Son égo de mâle serait meurtri et sa virilité surement piétinée, après tout ce serait ainsi, il s’en fichait. Un sourire s’esquissa sur ses lèvres, ses idées se baladaient dans des univers de plaisirs partagés. Il s’imaginait couché dans l’herbe fraîche, écoutant l’eau ruisseler, le liquide se frayant un chemin au travers de ses doigts. La magie de l’instant le berçait peu à peu. Ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, somnolant entre deux mondes de désirs. L’image prenait vie, des gouttelettes se répandaient sur sa peau, des effluves de lavande se diffusaient dans la pièce.

Un index dessina sa bouche, descendit le long de son menton puis poursuivit sa course pour se perdre sur ses tétons. Une langue suivit le même tracé, des émotions folles s’entrechoquaient en son for intérieur. Il se laissait guider, appréciant les toutes nouvelles attentions que la belle venait lui prodiguait. Son sexe reprit vigueur, il se sentait revivre aux doigtés experts de la femme qui restait invisible à ses yeux. Il pouvait l’imaginer onduler, se souvenant de ses courbes rondes et généreuses. Elle l’avait privé de la vue pour cette soirée, finalement il l’en remerciait parce qu’elle lui procurait bien grand plaisir. Celui-ci se décupla quand il sentit la fraîcheur dans laquelle il se glissait. La déesse le chevauchait à présent sous le regard envieux des deux autres hommes de la soirée qui pouvaient profiter de ce corps à corps sensuel.


Jaloux, Alexis et David voulaient à leur tour découvrir l'intimité de la magnifique femme qui se trémoussait inlassablement sur le corps du troisième. Ils pouvaient enfin apprécier toute ses formes sensuelles et rageaient d'en être privé. Pourquoi lui plutôt qu'eux ? Il était bien fait, point désagréable à regarder, il avait réussi là où ils estimaient avoir échoué. Leurs appétits s’amplifiaient à chaque gémissement abandonné sur la couche. Les deux hommes tentèrent de s’approcher du lit, quand deux mains fermes les tirèrent en arrière. Le cul sur le sol, ils n’osaient plus bouger. Ils comprirent que leur seul espoir de jouir pleinement serait d’accepter leur rôle de voyeur. Psyché s'empara une ultime fois de la hampe de son amant Tom qui sous ses assauts, céda.


Bougresse, quelle parade sur la toile s'expose.
Oh merveilleuse Psyché dépose sur nos corps,
Ultime baiser délivrant plaisir encore et encore.
Quémander, vous aurez privé de ses prouesses.
Unique soirée elle vous a accordé, seule promesse.
Et vous devrez vous contenter de cette caresse
Tatouer à jamais en souvenir sur votre fesse.

Fantasy d'une soirée, celle qui vous priva de la vue
Invitant vos sens à explorer de façon inattendue
Nouvelles perspectives intensément vécues.
Accepter sans regrets et repartez repu
La belle vous a offert une nuit, son seul dû.

Psyché, ma chère et tendre amie, rejoins-nous que je te présente mes prétendants. Ils mouraient d'impatience de voir celle dont je viens de révéler quelques un de ses secrets. Une question leur brûle les lèvres. Regarde les braises que ton épopée vient de réveiller. Je serais curieuse de voir le dragon qu'ils pourraient délivrer. Penses-tu que si je me laisse allez en m'attardant sur tes seins, ils résisteraient encore longtemps ? Nous pourrions les satisfaire et qui sait ainsi leur plaire. Au sourire qui ourle tes lèvres, nul doute que tu serais partante. Je vais réfléchir qui sait, nous pourrions leur raconter la soirée durant laquelle nous avons savouré la peau de l'autre.

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