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Voilà un dépannage qui dérape !
Le repas est silencieux de mon coté. Je suis très dubitatif.
Je me demande sur quel couple de fêlés je suis tombé.

Face à moi, Carole et Guillaume, eux, sont parfaitement à l’aise et s’amusent beaucoup. Il y a une vraie complicité entre eux. Une complicité que je n’avais pas remarquée jusqu’à maintenant.
Et la désagréable sensation d’être celui qui est la cause de leur bonne humeur n’est pas faite pour me décoincer.
Ils essayent bien de m’intégrer dans la conversation mais… non, non. Je n’y suis plus.

A la fin du repas, Guillaume nous laisse.
« Je vous attend à la voiture. Je vais m’intoxiquer un petit peu avant de redémarrer »

Je suis seul avec Carole. Elle me dévisage.
« Vous n’avez pas l’air dans votre assiette, Antoine ? »
« Pas très faim »

« Ce n’est pas ce que je vous ai dit tout à l’heure qui vous a troublé ? »
« Un peu quand même »

« Attendez, Guillaume ne va pas vous violer ! »
« J’espère bien »

Carole avance une main vers mon visage et caresse ma joue.
« Souriez Antoine »

« Vous n’êtes pas jalouse ? »
« Pas le moins du monde. Ça le met de bonne humeur »

« Et vous, vous le trompez ? »
« Je ne suis pas infidèle »
La réponse est curieuse. J’y sens une pirouette. Mais je n’ose pas insister.

Nous nous levons pour regagner la voiture. Comme le matin j’ouvre la porte de la cafétéria pour laisser passer Carole. Je me garde de poser la main sur son épaule cette fois.
Au passage, elle s’arrête à ma hauteur, pose à nouveau une main sur ma joue et elle se met sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur mes lèvres.

Décidément elle a un don pour me surprendre cette nana ! J’en ai le bas du ventre tout ému !

Nous reprenons la route qui est toujours aussi chargée.
Au bout de quelques kilomètres, Guillaume, sur la banquette arrière commence à s’assoupir et il s’installe comme s’il allait passer la nuit !

Carole se tourne vers moi. Un bras dans mon dos en appui sur le siège.
« Vous êtes plus détendu Antoine ? »
« Oui, ça va »

« Pas trop détendu quand même » En disant cela elle avance l’autre bras et vient poser sa main sur mon pantalon, au niveau de mon sexe.
Ainsi positionnée, de profil, elle peut en même temps surveiller Guillaume.

La réaction est instantanée. Ma queue grossit dans mon slip, mais elle est bien à l’étroit.

« A la bonne heure ! Vous voilà dans de meilleures dispositions ! »
Elle parle à voix basse.

Carole déboutonne mon pantalon et descend la fermeture éclair. Le gland apparaît au dessus de l’élastique du slip.
Elle introduit sa main pour extraire mon sexe.

Je vérifie par le rétroviseur l’état de somnolence de Guillaume.

« Vous êtes bien monté, Antoine » Le compliment me va droit au cœur.

Elle me décalotte et rapidement elle vient déposer un baiser sur mon gland.

J’essaye de garder un peu de concentration sur la conduite. Mais je ralentis très sérieusement. Ce n’est pas le moment de faire une imprudence.

Carole commence à me branler. Sa main est douce.
Elle descend le plus qu’elle peut, faisant jaillir le gland à l’extrême.
Elle varie la vitesse.
Elle joue avec ma queue.

La situation m’excite au plus haut point et manifestement Carole a envie de me mener sans tarder à la jouissance.
Éjaculer sur moi, ça va faire un peu désordre mais je ne maîtrise plus la situation !

« Oh, je sens que ça va venir »

Sans doute est-ce le signal que Carole attendait.
Elle se baisse alors, gobe ma queue et me suce rapidement.

Elle me reçoit dans sa bouche et je me mords les lèvres pour ne pas crier.

Sa langue me nettoie méticuleusement.

Elle se redresse.
« Humm, j'adore prendre la cerise par la queue »

Est-ce que sucer c'est tromper ?

Une petite pipe après le café. Que du bonheur !
Je n’ai jamais autant apprécié d’être pris pour une cerise ! A ce compte là je suis même prêt à être pris pour une banane.
Ou un concombre.
Ou un poireau.
Ou une carotte.
...

Et j’irai jusqu’à préparer le potage dans la marmite ! Même si l’on dit que les vieux pots n’aiment pas les jeunes carottes.

Mais je m’égare. Je délire. Je dois avoir le sourire niais du mâle satisfait de lui.

Alors que tout le mérite en revient à Carole, je dois bien le reconnaître.
Je n’ai été que le jouet.

Il faut que je reste vigilant. La route est encore longue.

Carole est souriante et est très détendue.
Comme quoi fumer n’apporte pas que des désagréments !

En parlant de fumer… je vois dans le rétroviseur Guillaume émerger tout doucement de son sommeil.
Ça m’épate quand même qu’il se soit aperçu de rien. Je ne vais pas m’en plaindre, mais…

Nous reprenons nos discussions. A trois cette fois, car Carole participe.
Nous parlons de nos villes respectives, Brest et Grenoble. Des études, de cinéma, de littérature…

Et nous roulons, roulons.

Nous faisons une pause dans l’après midi, qui se passe sans événement notoire. Carole reste très femme aimante de Guillaume.

Je me demande si je n’ai pas rêvé les événements de la journée ?

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