L'origine de cette expression date du XVIIIe siècle. Louis-Jean Paquin Duverger, duc de Neulliac, cultivait en secret un champ d'orties pour élaborer sa soupe, la délicieuse LOJEPADU. Mais pour laisser la surprise intacte, il faisait pousser ses orties au milieu de roses.

En regardant le pot furtivement, on n'y voyait que des roses. Et toutes celles et ceux qui venaient rendre visite aux nobles, et goûter son délicieux potage, admiraient le pot aux roses. Il disait, à bon entendeur, que sa soupe était faite avec un mélange de fenouil et d'aneth.

Tout indiquait que cette situation allait durer éternellement.

Mais arrive cette terrible année 1715 et ce funeste 1er septembre.

La journée noire commence avec la mort de Louis XIV. Le duc de Neulliac parait effondré. Et sa soupe tourne aigre. Il apprend dans l'après-midi que sa promise le trompe avec son plus grand rival.

Il n'en fallait pas plus. Dans une colère noire et, dans un esprit de vengeance, il invite, pour le souper, toutes celles et ceux qui ont goûté son potage. Le potage des Dieux comme on aimait l'appeler. Et ce soir-là, le potage était exquis.

Mais au plein milieu du dîner, il retira les roses du pot, dévoilant ainsi les orties aux convives.

Ce fut la stupeur générale, surtout quand le Duc annonca que, depuis le début, ils buvaient des orties.

• Pourquoi nous as-tu dévoilé le pot aux roses ? lui demanda alors son frère.
• Car le pot aux roses est, depuis le début, un pot aux orties ! Il fallait que vous le sachiez. lui rétorqua le Duc.

Et c'est ainsi que l'expression est née…