Le spectre du pays.

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Cela fait un moment que nous vivons en France loin du pays du soleil levant. Nous habitons dans le 13e arrondissement, le quartier chinois qui me rappelle des souvenirs de L'Asie, on y coule des jours paisibles. Je suis serveuse, quant à mon compagnon, Ari, il cuisine dans le restaurant chinois et vietnamien, celui-là même dans lequel je travaille. Le gérant est très content de nous avoir et apparemment, nous voir heureux égaye sa journée.

Nous avons tous ce qu’il nous faut, un appartement, un travail sympa, une voiture, un frigo plein et surtout notre couple. Nous sortons régulièrement en soirée ; aujourd'hui ne fait pas exception bien que l'autonome soit pluvieux. Nous marchons malgré tous tranquillement, quelques gouttes n'arrêteront pas notre bonheur.

- Nous sommes suivis, pressons le pas.

Chuchote Ari à mon oreille ; quatre individus derrière nous et quatre autres viennent frontalement. Nous pressons le pas ; leur réponse est de sortir des armes de poing.

Tout va si vite, mon cœur bat frénétiquement au premier coup de feu, Ari qui me tient fermement la main et nous abritent derrière les voitures de l‘autre cotée de la rue. Ces fous furieux tirent sans retenue. Une femme qui a le malheur de se trouver à côté de nous se prend une balle ; son cri résonne dans toute la rue, rebondissant jusqu'aux cieux.

Si j’avais su, j’aurai accepté qu’Ari se procure une arme ! Puis plus de balles, il y a un combat entre nos agresseurs et un individu extrêmement brutal et rapide à entendre leur étonnement. Bang ; j’ai rêvé ou bien une voiture a été soulevée ? Qu’importe, nous en profitons pour courir jusqu’à chez nous. Nous entrons en claquant la porte derrière nous.

Le verrou est cassé ? Mais… quelle bande de sauvages ! Ils ont tout saccagé ! Mais pourquoi ?! Ils ne pouvaient pas se contenter de briser la serrure ?! Je remarque l’épaule d'Ari blessée ; alors je prends soin de lui et bande la blessure dans le salon en m'assoyant avec lui sur le canapé qui est éventré de part et autre.

- Ils nous ont retrouvé Ji-Young.

Je désinfecte, il tressaille un peu au contact du coton. Le désespoir envahit lentement mon âme, je le sens comme le vent de l'orage qui s’engouffre par la fenêtre. Nous avions pourtant été prudents et nous voilà de nouveau pourchasser ; nous ne connaitrons donc plus jamais la paix ? Une année serait trop demandée. On n’a même pas eu le temps de fêter le Noël et d’aller voir les décorations ensemble. Nos projets pour le futur que nous commencions à entrevoir se voient briser comme notre mobilier.

- Qu’allons-nous faire ?

Ça recommence, les larmes et…

- Tout me dire, pour commencer.

Nous regardons vers la fenêtre, la foudre retentit et dans le flash nous le voyons. Un spectre ténébreux qui entre par le balcon, son ombre vient jusqu’à nous. Sous la main gauche, un katana dans sa gaine, son visage de métal couleur d’encre a le sourire de la colère et un regard dur.

- Une femme enceinte est morte ce soir. En ce moment même des gens pleurent sa mort priant les cieux pour que justice soit faite.

Elle s’approche, des lumières bleutées parcourent son corps, je prends le katana d’Ari qu’il a rangé dans une armoire, j’attaque avec toute ma force, c’est la seule solution !

D’une main le spectre arrête mon coup avec aisance.

- Vous ne savez pas manier l’arme du levant, fille de L’Asie.

Elle me repousse d’un simple coup de paume.

- Ji-Young, il est inutile d’attaquer cette femme.

- Mais…

Elle coupe court à mon inquiétude.

- Mon intention n'est pas de vous tuer. Ce serait ridicule après de vous avoir sauvé des huit hommes vêtus de noir.

- Alors pourquoi vous êtes ici ?

- Ces hommes sont des yakuza ; je me trompe ?

Comment sait-elle cela ?

- Votre silence pour moi veut dire oui. Alors parlaient. Pourquoi ont-ils posé un pied chez moi, dans mon pays ?

Je parle à Ari en japonais

- Ari, si nous lui disons tous on risque des problèmes.

Il répond, résigné, les bras pendant au genou et le dos un peu vouté.

- Plus que maintenant ?

- Nous avons promis à Kuroe de ne pas parler de notre passé à qui se soit. Et si elle là tue du fait qu’elle est la fille de Kusuke ?

Ari soupire.

- Certes, mais nous pouvons lui expliquer, elle nous a aidés.

- Et imagine qu’elle tue Kyokai ? Tu y as pensé ? Elle nous en voudra.

Et l’ombre répond dans un japonais.

- Qui est Kuroe ainsi que son père Kusuke ? Et cet homme Kyokai, qu'est-il pour Kuroe ?

Nous sommes étonnés par ce changement de langue si naturel.

- Vous parlez japonais ?

- Je parle couramment le japonais, je le lis, je l’écris et...

Elle sort sa lame noire et très tranchante.

- Je vis comme une guerrière.

Ari faillit pouffer de rire. Il faut dire que c’est un peu une caricature cette femme.

- Ne vous moquez pas, fils du Japon. Je maitrise réellement le sabre et celui-ci peut trancher n’importe quel métal alors imaginé un peu sur la chair. Voulez-vous que je narre mes nombreux exploits avec cette arme ? Croyez-moi ; toutes les lames du monde ont de quoi l’envier. Des têtes coupées par dizaine et bien d'autre ignominie. Vous voulez en savoir plus ?

- Non, merci.

Lui dis-je. Des frissons parcourent ma colonne rien que de l’imaginée chevaucher avec des têtes accrochées à une monture, sabre à la main. Maintenant que j’observe ce visage, il est semblable aux masques de démon que portaient les Samouraïs, mais son sourire est plus excessif ainsi que les dents plus apparentes que sur les versions traditionnelles. Il semble se moquer, mais de qui ? Non, elle est là pour cacher quelque chose, comme tout masque, l’âge et les expressions, comme faisaient les Japonais.

- Mon masque vous interpelle Ji-Young ?

Elle montre un peu son profil et caresse le bas de son visage avec l’index.

- Oui ; il vous interpelle. Comme tous ceux qui me voient.

Elle me regarde droit dans les yeux et lis en moi.

- Qu’elle ait donc la question que vous vous posez ? Ne dites rien, je sais.

Ari rétorque avec une certaine retenue.

- Il est orgueilleux de prétendre savoir ce que les autres pensent.

Elle semble en rire, redressant le menton.

- Orgueils ? Quelle belle erreur sur ma façon d’être. J’appellerai ça plutôt l’expérience.

Ses mains se rejoignent derrière son dos, elle bombe un peu son torse ; nul doute, l’orgueil est bien là.

- Première question que vous vous êtes posée, que fais-je ici ? J’ai répondu. Deuxième question ; qui suis-je ? Ombre Bleutée. Enfin la dernière, qui vous est surement venue en même temps que la deuxième, c’est mon potentiel de nuisance. Huit contre un, pas une seule blessure. Maintenant que tout est clair, répondez.

Ari et moi nous nous regardons dans les yeux. Qui va répondre le premier ?

- J’attends. Qui sont ces gens? Que veulent-ils, d’où viennent-ils et surtout oseront-ils reposer leurs pieds sur mon pays ?

Elle parle sans aucune difficulté le japonais, son articulation sur les R qui pour eux ressemble à des L rouler le prouve. Pour autant, ma confiance sur ses réelles intentions est mitigée.

Je lui demande avec un peu de fermeté.

- D’abord, dites-nous, qu’allez-vous faire à ces gens ?

J’entends son souffle, elle expire longuement. Est-elle en colère ?

- Vous croyez vraiment être en position d'émettre des questions ? Je fais certes preuve de patience, mais n’y voyez pas de la faiblesse.

Elle désigne le plafond avec sa main ouverte.

-Ici, cet air que vous respirez c’est ma patrie.

Puis elle pointe le sol.

- le sol qui maintient ce bâtiment, c’est la terre qui m’a vu naître et grandir.

Et enfin, avec deux doigts elle nous désigne.

- Vous êtes deux étrangers qui ont amené la mort, l'une qui semble venir de Corée et l'autre du Japons. Nous privant ainsi de deux vies innocentes, alors je vous conseille de répondre à mes questions.

Les poings serrés, elle appuie sur une note grave.

- Tout de suite.

D’accord, elle est énervée.

Ari continue de sourire et j’ai du mal à comprendre pourquoi, d’autant plus qu’il se remet à parler en français toute en redressant sa posture.

- l’Ombre Bleutée, je me souviens. Dans le milieu de la mafia, on parle un peu de vous ; une légende urbaine dit-on. En Asie on n’aime pas les gens comme vous. Si vous mettez un pied dans nos affaires, vous risquez d’avoir toute la triade sur le dos.

Elle semble plus apaisée, simplement car il se met à parler la langue d’ici. Vu son discours sur la patrie, je commence à cerner ce que fait Ari, calmer l’ardeur protectrice de la nation de ce spectre local.

- Comme c’est galant de votre part de vous préoccuper de ma sécurité. Mais n’ayez crainte ; la seule personne dont on doit redouter le courroux c’est moi. Ils apprendront comme tant d’autres a respecté mon nom, Ombre Bleutée. Maintenant, parlez-moi.

Ari me regarde, je hoche de la tête et réponds.

- Pour commencer, ça débute avec moi.

Ari ajoute.

- Et ça finit avec nous deux.

- Oh, une histoire d’amour interdit ?

J’acquiesce, elle prend une chaise et s’assois les jambes croisées. Elle semble avoir une certaine fascination ; la curiosité sans doute. Le dos bien droit et les yeux bien fixent les moindres mouvements de lèvre.

- Je suis bien coréen, mais du Nord.

Elle me coupe sans gêne.

- C'était il y a combien de temps que vous avez quitté votre terre natale?

La question classique.

- Dix ans, j’en ai trente aujourd’hui. Je l’ai quittée dans des conditions fâcheuses.

- Mariage forcé ?

Trop vive et perspicace, elle est vraiment fatigante ; d’autant plus que la plupart des gens auraient pensé à un exil.

- Ombre bleutée, s’il vous plaît, j’aimerais raconter sans être interrompu. En parler est difficile et dans votre langue ça l'est encore plus.

Elle répond.

- Alors je vous autorise à en parler en coréen.

- Pardons ? J’ai du mal comprendre.

Son ton me fait penser qu’elle se moque de moi.

- Sans vouloir me vanter, je parle quatorze langues différentes couramment dont le coréen. Alors, je vous le demande encore une fois. Racontez dans votre langue natale, cela en sera d’autant plus facile.

Puis elle parle dans ma langue, parfaitement. Madame a donc bien de quoi se vanter ; c’est légèrement irritant.

- J’attends l’histoire de votre vie.

Ce que je fais non sans une certaine amertume dans la bouche. Je déteste cette période de ma vie, c’est qu’une succession de déception, de drame et de sang.

- Ma famille était pauvre, me vendre à un Chinois fortuné n’était pas un choix facile pour mes parents, mais il m’avait beaucoup donné.

Ils me manquent, le vide est toujours présent dans mon cœur. Ari est l’un des seuls à pouvoir le combler.

- Les avez-vous revus depuis ?

Me demande-t-elle avec une certaine empathie. Elle a dû remarquer que j’ai détourné le regard un instant.

- Non, j’aimerais pourtant les revoir, ils ont tant souffert dans leur vie. Me perdre comme ça les aurait tués s’ils n’avaient pas un fils.

Elle ricane, c’est vraiment déconcertant.

- On a les mêmes parents alors, les miens seraient morts d’angoisse s’ils apprenaient ce que je fais. D’autant que je suis fille unique. Alors je comprends ce que vous ressentez vis-à-vis d’eux.

Alors elle a un cœur plus tendre que la pierre ? Peut-être peut-on la raisonner.

- Continuez votre histoire fille de Corée. Elle est fascinante.

- Cet homme qui m’a acheté était un mafieux. J’ai vécu quatre années avec lui.

- ça dut être quatre années éprouvant, non ?

Cette question me renvoie à des souvenirs que j’aurai vraiment préféré oublier.

-…

- Allons, vous devez bien vous en rappeler.

- Vous êtes vraiment indélicate comme personne de demander à une femme si ça était éprouvant de vivre quatre années avec une ordure.

- C’est donc un oui.

Exaspérante ; mais je dois malgré tous continuer.

- De toute manière il n’est plus là. Cet abruti s’était pris de grippe avec des homologues et il en est mort. Ceux qui l’ont tué m’ont ensuite vendu à des yakuza. Puis je suis revendu, encore, à une autre famille. C’est à ce moment que je fis la rencontre de la fille du chef du clan Kuroe. Elle est gérante du bar dans lequel je dansais à l’époque à Tokyo.

- Quel clan et surtout de quelle famille ?

Elle semble connaître le fonctionnement de la mafia japonaise. Ça veut donc dire qu’elle ne fait pas que parler le dialecte et parader avec son katana .

- La famille est Yamaguchi-gumi.

Ari intervient enfin, depuis toute à l’heure il se concentre sur elle. Si je ne le connaissais pas , j’aurais pu croire qu’il était amoureux d'elle tellement il la dévisage.

- C’était le cas ; jusqu’à ce que des conflits internes viennent s'ajouter aux durcissements des lois japonaises anti-mafieux ce qui a affaibli l'emprise de certains.

- Et de quel clan s’agit-il ?

- Le clan de Kusuke Ito. Il avait fait session avec la famille tout seul pour ne pas être pris dans les hostilités. Il a réussi à les éviter en restant neutre.

L’Ombre penche la tête d’un côté, je sens qu’elle sourit intérieurement, une idée germe dans son esprit. Lentement, au même rythme qu’elle redresse son visage.

-Et…

Elle est très intéressée, les fenêtres de son âme me font entrevoir un projet d’une noirceur absolue.

- Le conflit était plutôt sur une désescalade ou une belle montée ?

J’aurais aimé me tromper, mais là c’est flagrant. Le mal en elle a émergé cette fois. Il a faim de détail. Ari continue sans avoir remarquée et… oh non ; je crois qu’il régresse aussi.

- Une paix provisoire Kusuke ito y a contribué en prouvant qu’il était inutile de se chamailler comme des enfants. Enfin bon, nous parlons là de gens hypocrites qui se disent être des personnes d’honneur.

Les démons pour l’instant sont contenus. Mais je vois bien qu’ils s’influencent mutuellement, d’un simple regard, toute leur haine alimente celle de l’autre.

- Et kyokai ? Qui est-il dans l’histoire ?

Je réponds, il ne faut pas le laisser parler, il ne va qu’attiser la flamme de l’enfer qui est déjà bien brulante.

- Il était amoureux de moi et c’est de lui qui a eu l’idée d’acheter des filles. D’ailleurs m’a désigné en particulier par la suite pour être son escort-girl. Cela m’a profité un temps, mais je supportais plus cette situation, trop de mensonge. De plus je lui appartenais, c’est ce qu’il me disait souvent.

- En gros vous étiez un objet.

Me lance-t-elle. Cela fait mal, mais c’était la réalité. Ari me prend la main et ses yeux doux s’éclaircissent.

- Puis un jour nous nous sommes rencontrées, sous les cerisiers.

L’Ombre semble aimer l’histoire et se réjouit de cette suite. Calmant un temps les ténèbres.

- Oh, j’adore ce cliché.

Et là-dessus mon tendre amant reprend.

- Il nous avait fallu beaucoup de temps pour nous décider. J’étais le bras droit de Kyokai, le futur successeur de kusuke ; les deux étant favorables à l’achat de filles pour en tirer des bénéfices dans de multiple service.

Et maintenant il faut que l’on parle de notre amie sans qui rien de notre amour n’aurait pu être vécu.

- Mais il y a une personne à qui cela ne plaît pas ; Kuroe qui m’appréciait, ainsi que son frère, mais pas son père. Elle le déteste.

L’ombre dresse le cou comme un rapace imaginant déjà les charognes qui vont joncher le sol.

- Pour quelle raison elle déteste son père ?

- Il manque d’humanité et il a tenté de la forger selon sa vision de la femme parfaite, celle de l’ancien temps. Qui plus est, elle se sent un peu exclue.

Elle acquiesce d’un hochement de tête.

- Comme toute femme dans les milieux mafieux ils me semblent.

Ari qui l’admire n’hésite pas à en lui faire part.

- Elle est l’ainée, plus sage que son frère, j’aurai voulu être son bras droit si son père lui avait accordé le droit de commander aux hommes. Je ne suis pas le seul d’ailleurs.

Son petit rire noir revient, une idée s’est finalisée dans ce crâne noirci d’ambition macabre. En cela elle n’est pas si différente de ce que l’on a fui.

- J’imagine qu’elle est jalouse de son frère ?

- C’est mal de la connaître, elle n’est pas ce genre de femme. C’est elle qui a usé d'un contact pour nous envoyer ici en France, cela fait maintenant quelques mois que nous sommes installées.

Déçue, sa tête penche de l'autre côté.

- Quel contact ?

Mon cher Ari continue à lui expliquer sans se demander si c’est vraiment nécessaire de lui dire. Ou alors il a une idée que je n’ai pas saisie.

- Un ami ambassadeur de France. Elle est tellement passionnée par votre pays, qu’elle nous oblige dans son cercle privé à parler votre langue.

J’ai de sérieux doutes sur la pertinence de dire que Kuroe est une admiratrice de la France pour lui éviter d’être assassiné par cette Ombre Bleutée.

- Drôle de façons de sélectionner ses amis.

Puis elle se lève avec énergie ; une décision a été prise.

- Qu’allez-vous faire, Ombre Bleutée ?

Son regard froid me le dit déjà ; elle va tuer.

- Je vais faire payer celles et ceux qui ont tué cette femme et son enfant. Soyez rassuré, j’agis aussi pour votre protection.

Elle est presque à la fenêtre, Ari l’arrête.

- Ombre bleutée, vous savez au moins qui vous sauvez ? Un mafieux et ….

Il soupire en me regardant. Sans hésiter, elle déclare avec conviction.

- Ça, c'était ce que vous étiez. Maintenant je ne vois qu'un cuisinier passionner avec sa courageuse femme, une serveuse. Vous avez essayé de vous extirper d’une difficile situation, malheureusement le passer vous à rattraper. Alors je vais faire en sorte de l’arrêter et j’ai un plan des plus merveilleux pour cela.

Elle saute de la fenêtre, un engin volant fuselé surgit de nulle part et l’emporte avec l’orage.

- Je doute qu’il soit merveilleux son plan.

Ari me corrige.

- Si c’est une vraie guerrière, ce sera fait de combat glorieux mené avec honneur.

- J’opterai plutôt pour la façon shinobi avec assassinat, piège et complot. Mais bon, de toute manière ce sera du sang et des morts.

À ces sombres pensées, je prie tous les Dieux que je connais pour qu’au moins Kuroe soit épargné par cette femme.

- Bon bas, il n’y a plus qu’à faire du ménage et tout ranger avant de reprendre le travail demain.

Termine Ari ; c’est qu’il a raison. Au moins on sait que ceux qui ont fait ça sont morts.

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