Le plus doux des pièges d'amour

8 minutes de lecture

Nous étions dans le magasin de lingerie avec Ariel, parcourant de nos yeux émerveillés les jolies tenues, nous les imaginions portées par l’autre. M’arrêtant devant une petite culotte noire qui aurait parfaitement souligné sa peau claire, je caressai l’objet du bout des doigts. Je lançai un regard à mon amie, un sourire en coin et perdis mes yeux bleus dans l’émeraude des siens. De désir, je passai ma langue doucement sur mes lèvres.

— Elle t’irais bien celle-là ma belle.

Elle s’approcha de moi et me tendit ses lèvres dont je me saisis avidement. Je les caressai délicatement de ma langue et quittai la chaleur de son baiser. Le désir me tiraillait déjà. D’habitude nous ne nous montrions que comme deux amies lorsque nous étions en public. D’ailleurs nous n’étions pas beaucoup plus, nous aimions faire l’amour ensemble au moins deux fois par semaine, mais nous n’étions pas réellement en couple.

— On n’est pas là pour nous mais pour Kendra je te rappelle, me répondit mon amante.

— Tu as raison, que choisit-on ?

— Avec sa peau ambrée, je verrais bien le petit ensemble que j’ai vu sur ce rayon là-bas, lui dis-je.

Nous nous dirigeâmes vers le rayon en question, je lui désignai mon choix.

— Elle pourrait être craquante là-dedans. Tu préfères une simple petite culotte, pas un string ? Oh, l’ensemble est tout en soie, c’est magnifique…

— Un string, ce n’est pas confortable, rétorquai-je, et je la trouve bien sexy, avec cette petite culotte avec de la dentelle en bordure. Pareil pour le soutien-gorge. Je crève d’envie de la voir dedans.

Disant cela je sentais déjà la chaleur monter dans mon ventre.

Quelques minutes plus tard, nous sonnions à la porte de Kendra, un joli paquet cadeau dans les bras. La belle eurasienne nous accueillit les bras ouverts.

— Oh Maléna, Ariel ! Que je suis contente que vous soyez venues pour mon anniversaire. Je n’ai pas d’autres amies que vous dans cette ville.

Nous nous fîmes la bise chaleureusement. Elle ne se doutait pas encore de notre plan machiavélique. Pendant cet instant que j’appuyai plus que d’habitude, je humai son délicat parfum et sentis la douceur de ces longs cheveux noirs contre ma peau. Un vrai délice, j’en profitai pour leur donner une caresse, en tentant d’avoir l’air juste amicale, mais j’étais déjà rongée de désir pour son corps.

Ariel l’embrassa avec autant de douceur et lui donna une accolade marquée. Leurs cheveux noirs et roux mélangés étaient un régal pour les yeux. Je mordillai le bout de ma langue pour contenir l’onde de plaisir qui tentait déjà de s’insinuer en moi.

Nous nous retrouvâmes ensuite dans son salon ou un canapé assez confortable qu’elle nous désigna. Tandis qu’elle nous l’indiquait, j’avais fait un clin d’œil à mon amante : c’est ici que nous lui ferions l’amour.

— Il n’y a que nous ou tu attends encore du monde ?

— Non vous êtes les seules.

Nous échangeâmes à nouveau avec Ariel, un regard de connivence en coin, puis je me levai, me dirigeant vers le fauteuil pour lui donner son paquet, je posai un genou à terre pour être à sa hauteur en le lui remettant.

— J’aimerais que tu l’ouvres tout de suite.

Elle le posa sur la petite table devant elle et entreprit de le défaire sous nos yeux avec précaution. J’imaginais déjà ces jolis doigts délicats jouer…

Lorsqu’elle vit le contenu du paquet, ses joues s’empourprèrent, puis elle glissa ses doigts sur la soie.

— C’est magnifique ! Elle a dû vous coûter cher ! Je vais dans ma chambre pour l’essayer !

Ariel me devança.

— Tu peux te changer devant nous, ça ne nous dérange pas.

— Euh… vraiment ?

Je l’encourageai.

— Pas du tout, vas-y, on est entre filles après-tout.

— Bon d’accord fit-elle d’un air un peu gêné.

Alors qu’elle commençait à enlever ses vêtements je la dévorais des yeux. Quand il ne resta sur elle plus que ses sous-vêtements actuels, je pris l’audace de lui dire.

— Tu es vraiment jolie. J’aimerais avoir un corps comme le tien.

Les billes noires de ses yeux rencontrèrent les miennes, bleues.

— Je pense que le tien est plutôt avantageux également, Malena, tu me flattes.

— Je te laisse juger par toi-même, lui dis-je.

Tout avait été étudié. J’avais pris une robe en conséquence. Je me levai et la fis glisser le long de mon corps. En dessous j’étais en dentelle rouge qui s’accordait bien avec ma longue chevelure châtain clair. Elle ne put retenir un :

— Wow !

— Je ne vais pas vous laisser toutes les deux seules dans cette tenue, fit Ariel, à son tour.

Elle se leva, et d’un geste semblable au mien, nos robes étant sœurs, elle s’en défit. Malgré sa peau ambrée, le visage de Kendra s’empourprait à vue d’œil, j’imagine que je ne devais pas être mieux, quant à l’épiderme de rousse d’Ariel, elle était rouge pivoine.

— Vous êtes belles toutes les deux ! finit par dire Kendra.

— Tant qu’à s’amuser, on se montre nos seins ? proposai-je.

Je n’avais pas fini ma phrase que Kendra défaisait son soutien-gorge en riant.

— Attends je vais t’aider, lui dis-je.

Je passai dans son dos pour la dégrafer, osant au passage un petit baiser sur son épaule. Elle frémit légèrement au contact de mes lèvres mais ne releva pas. J’observai déjà mon amante en train de la regarder avec appétit. Je la fis pivoter et admirai le chef-d’œuvre que ses parents avaient réalisé. Sa poitrine était splendide. Une courbe harmonieusement incurvée vers l’intérieur permettait de faire pointer deux jolis tétons dont je sentais déjà la saveur dans ma bouche. Une courbe plus arrondie soutenait par en dessous ses seins d’une splendeur inégalée.

Ariel s’était levée et vint admirer cette beauté en ma compagnie. Je levai mon index que je dirigeai vers l’objet du désir.

— Je peux ?

Elle me répondit à moitié en faisant un « mmm » affirmatif mais gêné.

Je posai mon doigt sur sa gorge et le descendis doucement, jusqu’au téton, aussitôt imitée par Ariel sur l’autre sein. Je la sentais frémir sous l’action tactile. Je saisis cette extrémité délicate avec le pouce et l’index le faisant rouler avec douceur entre mes doigts. Je levai mon regard et je plongeai dans le sien.

— Ça te plaît ma jolie ?

— Oh, mmmhhh…

Fit-elle dans un demi-soupir, la bouche entr’ouverte elle bascula sa nuque en arrière. J’en profitai pour parcourir son cou avec ma langue avide, goûtant son épiderme suave et lui arrachant un autre gémissement.

Ariel descendit alors sa bouche sur elle en lui déposant de nombreux baiser tout le long de son cou, jusqu’au téton qui s’offrait à elle qu’elle prit entre ses lèvres et les titilla avec ses dents. Kendra osa un geste vers ma poitrine.

— Il suffit de défaire le bouton devant. Tire simplement.

La belle Kendra se précipita alors pour libérer ma poitrine. Ariel s’était mise à lui sucer le bout du sein avec entrain, ses lèvres se dirigeaient pour le gratifier d’un baiser, quand je relevai son menton et lui prit la bouche. Sans prendre de précautions je pénétrai son intimité avec ma langue, plongeant mon regard dans le sien, puis j’entamai un mouvement de va-et-vient avec celle-ci qu’elle se mit à sucer.

Ses yeux noirs m’enivraient, la chaleur et l’humidité de sa bouche appelaient celle qui commençait à se faire sentir entre mes jambes.

Me laissant provisoirement le haut de ma belle Kendra, Ariel se mit à genoux pour s’occuper du bas. Caressant les fesses de la première, je vérifiai que la culotte avait glissé de ses jambes. Puis ma main tâta la tête de ma rousse amie, sentant qu’elle avait commencé à flatter de sa langue le clitoris de notre consentante victime.

— Viens te coucher sur le divan ma chérie. On va te faire jouir comme tu n’as jamais joui.

Je les entraînai, Ariel et moi en profitâmes pour nous défaire de ce qui nous restait de sous-vêtements. Nous aidâmes Kendra à s’allonger, Ariel reprit sa place, le visage enfoui dans son intimité, et son regard vert dans notre direction, écoutant le corps de Kendra pour lui livrer le plaisir dont elle avait besoin.

— Je t’en avais privé tout à l’heure, régale-toi maintenant, lui dis-je.

Me penchant au-dessus d’elle, j’offris à la belle asiatique ma poitrine nue de laquelle elle s’emplit la bouche, déclenchant chez moi un plaisir bien connu. M’avançant un peu au-dessus d’elle je me délectai alors de la sienne. Douce et parfaite, sa peau avait un doux goût sucré et suave. Elle jouait avec ma poitrine comme si elle avait toujours fait ça. Sa langue jouait avec mes tétons, glissait sur mes aréoles pour les exciter plus encore.

— Je veux te lécher la chatte ! Viens au-dessus de moi j’ai besoin de te sentir, je veux connaître ce goût ! Guide-moi c’est ma première fois.

Tant bien que mal, c’était tout de même un canapé, je parvins à me placer au-dessus d’elle, de manière à contempler l’action d’Ariel.

— C’est bien ma chérie, sors ta petite langue et vas-y, tu trouveras toute seule. Tu es une femme, tu sais où le plaisir se situe. Si ça coule, suce tu vas te régaler.

Je sentis sa petite langue caresser mes lèvres.

— Mmmm ... Continues comme ça, beauté. Ne te retiens pas.

Penchée un peu en avant, mes mains jouaient avec ses jolis seins. Même ceux d’Ariel n’étaient pas aussi parfaits. Kendra m’avait pris par les hanches et contrôlait les mouvements qui accompagnaient mon plaisir.

Ariel changea de position. Me souriant, elle monta l’une des jambes de Kendra à la verticale afin d’y glisser son corps et monta sur elle, frottant son sexe contre celui de la belle.

Son mouvement s’accentua petit à petit, je la voyais y prendre un plaisir infini. Je tendis la main pour toucher son corps, que je caressai avec passion. Nous penchant en avant nous réussîmes à unir nos bouches, notre plaisir était grand, Kendra était parfaite. La cadence des coups de langue s’accentuant, je dis à l’ange de me sucer, ce qu’elle fit, décuplant en moi le plaisir.

— Kendra, ma chérie, fais-moi jouir maintenant ! Suce plus fort !

Je caressai le haut de mon clitoris pour accentuer encore le bonheur qu’elle me procurait. Puis il vint, du plus profond de mon être, un orgasme décuplé par le plaisir d’avoir mes deux plus belles amies avec moi. Basculant la tête en arrière je criai mon plaisir.

Lorsqu’elle se fut repue de ma jouissance, je quittai mon poste, passai à côté du canapé et gratifiai ma nouvelle compagne de plaisir, d’un baiser passionné. Puis je m’intéressai à Ariel. Pour accompagner sa jouissance, je me plaçai derrière elle, pour qu’elle s’appuie sur moi. D’une main, je la masturbais pendant que l’autre caressait ses seins. Je l’embrassais tantôt sur la bouche, tantôt dans le doux creux de son adorable cou pendant que leurs sexes s’unissaient l’un à l’autre. J’accompagnai enfin la jouissance d’Ariel, ses beaux cheveux roux tombaient emmêlés sur mes épaules. Son abdomen se contractait au gré de son orgasme. Puis la tension tomba.

Nos corps se séparèrent pour se retrouver allongées sur Kendra, nous gratifiant les unes les autres de doux baisers.

— Bon anniversaire ma chérie, ton vrai cadeau, c’est celui-là, l’autre n’est rien en comparaison. Si tu veux venir on se retrouve deux ou trois fois par semaine avec Ariel. Tu souhaites être des nôtres, et comme dit notre lectrice préférée, c’est un cadeau qui ne va pas se limiter à ton anniversaire.

— Plutôt deux fois qu’une mes beautés.

— On continue ?

— Je n’ai pas encore goûté Ariel et j’en meurs de désir. Viens ma belle, nourris-moi de tes seins, et je veux dévorer ton clito.

Nous ne regrettâmes pas que d’autres activités n’avaient pas été prévues pour l’après-midi qui s’ensuivit, car nous fûmes bien occupées.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 5 versions.

Vous aimez lire Aux plaisirs saphiques ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0