Mon amie, ma chaise !
Moins d'une minute de lecture
Longtemps sur toi je m'étais reposé
Écoutant chacune de tes faiblesses.
Je poussais avec force ton dossier
Pour étaler mes cuisses et mes fesses.
Dès lors un doux voyage s'amorçait
Qui me secouait en grande liesse
Je respirais et toi, tu me berçais
Dos à dos, dans l'échange de tendresse.
Bien des fois, je voulus te remplacer
Aucun fauteuil ne tenait ta promesse
Nous partagions une complicité
De celle qui unit dans la sagesse.
Qu'importe le moment, jour, nuitée
Tu savais m'accueillir tout en souplesse
Et bien qu'aujourd'hui je vive allongé
Tu restes au chevet de ma vieillesse.
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