La rencontre

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J'étais avec des amis quand je l'ai rencontrée pour la première fois. Un homme alcoolisé, un vieux littéraire bien lettré avait décidé d'interrompre notre pause nocturne pour nous conter un Verlaine. Je n'aime pas les hommes alcoolisé qui abordent les gens la nuit. Néanmoins je ne nous sentait pas en danger alors nous l'avons laissé nous parler. Il était alors 2 heures du matin. Quand il eu terminé son discours, il était 3 heure passé.

Il n'avait pas juste déclamé son poème. (Qu'il m'avait d'ailleurs étonné de voir qu'un homme aussi alcoolisé puisse garder une si bonne mémoire !) Mais l'homme avait en plus de cela fait un cours sur sa vie et sa philosophie. Le pauvre homme était un joueur que les dettes ont laisser fuir femme et enfants pour le ramener inexorablement au bar qu'il fréquente depuis. Il ne cherche pas à s'en sortir. Il ne voit pas de bon à cela. Le monde qui l'entoure va, je pense, trop vite pour lui et il n'arrive pas à s'y adapter. Il nous aura donc fait la moral sur le temps que nous passons accroché a nos écrans de téléphone plutôt que de passer du temps avec ceux qui nous entourent. Il reprocha même qu'autrefois chaque mot d'une lettre complète était choisis avec soin tandis qu'aujourd'hui nous sommes incapable de choisir les bons mots pour les bonnes personnes. Nous ne parlons pas de n'importe qui mais de ceux qui importes. Nos phrases sont vides et nous discutons sans voir la personne comme si elle nous accompagnait partout. Les gens deviennent alors moins important puisque la peur de les perdres ou la peur qu'ils nous manquent n'est plus vraiment. La distance avec ceux qu'on aime devient un fardeau et nous ne pouvons l'accepter alors nous cherchons à revoir ces gens quand autrefois les lettres passionnés suffisait à laisser le temps s'écouler. Dans le pire des cas qui se presente le plus souvent, alors nous n'attendons pas ces gens et préférons les oublier. À present, on attend impatiemment 5 minutes une réponse que 2 à 3 jours d'attente d'une lettre nous paraisse si énorme aujourd'hui.

Au début, je n'appréciais pas ce que disait l'homme. Il critiquait notre mode de vie qui pour moi comme pour d'autre est une amélioration. Mais en y réfléchissant, on vie mieux mais le monde n'en est pas plus beau. Nous vivons plus vite. Nous vivons plus proche. Mais ce qui arrive plus vite connait aussi sa fin prématuré. Et nous somme plus proche mais nous ne nous connaissons plus du tout, nous nous eloignons par cette proximité. L'évolution de nos modes de vie à permis que nous puissions choisir selon nos désirs mais seulement, cela engendre bien des problème. Autrefois nous nous contraignions à vivre d'une certaine manière. Nous acceptions nos sorts. Mais aujourd'hui, nous fesons la tête dès que quelque chose ne nous conviens pas. Nous refusons de nous contraindre et de nous sacrifier pour autrui car nous voulons notre bonheur égoïste. Quand nous acceptons la sacrifice pour l'autre, on attend une contrepartie. Ce n'est pas forcément matériel d'ailleurs. Nous somme devenu égoïste car nous le pouvons à présent.

Cette homme m'aura offert l'occasion de me remettre en question. Et l'avoir revu un autre soir, toujours dans cette état m'a tout de même permis d'autre réflexion.

Mais ce soir là, celui de notre rencontre, a 2h, je fêtais mes 20 ans d'existence.

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