La vue

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Tant d'immeubles plus gigantesques les uns que les autres. Ils brillent, les rayons du soleil se reflétant sur leurs parois de verre. C'est la première chose que je vois en sortant de la station métro, près du parc Ueno. Ce dernier ressemble d'ailleurs à un coin de paradis perdu au milieu des géants. Il m'apaise, avec son herbe verte, sol clair, sa fontaine majestueuse et le temple shinto qui se cache timidement derrière les quelques cerisiers. Je croise dès mon arrivée des salarymen en costume de bureau, et des écoliers en uniforne allant à l'école.

Akihabara est aussi inoubliable qu'improbable. Partout, des affiches et des écrans animes faisant la promotion des nouvelles séries à venir, et des anciennes qui tiennent toujours la route (bonjour Détective Conan !). Des maids en robe noires ou roses, décorées de dentelles et avec des serre-tête ornés d'oreilles de chats pleines de strass et de paillettes. Les salles d'arcades battent tout les records avec des machines alignées les unes à côté des autres. Pachinko, jeux de course, jeux de rythme, machines à pinces... il y en a tellement.

La Skytree, imposante et impossible a éviter. Elle est immense. Si immense que je dois me courber en arrière pour prendre sa pointe en photo. En haut de celle-ci, a 300 mètre de haut, ma curiosité est plus forte que ma peur du vide, et je regarde le sol de verre sous mes pieds, me dévoilant un Tokyo qui semble stoppé dans le temps.

La Tour de Tokyo, que je surnomme vite la "petite soeur" de la Tour Eiffel. Elle est moins haute, mais bien plus colorée, avec une peinture rouge vive partagée avec un blanc ayant la couleur du lait.

Dans les quartiers de Shinjuku, de Shibuya, d'Asakusabashi, d'Harajuku et de Ryogoku, je m'en prends plein les yeux, de jour comme de nuit. Les couleurs sont vives, les façades de certains magasins sont en bois délicat et peint avec finesse, révélant des détails époustouflants, tandis que le magasins les plus modernes dégagent des couleurs pastels, utilisent des néons à tout-va et vendent des tonnes de vêtements chics, ou bien un florilège de produits dérivés plus inutiles (mais indispensables) les uns que les autres. Je croise le statue d'Hachiko, prise d'assaut par les photos, en sortant du métro. Il attend son maître pour l'éternité. Je me retourne dans les escaliers pour prendre les reflets offerts par les miroir d'Harajuku, ayant l'impression d'être à l'intérieur d'un kaléidoscope géant.

Les temples me transportent quant à eux dans un autre univers. Leur toits courbés et recouverts de tuiles sombres me fascinent. Des statuettes traditionnelles veillent sur eux, ainsi que les jeunes shintoïstes parés de leurs plus beaux yukatas et kimonos. Les couleurs rouges vives m'éblouissent, et les tanzaku (poèmes japonais) accrochés aux arbres m'intriguent. Ça me donne envie de comprendre ce qui est dit.

Et il n'y a pas de raison que je ne parle pas du métro. Il m'aura transporté à travers toute la ville, et j'aurai toujours en tête son état propre, ses queues de passager attendant de pouvoir monter, et ses dizaines de pubs présentes dans chaque wagon, sur écran ou en tant qu'affiches.

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