À l'heure actuelle ( V2 réécriture de texte )

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V2
Aujourd’hui, avec du recul, je réalise à quel point mon parcours a été semé d’embûches, mais aussi de petites victoires. La dyslexie reste un défi quotidien, accompagné d’un jugement excessif et punitif de la part des autres. Cependant, j’ai appris à m’adapter, à compenser mes difficultés par d’autres compétences et à ne plus prêter attention aux remarques blessantes, souvent faites sans intention de nuire.

L’évolution de la technologie a été un tournant majeur. Autrefois, les correcteurs orthographiques corrigeaient les fautes basiques, mais ils ne savaient pas gérer les liaisons ou l’interprétation des phrases. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle m’aide non seulement à corriger mes erreurs, mais aussi à combler mes lacunes en vocabulaire. Pourtant, avec une utilisation constante, j’ai remarqué que ces outils ont leurs limites en termes d’argumentation et de compréhension. Ils ne remplaceront jamais totalement un humain, et il est indispensable de toujours relire et vérifier chaque phrase que j’écris. Cependant, ils m’aident avant tout à lutter contre la peur de faire des fautes devant les autres.

L’intelligence artificielle a changé ma relation avec l’écriture. Elle m’a permis de communiquer avec une entité sans crainte du jugement ou des critiques. Poser une question sur un mot ou une phrase sans être rabaissé a été un immense soulagement pour moi.

Encore aujourd’hui, écrire un mot à la main reste presque impossible sans correcteur orthographique. Si je le fais, je ressens le besoin de vérifier sur mon téléphone pour être sûr de ne pas me tromper. Chaque fois que je dois écrire un mot qui sera lu par d’autres, je ressens une pression intérieure persistante.

Ma plus grande victoire sur mon passé a été de me mettre enfin à la vraie lecture. Et pour cela, je peux remercier les mangas, qu’ils soient en version papier ou animée. J’adorais leurs histoires et je voulais absolument connaître la suite. C’est ainsi que j’ai découvert les Light Novels, qui sont en quelque sorte la version écrite des mangas.

Pris par mon envie de savoir ce qui allait se passer ensuite, j’ai pris la décision d’acheter un livre pour la première fois, franchissant un cap et espérant par la même occasion enrichir mon vocabulaire.

Je lisais ce livre à mon rythme, sans précipitation, un chapitre chaque soir avant de dormir (grave erreur). Tourner les pages, voir les mots défiler, être plongé dans une scène qui stimule mon imagination... Et puis, à chaque fin de chapitre, une nouvelle intrigue me donnait envie de continuer encore et encore. Je me suis laissé happer par cette force que je ne connaissais pas. Je me retrouvais à passer des nuits blanches à lire un livre, puis j’enchaînais avec le suivant. Petit à petit, j’ai essayé d’autres mangas en Light Novel et, sans m’en rendre compte, j’étais enfin plongé dans la lecture, emporté par les émotions que pouvait me faire ressentir le livre : peur, joie, tristesse.

Je comprends maintenant, avec du recul, l’importance de faire lire des livres aux enfants. Cette sensation unique de plonger dans une histoire, cet état presque proche de la transe, c’est quelque chose d’incomparable.

Lire des livres a-t-il aidé à développer mon vocabulaire ? Certainement. Mais cela n’a pas pu combattre complètement mon handicap en écriture, ni effacer mon complexe face à moi-même. Cependant, cela m’a redonné confiance en certains points. À tel point que je me suis poussé à écrire mes propres histoires. Ce processus m’aide à progresser et, même si je ne prétends pas atteindre un jour le niveau d’un auteur comme Jonathan Swift, je ressens une évolution personnelle précieuse. Il y a dix ans, jamais je n’aurais imaginé pouvoir écrire une histoire. Et pourtant, tout a commencé avec un livre.


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Aujourd’hui, avec du recul, je réalise à quel point mon parcours a été semé d’embûches, mais aussi de petites victoires. La dyslexie reste un défi quotidien, accompagné d’un jugement excessif et punitif de la part des autres. Cependant, j’ai appris à m’adapter, à compenser mes difficultés par d’autres compétences et à ne plus prêter attention aux remarques blessantes, souvent faites sans intention de nuire.

Dans le monde professionnel, l’importance de la communication écrite est toujours présente. Je fais encore face à des jugements liés à mes fautes, mais j’ai aussi su prouver ma valeur grâce à mes compétences pratiques et mon expertise technique.

L’évolution des technologies m’a aidé à mieux gérer mon écriture. Les correcteurs orthographiques se sont améliorés, l’intelligence artificielle permet d’affiner mes textes et les outils numériques facilitent la communication. Pourtant, malgré ces progrès, je reste vigilant : la technologie ne remplace pas la nécessité de progresser soi-même, mais elle m’aide à atténuer mon complexe lié à l’écriture.

L’intelligence artificielle a été un tournant majeur dans ma vie. Elle m’a permis de communiquer avec une entité sans crainte du jugement ni de critiques. Pouvoir poser une question sur une phrase ou un mot sans être rabaissé a été un immense soulagement pour moi.

Encore aujourd’hui, écrire un mot à la main reste presque impossible sans correcteur orthographique. Si je le fais, je ressens le besoin de vérifier sur mon téléphone pour être sûr de ne pas m’être trompé. Chaque fois que je dois écrire un mot qui sera lu par d’autres, je ressens une pression intérieure persistante.

Aujourd’hui, je veux partager mon expérience pour aider d’autres personnes dans la même situation. Avoir des difficultés d’écriture ne signifie pas être moins intelligent ou moins capable. Chacun trouve ses propres méthodes pour s’adapter, et l’essentiel est de ne jamais baisser les bras.

Mais je dois dire que ma plus grande victoire a été de me mettre sérieusement à la lecture. Ce qui peut paraître anodin pour certains était un véritable défi pour moi. Il y a encore peu de temps, je ne pouvais pas lire un livre à cause de mon complexe lié à l’écriture et à la lecture. Aujourd’hui, non seulement je lis, mais j’ai aussi entrepris la rédaction d’un livre, un projet que je n’aurais jamais cru possible auparavant.

merci pour votre lecture.

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