17 Juin - journal à moi-même.

Mon cœur ne bat que pour toi.
Mon corps ne vibre que pour toi.
Ton odeur me rappelle que tu es ma maison.
Ton toucher me rappelle que tu es celui que j'attendais à en perdre la raison.

La raison, qu'est-ce que c'est ?
Quand à demi-mots tu m'avoues ta folie
Quand entre deux phrases je perçois l'ignominie que représente ce crabe, tapi dans l'ombre de nos caresses.

Ce jour-là, tu es debout m'observant, moi, ta bien-aimée.
3 ans, c'est loin, c'est long, la prison de l'âme est bien plus dangereuse que les forteresses humaines.
Nos doigts entrelacés, nos corps réchauffés, tu dis que tu m'aimes et je te le rends bien.
Le soleil sur ton visage s'est couché, les vagues dans ton âme se sont fracassées.

Pour me laisser seule, désemparée.

Après ce merveilleux jour d'été.