Chapitre 43 : Rien à part la prendre dans mes bras et l'embrasser.

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Notre vie tranquille à trois se poursuivit avec l’arrivée, tardive cette année-là, du printemps à Ouessant. Les tempêtes hivernales s’étaient prolongées jusqu’en mai, limitant nos possibilités de longues balades. Rien qu’en mettant le nez dehors quelques minutes, on était littéralement trempés. Toutefois, quand on parvenait à sortir, le spectacle de la mer déchainée sur les pointes de l’île nous ravissait. Tant de force, tant de puissance ! On se sentait tout petit…

Dans ce contexte, nous apprîmes, après coup, cette opération des soldats belges et français à Kolwezi, dans l’ancien Katanga devenu Shaba. Des rebelles, sans doute appuyés par l’Angola voisin, avaient attaqué la ville, au centre d’une zone de mines de cuivre, et retenaient quelques milliers d’Occidentaux. Le Zaïre avait appelé au secours et, finalement, la légion française ainsi que des parachutistes belges étaient intervenus pour libérer ces otages. Contre toute attente, ils avaient rencontré une résistance assez faible, la plupart des guérilleros étaient partis, pouvant laisser imaginer qu’il y avait une autre cible que cette ville.

— Encore une fois, les Français et les Belges ont conforté un dictateur en place, me lança Simone en songeant à Mobutu, qui n’était pas vraiment un démocrate.

— Certes, mais ils ont également libéré des otages…

— Oui, tu as raison. Cela dit, je ne peux pas m’empêcher de penser que l’objectif était surtout de garantir la pérennité des mines de cuivre qui sont si utiles à l’Europe.

— Peut-être, sans doute même, mais moi, je crois qu’il y a eu aussi autre chose, en lien avec l’URSS…

— L’URSS ? Qui soutiendrait les rebelles ? Certainement, ce sont eux qui financent les armées angolaises…

— Pas que ça, Simone… Sais-tu ce qu’il y a au nord de la province du Shaba ?

— Des mines de cuivre, encore ? Ou des gisements d’autre chose ?

— Non, il y a une base de lancement de fusées…

— En Afrique ? Les Africains en sont là également ?

— Oh non, pas eux. Ce sont les Allemands, une entreprise privée, OTRAG[1], qui veut mettre au point un lanceur économique au départ du Shaba. Elle se situe presque sur l’équateur, comme Kourou.

— Une boite privée ? Sans le moindre argent du gouvernement allemand ?

— Ça, je n’en suis pas certain. Nos voisins jouent peut-être sur les deux tableaux, l’ESA et puis OTRAG.

Les Allemands, prudents, n’avaient sans doute pas mis tous leurs œufs dans le même panier, tentant probablement quelque chose en solo.

— Tu ne penses quand même pas que les Européens ont envoyé leurs soldats pour tout faire capoter ?

— Non, je parierais plutôt sur les Russes, via l’Angola et les rebelles zaïrois. Déjà Ariane et l’ESA, les Soviétiques n’ont pas trop aimé, toutefois ils jouent l’Europe contre les USA. Mais là, c’est un outsider qu’ils ne jugent pas digne de participer à la course aux étoiles.

— Tu crois vraiment, Robert ?

— Je dis juste que je trouve quand même bizarre que les insurgés soient presque tous partis après avoir conquis la ville. Il est possible qu’ils soient allés dans le nord de la province, mettre le bazar au centre de lancement Kapani Tonneo…

— Tu crois ?

— Je n’en sais rien, mais j’ai de sérieux doutes…

— Tu me diras, personne n’a entendu parler de cette base de lancement au cœur de l’Afrique.

— Non, elle est seulement connue de notre milieu assez clos et je crois bien qu’on ne lira pas le moindre article à ce sujet.

Cela correspondait en effet à ce qui se racontait dans notre secteur, assez fermé, du spatial mondial. Les confidences d’un ami russe m’avaient laissé entendre à demi-mot la même chose, quelques mois plus tôt, juste avant que je quitte Kourou pour de bon. Les Soviétiques regardaient ce centre de lancement « africain » d’un très mauvais œil, une sorte de concurrence déloyale pour eux. Il n’y eut jamais de confirmation claire ou d’infirmation de ces soupçons, toutefois ce lieu ferma définitivement, moins d’un an plus tard. La concession avec le gouvernement zaïrois avait pourtant été conclue en 1976, initialement pour une durée de cinquante ans[2]…




Vers la mi-mai, le temps se calma soudain sur l’île, nous faisant passer quasi-immédiatement des tempêtes hivernales au début d’été avec un soleil rayonnant. Le fond de l’air était toutefois encore assez frais, et la température de l’eau empêchait toute baignade. Nous nous sommes donc concentrés sur la pêche. Une fois les travaux saisonniers de nettoyage et de réfection de l’étanchéité de la coque effectués, nous pûmes remettre le bateau à l’eau. Vitamine découvrit la navigation et ne fut jamais malade. Elle allait devenir un vrai chien marin. Elle s’en donnait à cœur joie à aboyer après les mouettes et autres goélands.

En quelques semaines de ce régime « soleil-sel-mer », Simone prit des couleurs et devint toute bronzée. Son visage resplendissait, ses yeux riaient. Je ne me lassais pas de la regarder croquer la vie à pleines dents. Le mois de juin passa terriblement vite, entre pêche en bateau, balades, baignade du bout des pieds, et courses avec notre petite chienne. Mon amour allait de mieux en mieux. Ses cheveux repoussaient, la vie était magnifique ! Ce que son cancer me semblait loin… Je l’avais même quasiment oublié. La seule réminiscence de sa maladie consistait en ses longues siestes et le fait qu’elle allait très souvent se coucher juste après le dîner.

Mi-juillet, un soir où elle s’était alitée particulièrement tôt, Philippe me rappela pour me tenir au courant des avancées d’Ariane :

— Ça y est Robert, on a reçu les trois étages d’Ariane MR à Kourou ! m’annonça-t-il tout joyeux.

Ariane MR ?

— Oui, il s’agit de la maquette ergols, ou la Maquette Remplissage donc MR.

— Comment ça ?

Mince, j’étais réellement largué… J’avais tout oublié, en seulement quelques mois.

— En gros, on dirait une vraie fusée Ariane. Elle nous sert à répéter toutes les opérations, y compris le remplissage des réservoirs, mais on s’arrête quelques secondes avant la mise à feu.

— Ah, OK, et tout vient des Mureaux, du SIL ?

— Oui, bien que comme tu l’imagines, le transport n’a pas été une partie de plaisir.

— Tout a voyagé par la route, jusqu’au port du Havre, je suppose ?

— Non, tout devait circuler en barge sur la Seine, jusqu’au Havre, et cela a été le cas sauf pour le troisième étage qui a été bloqué par une grève des mariniers et a dû être acheminé par la route. Il parait que la traversée de Rouen a été épique. Ils ont mis plus d’une heure pour franchir un virage dans le centre-ville et, tiens-toi bien, ça ne s’invente pas, cela s’est déroulé au niveau de la « rue du Contrat Social ».

Quelle ironie en effet ! Je ne pus m’empêcher de sourire.

— Ensuite, le trajet a été effectué en bateau, non ?

— Oui, en bateau depuis le Havre jusqu’au port Degrad des Cannes de Cayenne.

— La traversée s’est bien passée ?

— Tu parles, personne n’avait pensé au roulis et à la houle lors d’une traversée transatlantique. Les capteurs des conteneurs ont été en alarme quasiment tout le voyage. On est en train de vérifier si tout va bien avant d’assembler la fusée.

— Tout est dans le hall d’assemblage qui était conçu pour Europa ?

Quelques souvenirs me revenaient quand même.

— Oui, tout à fait.

— Cet assemblage final est prévu quand ?

— Décembre, normalement, il va falloir tout tester en vraie grandeur maintenant. Si tu veux venir voir ça, tu sais que ce sera avec plaisir, Robert. Il suffit que tu me dises quand tu peux nous rejoindre, Simone est naturellement la bienvenue aussi, et je vous organise ça.

— On verra, Philippe, ça dépendra de son état de santé. Pour le moment, tout va de mieux en mieux. En tout cas, merci pour cette invitation, ça me touche beaucoup.

— Tu seras toujours le bienvenu. Kourou, ça restera un peu chez toi.

J’étais partagé, comme lors de l’échange avec mon ami de l’ESA. Je ressentais un mélange de nostalgie accompagnée du désir impérieux de continuer à participer à cette aventure aussi extraordinaire qu’enthousiasmante. D’un autre côté, je savais bien que ma vie n’était plus en Guyane. Avais-je besoin de revoir tout ça ? Est-ce que je n’allais pas me créer encore plus de complications ? Ne serait-ce pas plus simple de considérer cette page comme définitivement tournée ? Mais le fait de montrer Ariane à Simone m’enchantait également. J’étais partagé…

— J’espère que le trajet du port jusqu’à Kourou s’est bien déroulée, lui dis-je, sortant de mes réflexions.

— Ben oui, toi et tes équipes avez fait ce qu’il fallait pour, non ? Vous n’aviez pas aussi fait renforcer le pont sur le fleuve Cayenne ?

— Si, si, élargir la route et supprimer des virages également. Mais tu sais bien, comme moi, que ce n’est que quand on est face au réel que l’on voit bien si l’on a pensé à tout… Et, généralement, on se rend compte que non…

— Oui, globalement, nous n’avons pas eu de souci. Nous avions aussi l’aide d’EDF[3] et des PTT[4] pour dévier les câbles si cela était nécessaire. Il a quand même fallu la journée pour faire les 65 kilomètres.

— Ah oui…

— Puis, rappelle-toi ce que tu m’as dit quand je suis arrivé : « Ici, on improvise et l’on s’adapte en permanence. On affronte quotidiennement des problèmes qui ne se sont jamais posés… »

— Oh oui, je me souviens.

J’éprouvais toujours ce mélange de mélancolie et de soulagement dans ces échanges avec mon ancien second. Arriverai-je un jour à avoir une relation saine et apaisée avec cette décision prise de tout quitter pour passer le restant de ma vie avec Simone ?




En Espagne, une catastrophe qui demeura longtemps dans les mémoires se produisit[5]. En juillet, un camion-citerne, chargé à ras-bord de propylène liquide, explosa sur la chaussée. Entre la route et la mer, il y avait un camping. Résultat, on déplora 243 morts parmi les campeurs sans compter les nombreux blessés. Personne n’avait rien pu faire, étant donné la soudaineté de l’explosion.

— Tu réalises, Robert, quand j’avais quinze ans, je crois, avec mes parents et Jean-Paul, on est allés en vacances à cet endroit-là… Quelle horreur !

— Oui, ces pauvres gens qui n’ont rien vu venir…

— En même temps, imagine que ton dernier souvenir, ça soit, toi, sur la plage. Il y a plus désagréable… Enfin, quand même, un sacré coup de soleil !

— Mouais, je trouve ça d’assez mauvais goût, n’empêche, Simone !

— Oui, j’avoue, désolée… me dit-elle avec un sourire ironique.

Elle ne l’était pas du tout. Je n’en revenais pas de ce qu’elle avait changé, ma Simone. Elle semblait ne plus se préoccuper de l’opinion de personne la concernant. Elle devenait terriblement naturelle et spontanée, plus aucune retenue, telle qu’elle était au fond d’elle-même. Ça me plaisait, je l’aimais ainsi, sans fard, sans voile ni masque, même si son humour pouvait être quelquefois surprenant.

Toujours en juillet tomba une nouvelle qui nous chamboula un peu tous les deux : le 25 naquit Louise Brown, le premier « bébé éprouvette », fruit d’une fécondation in vitro. Cette nouvelle toucha particulièrement Simone :

— Oh, Robert, tu sais à quoi ça me fait penser ? C’est difficile à certains moments…

— Je sais, Simone…

Je partageais son chagrin, cela dit, aurions-nous pu élever correctement un enfant avec les vies que nous avons eues ?

— En même temps, tu crois que nous aurions pu élever un enfant, avec les existences que nous avons eues et les carrières que nous avons menées ? se demanda-t-elle à voix haute.

Lisait-elle dans mon esprit ? Je n’en revenais pas… Je la laissais poursuivre sa réflexion, me gardant bien d’intervenir. Souvent, le silence est d’or.

— Il ne faut pas avoir de regret, Robert, nous avons fait ce que nous avons fait, et vécu la vie que nous avons vécue. Ne jamais rien regretter, sinon, on devient cinglé et aigri, conclut-elle avec une grande sagesse.

Je la pris dans mes bras, lui disant juste que je l’aimais follement. Bien sûr que nous n’aurions pas eu tout cela avec un enfant. Et puis, nous n’avions pas eu besoin d’être parents ensemble pour nous dire tous les jours que nous étions tout l’un pour l’autre. C’était comme ça…




Le reste de la saison estivale se passa tout en douceur. Septembre nous offrit un temps splendide, comme si l’été qui avait eu du mal à arriver jouait un peu les prolongations. Les soucis de santé de Simone paraissaient définitivement derrière elle. Cela s’appelait une rémission, m’apprit-elle. Un rendez-vous à Villejuif mi-septembre confirma son bon état physique. Les cellules cancéreuses semblaient bien avoir disparu de son sang. Elle continuait à avoir quelques maux de tête, mais sans commune mesure avec les années précédentes où, fréquemment, elle ne supportait même plus la lumière. Là, un cachet d’aspirine et, comme par enchantement, ils s’évanouissaient. Un vrai miracle ! Elle revivait et moi aussi, à ses côtés.

Pourtant, début octobre, Simone eut une grosse baisse de moral en apprenant la mort du chanteur Jacques Brel, à seulement quarante-neuf ans. Il était décédé d’une embolie pulmonaire massive consécutive à une rechute de son cancer des poumons. Certes, il avait été un très gros fumeur – on commençait à faire le rapport entre cette maladie et le tabagisme –, et Simone n’avait jamais fumé de sa vie, néanmoins, elle n’avait pu s’empêcher de faire le lien entre eux deux. En effet, il avait été quelques années en rémission avant cette rechute fatale. Il fallut tout mon amour, toute la vitalité de Vitamine et la beauté de l’été dans l’île pour qu’elle arrive à passer à autre chose. Cet événement me rappelait toutefois que la vie était courte et que la rémission n’était pas forcément éternelle. Il fallait profiter de chaque seconde de bonheur qui nous était offerte.

L’automne advint, avec une magnifique arrière-saison qui ne dura que quelques semaines, avant que les tempêtes ne reprennent. Pour la première fois, nous allions passer une année quasi-complète à Ouessant, en dehors des quelques visites de suivi médical de Simone à Villejuif. On nous avait dit que, parfois, dès octobre, on pouvait rester plusieurs jours, voire plus, sans liaison avec le continent. Nous nous y étions préparés, faisant quelques stocks de nourriture non-périssable. Même lorsque les journaux ne pouvaient arriver jusqu’à nous, il nous restait la radio ainsi qu’un poste de télévision qui ne captait pas toujours toutes les chaînes. La cheminée de la maison chauffait bien et j’avais des provisions de bois. Simone avait emporté une grande quantité de livres de chez elle, quant à moi, j’avais l’écriture de la conquête spatiale française telle que je l’avais vécue pour m’occuper. Et tout ça, sans compter les sorties avec notre petite chienne. Nous pouvions quasiment tenir un siège.




Après quelques jours coupés du monde à cause de la météo, Philippe m’appela début décembre et me fit part d’une brusque montée de tension dans le projet Ariane, avec l’explosion d’un moteur lors d’un essai de pleine puissance à Vernon, un peu plus tôt. Les essais sur tous les exemplaires des moteurs des premier et deuxième étages avaient été totalement satisfaisants. Il en était de même sur le premier modèle de test du troisième étage. Ils avaient été brefs sur son successeur. Le deuxième ensemble propulsif du troisième étage s’était lui pulvérisé dès son second essai nominal. Les essais sur celui-ci étaient stoppés. Ils ne reprendraient qu’après la fin de fabrication de nouveaux moteurs. Pour l’instant, seuls les deux premiers étages étaient qualifiés alors que le premier tir était prévu à peine un an plus tard…

Sinon, à Kourou, la case à équipement venait d’être installée dans le troisième étage. Le montage des différentes parties se poursuivait, avec quelques désagréments de dernière minute. Toutefois, ceux-ci ne risquaient pas de décaler de façon importante les essais liés à Ariane MR. Mon ancien second restait confiant, même si je sentais que l’aléa de Vernon l’avait durement touché. Sans doute plus qu’il ne me l’avait dit… Après avoir raccroché, je savourai le plaisir de ne plus être soumis à ce type de tension, d’avoir une vie plus calme, moins assujettie à des événements imprévus. Pourtant, cela m’avait permis « d’avancer » pendant des années… Je compris, à ce moment-là, que j’avais effectivement subi un stress professionnel permanent, même si personne – et surtout pas moi en particulier – ne l’avait identifié comme tel. Cette prise de conscience me fit réaliser que j’avais sans doute eu raison de rendre mon tablier avant que mon boulot ne devienne une contrainte, et non plus un moteur.

Je rapportai cette conversation à Simone, ainsi que mes états d’âme, sans qu’elle en soit étonnée outre mesure :

— Je crois que tu as bien analysé, Robert, tu as raccroché juste avant de cesser d’y croire.

— J’y crois encore, tu sais…

— Non, mon amour. Pour moi, quand, comme tu l’as dit « le stress ne devient plus moteur, mais contrainte », cela montre qu’on n’y croit plus et qu’il faut arrêter, me rétorqua-t-elle avec un grand sourire.

En plus, elle utilisait mes propres mots… Que pouvais-je répondre à ça ? Rien, à part la prendre dans mes bras et l’embrasser.





[1] OTRAG signifie "Société anonyme de lanceur et de transport orbital" (en allemand : Orbital Transport - und Raketen - AktienGesellschaft). C’est une entreprise allemande de l’industrie spatiale créée en 1975 et disparue en 1987, fondée par Lutz Kayser. OTRAG fut dans les années 1970-1980 la première entreprise privée à tenter de concevoir des lanceurs spatiaux.

[2] Les Allemands seront finalement mis dehors de leur base zaïroise en avril 1979. On parle d’une pression exercée par l’URSS.

[3] Électricité de France, entreprise intégrée (statut d’EPIC) qui à l’époque gérait aussi bien la production, que le transport et la distribution de l’électricité.

[4] Les Postes, télégraphes et téléphones ou PTT, initialement appelés Postes et télégraphes, puis Postes, télégraphes et téléphones et enfin Postes et télécommunications à partir de 1959, étaient l’administration publique française responsable des postes et des télégraphes, puis des téléphones, aux XIXᵉ et XXᵉ siècles. La réforme des PTT a scindé l’administration des PTT en deux entreprises publiques : La Poste et France Télécom. Annoncée à la mi-1988, la réforme est adoptée par le parlement en 1990.

[5] Le 11 juillet 1978, un camion-citerne transportant 25 tonnes de propylène explose et prend feu à proximité du camping Los Alfaques, situé en contrebas de la route, le long de la mer. L’explosion a pour origine une surcharge en propylène (gaz servant à la fabrication de matière plastique). Le liquide, très inflammable, se transforme en une boule de feu atteignant plus de 1 000°C. Les victimes furent tuées instantanément et figées dans l’attitude qu’elles avaient lorsque la vague les atteignit. La catastrophe fit 243 morts et de nombreux blessés. On estime qu’environ 400 personnes se trouvaient sur les lieux au moment de l’accident. (Source Midi-Libre).

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