Post-face
En 2010, la LOI n° 2010-2 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français a été promulguée. Celle-ci, bien qu’étant enfin une reconnaissance des victimes des essais nucléaires français, est arrivée quatorze ans après la fin de ceux-ci, mais aussi cinquante ans après le premier tir, appelé Gerboise bleue, réalisé dans le désert algérien.
À titre d’exemple, cette loi n’aurait pas pu permettre d’indemniser les impacts des essais nucléaires sur la santé de Simone. En effet, celle-ci est décédée en 1979 et, sa seule famille, son frère Jean-Paul en 1992. Personne n’aurait pu solliciter une indemnisation en son nom.
Au moins, les conséquences de ces essais sur la santé de celles et ceux qui y ont participé ont été reconnues. Tardivement, mais reconnues quand même.
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