Arrête de pleurer, je viens te sauver ! Part 14
Loukïan en mauvaise posture se mit à rire, alors qu’il avait le visage imprégné de sang. Confus pour son compte, Fain, se questionna son ennemi n’avait en aucun cas peur de lui. Il l’avait mis dans de sale drap et pourtant il avait encore le sourire jusqu’au lèvre. Fain pressentait qu'il y avait anguille sous roche, il plaqua Loukïan, à de nombreuses reprises, contre le mat. Il le cognait de plus en plus fort afin de lui prouver sa puissance.
Mais il s’arrêta lorsqu’il entendit les menottes en plomb de Loukïan tomber à terre et résonner sur tout le navire, des liens lourds a porter et surtout impossible à défaire.
— C’est bon, t’as fini de me prendre pour un attendrisseur à viande ? questionna Loukïan à Fain d’une voix sanglotant.
Interloqué, Fain lâcha sa proie. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Les chaînes de Loukïan s'étaient dissous, et de la fumée émanait du reste du métal encore intact. De plus le plancher où avait atterri les menottes brûlait.
— Je… Je ne comprends pas comment tu as fait ça ? demanda confus Fain.
— Arght ! Ce n’est pas trop tôt ! se réjouit Loukïan.
— Mais enfin qui es-tu ? hurla le Métamorphe.
— Je suis ton pire cauchemar ! répondit énigmatiquement Loukïan, avant que des flammes apparaissent de-ci de-là autour de lui.
En un rien de temps, les voiles du mât prirent feux, on entendait le subtil crépitement de ses pieds frottaient contre le bois du pont. Ils laissaient derrière eux une vive empreinte qui alourdissaient sa démarche. De la vapeur se dégagée du corps du héros, désormais libéré, il était bien décidé à enflammer ce marin de mauvais augure. Du brasier enveloppait Loukïan dans une épaisse brume, qui caresser son visage et tout en s’avançant vers le Métamorphe, on pouvait lire sur son visage la haine qui transparaissait par ses yeux.
Quant à Fain, ce dernier, reculait au fur et à mesure que son ennemi avançait en sa direction. Afin d'arrêter le jeune homme, il manipulait son équipage pour qu'il se dresse en travers de sa route.
- T’as essayé de me fracasser, me briser les membres ? Dommage… t’es tombé sur le mauvais cheval mon gars, j’ai le corps, trois fois plus résistant que du diamant… expliqua Loukïan qui riait en esquivant les moindres coups provenant des matelots et qu’il finissait par assommer à coup-de-poing. Tu sais ce que ça veut dire ?
— Qu’est-ce que tu me veux ! questionna Fain d’une voix tremblante.
— Ce que je veux ? … Enfin, c’est simple ! J’ai l’habitude de rendre coups pour coups… donc… Je vais prendre un malin plaisir à te torturer mon bon Commandant, avoua Loukïan d’une voix machiavélique.
Il continua à marcher en direction de Fain qui pour l’heure faisait tout pour le distancer.
— Ne me dit pas qu’un simple petit nabot de mon genre te ferais peur Fain ? demanda Loukïan qui restait dans un état second.
Les soldats restaient à terre. Le galion avait pris entièrement feu. Des bouts de bois provenant de la bôme, une poutre horizontale à la base du mât, tomber par milliers sur tout le navire, comme une pluie d'étoile filante, certains de ses morceaux tomber dans l'eau.
— Que me veux-tu ? Les détenteurs des quatre éléments… ont tous étaient décimés, condamnés à perdre leur capacité. À cause de la cruauté des hommes et de la légende qui rôdait autour de leur maître… Comment se fait-il qu’un nigaud de ton espèce puisse-t-il manipuler l’un de ses éléments ? hurla Fain à Loukïan.
Mais, Loukïan nul pas le temps de répondre à la question, le bateau qui avait entièrement pris feu, se brisa en son centre, le faisant alors plonger dans l’eau :
— Génial ! Je commence en avoir ras-le-bol de faire trempette moi ! pensa Loukïan en tombant dans l’eau, de la vapeur engloba ses chaussures avant de remontait jusqu’à son visage et l’enveloppait, lorsqu’il rentra en contact avec le liquide.
Puis alors qu’il se retrouvait sur la partie du navire pas encore totalement immerger. Il s'accrochait sur les lattes du pont, et vit, Fain qui s'agrippait tel un orang-outan grâce à ses longs bras et ses jambes recroquevillaient contre lui. Il maintenait tout son poids grâce à ses tendons d’Achilles, qu'il l'avait fait passer de l'autre côté de la balustrade. Une situation qui fit marrer Loukïan, avant qu'il ne le vît partir en arrière avec la rambarde dans ses mains et tomber dans l'océan.
— Supeeeeeer… Va falloir le repêcher ? Non mais quelle quille celui-là ! ne put que penser le Capitaine de la barque.
Le plancher sur lequel il se tenait finit par seder et exploser sous son poids, on n’a rien de temps, Loukïan se retrouva dans la réserve du navire, là où de grosse quantité d'eau commencer à s'engouffrer, déjà rempli jusqu'à hauteur de son thorax. En nageant il chercha une quelconque sorti, puis il vit, à travers les stries de la coque du navire, Fain, qui se fit emporter sous les fonds marins part le bois de la proue qui faisait contre-poids sur son corps et chercher à le faire gagner les abysses.
- Non mais sérieux faut vraiment être con comme une brique pour s’accrocher comme ça ! La loi de la gravité ça ne lui dire rien à ce Cap’taine ? ce mit à rire Loukïan.
Très rapidement, il essaya de passer au travers des nombreux trous de la coque, alors que la cavité où il se trouvait se remplissait à vue d’œil. En un instant, Loukïan fut enseveli sous les flots, et il n’arrivait pas à trouver une issue, les nombreuses brèches se trouvant un peu partout autour de lui étaient bien trop petites pour que le jeune homme 1m75 ne passe, puis il vit une trousse de secours, il l’attrapa et la mordille pour la tenir et avoir les mains libérées.
De plus, il ne voulait pas quitter Fain du regard, car il devait partir le sauver, bien que ce fût un homme cruel, il ne méritait en aucun cas de mourir, il ne le voyait pas le laisser s’engouffrer davantage dans les abysses.
C’est pourquoi, il utilisa une nouvelle fois, cet aspect visqueux qui chemina en direction de Fain. Une matière à l'aspect musculeuse composée de son pouvoir a l'aspect bleuté caoutchouteux qui gigota dans toute les sens créant des sphères dans l'océan, telle une anguille qui fendit sur sa proie et l'entoura de sa taille.
Il le fit revenir face à lui, là ou l'homme se prit d'innombrables débit et que son corps fut entraîné en arrière comme une poupée secouée par une main invisible, la tête renversée, les bras ballotant dans le vide.
Arrivé en face de Loukïan, Fain transforma son poing droit, on a un énorme marteau métallique puis il frappa le Dompteur de Flammes.
Sous l'effet de l'objet sur sa face, Loukïan lâcha la trousse de soin encore entre ses dents.

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