Un soleil fort rayonne sur les terrasses des bâtiments d'Efuran. Les elfes se promènent dans la ville à l'abri de la guerre. Depuis vingt ans toutes les terres alentours sont sous l'emprise du seigneur Ulfric. Tout les rescapés de ce désastre ont trouvé refuge dans la capitale d'Elinos.

Dans un bâtiments situé dans la périphérie extérieur de la ville vit un jeune homme du nom de Darick. Seulement âgé de trois ans quand les Kaëser avaient prit le contrôle de Aélléris, depuis, il s'était enrôlé dans l'armée elfique en espérant un jour devenir assez fort pour récupéré son pays de la main de Ulfric et ainsi sortir son peuple de la tyrannie.

Sa mère avait été tué par un géant alors qu'ils étaient en chemin pour la frontière d'Elinos. Heureusement pour lui, le chef des armées elfique passait sur le même chemin et l'avais sauvé avant de l'adopter.

Jusqu'à ses dix-sept ans, Darick avait vécu sous l'autorité de son père adoptif, Ragnac. Même s'il était le chef des armées et qu'il pouvait avoir l'air dur, son amour pour Darick était réel et personne n'aurai put se mettre en travers d'eux. La femme de Ragnac était morte à cause d'une maladie connue sous le nom de Malutria peu de temps après les six ans de Darick. Cette maladie était très répandu dans les lieux peu hygiénique et elle était très dangereuse. Elle ne pouvait pas être guérit, bien qu'elle ne pouvait ne jamais se manifester. Seulement lorsque cela arrivait, la douleur était tel que après seulement quelques minutes les victimes prier de toute leur forces pour que le dieu Juvio leur prennent la vie. Darick ne se souvenait pas d'une certaine maladie mais son père lui avait toujours parler de la mort de sa mère de cette façon.

Depuis quelques jours, Darick avait vingt-trois ans. Il habitait dans sa propre maison à quelques centaines de mètres de celle de son père. Cependant cela n'empêchait pas celui-ci de venir voir son fils dés que l'occasion se présentait.

Cependant aujourd'hui, Ragnac devait mener une troupe vers la frontière la plus proche afin de prendre la relève du groupe qui en était actuellement chargé.

Je me lève lentement après un long repos. Aucun rêve n'est venu perturber ma nuit. Une fois les deux pieds sortie du lit et le cerveau enfin apte à se réveiller, je me dirige vers ma salle de bain afin de me préparer.

Je traîne des pieds mais avance quand même péniblement jusqu'à ma destination où je commence à me coiffer et me regarde un long moment dans le miroir. j'y voit le même visage que depuis des années. Celui d'un jeune homme, une légère barbe montante, les yeux noir, les cheveux brun ébouriffé. La seul particularité est une marque en forme de rond qui ressemble à un tas de runes, barré d'une croix présente sur mon dos au niveau des omoplates.

Je sort de la salle de bain après m'être préparé et sort de chez moi pour me dirigé vers la cours militaire où je vais chaque jour afin d'améliorer mon habileté aux armes et ainsi devenir meilleur.

J'esquisse un sourire lorsque je vois le groupe de militaire dirigé par père passer sur la grande place de Efuran. Je lui fait un large signe de la main auquel il répond en souriant avant de reporter son attention sur la route.

Je passe plusieurs minutes sur la place de la cité à contempler la vue qui s'offre à moi. La ville se situe au centre d'une large plaine entourée par des arbres de plus de cent mètres de hauteur. Des rivières coule dans tout les sens et un bruit de cascade très relaxant se fait entendre à longueur de journée. Les rues pauvres de la ville se trouvent à ras du sol et les endroits sont de plus en plus élevé en fonction de la classe social. L'endroit a un air très moderne tout en étant très naturel. Cela est sûrement dut à toute les plantes que l'on peut apercevoir et aux bâtiments principalement battit en bois.

Après avoir accroché mon sac solidement sur mes épaules et m'être concentré à nouveau, je cour jusqu'au terrain d'entraînement sans m'arrêter. Pour l'instant simple soldat, je suis sûr de le rester si je ne continue pas à m'entraîner dur.

Au bout d'une vingtaine de minute j'arrive finalement dans la cour des gardes où m'attend Aria, ma meilleure amie. A peine ai-je le temps de m'approcher d'elle qu'elle me jette une épée dans les mains.

— Je veux ma revanche, me dit-elle sans me laisser le temps de placer le moindre mot.

Entrant dans son jeu, je la regarde profondément avant de sourire et de lui répondre.

— En garde.

Aussitôt elle se jette sur moi et me donne une salve de coup d'épée que je pare sans aucune difficulté. La repoussant à l'aide d'un coup de pied dans le bassin, elle tombe à la renverse et j'en profite pour me rapprocher et placer ma lame au niveau de son cœur.

Explosant de rire je l'aide à se relever puis lui demande ironiquement.

— Bon alors à combien en est le score ?

Avant d'entendre sa réponse, je perçoit un bruit de pas foulant le sol, je me retourne vivement et arrête sa lame, qui se trouve à quelques centimètres de mon visage, au dernier moment grâce à la mienne puis pose ma main sur le manche de son épée et récupère son arme.

— Bon, quarante-huit à deux c'est ça ? Je lui demande en souriant à pleine dent.

— Nyanyanya. Est la seul réponse qui sort de sa bouche.

J'éclate de rire en regardant son visage rouge d'énervement et de fatigue.

— Soit fier, tu as gagné au moins deux fois, c'est déjà pas mal, lui dis-je en voulant lui remonter le moral. C'est déjà plus que tout les autres garde de notre rang.

— Si tu n'avais pas eu le bras cassé j'aurai certainement perdu. Je veux devenir meilleure, un jour je te battrait. J'en fait la promesse.

— Alors je te souhaite bonne chance, je vais aussi continuer à m'entraîner et tu le sais bien.

Elle me lance un sourire avant de récupérer son épée dans mes mains.

— Le roi veux te parler, tu as de la chance de t'être fait adopté par Ragnac. Tu avances bien plus vite dans l'armée. Qu'est-ce que je donnerai pas pour être à ta place. Me dit-elle en s'éloignant vers les mannequins d'entraînement.

— A t-il dit à quel heure il souhaite me voir ? Je demande en ignorant sa réflexion assez déplacé.

— À quinze heures. Et essaye de ne pas arriver en retard comme la dernière fois hein.

— Ce n'était pas de ma faute, des Turopes m'avais encerclé et m'avais fait tomber dans leur trou.

Elle rigole puis se concentre à nouveau sur son entraînement à une vitesse incroyable.

Quand à moi je pars, une épée à la ceinture. Je prend la direction de la forêt où j'ai prévu d'aller chasser afin de me refaire des provisions.

Arrivé à la lisière de la foret, je prend le temps d'observer et d'écouter. Heureusement je n'entend aucun hurlement de Rastic. La chasse sera tranquille aujourd'hui.

Entrant dans la forêt dense, j'avance prudemment, l'arme à la main, je guette chaque son qui pourrai me prévenir d'un danger. Le doux souffle de la nature siffle en passant entre les feuilles, je distingue tout de même un couinement à quelques mètres de moi. Je calme ma respiration afin de me faire plus discret.

J'avance dans cette direction en restant sur mes gardes. Il s'agit en faite de quelques Lofas tomber dans un trou, de petites créatures mesurant une dizaine de centimètre mais donc la viande est très nutritif et dont la saveur est vanté dans tout le royaume. Son corps est recouvert de long poils souvent blanc. Ses oreilles sont des sortes de petit conne situé sur le dessus de sa tête. Ses trois yeux sont disposé comme un triangle sur son visage. Descendant dans le trou, je les attrapes un à un en les égorgeant puis les fourrent dans mon sac de chasse.

Je passe la matinée ainsi qu'une partie de l'après-midi dans la forêt avant d'en sortir une fois mon sac plein de nourriture.

Arrivé au porte de la cité, je vois à la position du soleil que je vais encore arrivé en retard. Alors je me met à courir aussi vite que je le peut jusqu'à chez moi pour poser mon sac puis jusqu'au château. Château qui est d'ailleurs placé à côté du camp des gardes.

—Tu à une minute d'avance. Je ne pensait pas te voir arriver avant au moins trente minutes. Tu sais, à cause des Turopes.

J'esquisse un sourire puis tourne les talons, prêt à passer les portes du château.