Je sort de la citadelle, le vent se frotte contre ma peau et me procure une sensation très agréable. Jamais je ne m'accommoderai à cette vue. Les ruisseau, la forêt, les montagnes, les cascades. J'entame doucement ma route vers la forêt où j'ai prévu de passer la journée.

J'observe autour de moi, voyant des Turopes se regroupé près d'un arbre à baie. Je prend le temps de les observer manger. J'ai toujours aimer ces créatures, elles sont la preuve de l'intelligence de la natures. Elles chassent leur proie en les faisant tomber dans un trous qu'ils creusent avec leur pattes en forme de pelle. Souvent ils couvrent le sol de feuille de miris qui provoque une paralysie temporaire. Et pendant que les créatures sont paralyser, ils en profitent pour la tuer. Heureusement pour nous les Turopes sont inoffensif pour les humains, sa fait longtemps qu'ils se sont accommodé à notre présence. Leur court museau en forme de trompe leur sert à repéré le danger.

Continuant mon chemin, j'avance discrètement afin de ne pas déranger de créature qui pourrait ensuite m'en vouloir. Je prie intérieurement pour ne pas tomber sur un rastic alors que je passe discrètement devant un groupe de Lofas en train de se nourrir.

Environs deux heures après avoir quitté la ville, je frissonne, sentant comme un mauvais pré-sentiment je décide d'accéléré le pas afin de quitter le plus vite possible cette endroit emplis d'une mauvaise aura.

Restant au aguets, je continue ma marche, commençant à me demander si Almir n'a pas une bonne raison de s'inquiéter. Une chose attire alors mon attention, les arbres semblent mort et la terre sec, les feuilles se détachent des arbres et se désintègrent en touchant le sol. Plus aucun bruit ne se fait entendre mis à part les hurlements de certaines bêtes. Je me sens de plus en plus mal à l'aise.

J'entends tout à coup un hurlement venant de droit devant moi. Je me stop net, ne sachant pas quoi faire. Quand je voie l'épée à ma ceinture qui arbore l'emblème des elfes. Je reprend du poil de la bête et cour en direction du cris.

Quelque minutes après j'arrive essoufflé à l'endroit d'où venait le cris et je remarque qu'il s'agit d'un simple camp militaire comme ont peut en trouvé beaucoup. Ils ont été installé au fur et à mesure des années afin d'offrir des points de repos au gardes qui s'éloignent où simplement pour les passants. Je sens que l'aura sinistre que je sentait plus tôt c'est emparé des lieux. Elle est bien plus forte ici que dans le reste de la foret et je me rend compte que le centre de cette aura semble venir de ce camp. Les créatures semblent même éviter cette partie de la forêt. À la lisière de la foret, j'aperçois une silhouette se déplacer discrètement et en y regardant de plus prêt je me rend compte qu'il s'agit d'un homme qui me regarde droit dans les yeux. Il est assez petit et très maigre. Ses bras pendent le long de son corps et il m'observe en ayant la tête penché. Sentant une panique s'emparer de mon corps, je lance d'une voix faussement rassuré.

- Qui êtes vous ? Vous êtes actuellement sur les terres du seigneur Almir. Prêter lui allégeance où allez vous en.

Comme seul réponse, je perçois un grognement et aussitôt il disparaît. Je reste plusieurs minutes droit comme un bâton à garder les yeux rivé à l'endroit où l'homme se trouvais. Il avait semblé si menaçant que mon cœur avait accéléré au fur et à mesure que je le regarder.

J'entends alors un gémissement tout prêt qui me fait sortir de mes pensées et je me met à en chercher la cause en pensant qu'il s'agit sûrement de la personne qui avait criée quelques minutes auparavant.

Je ne met pas longtemps à la trouver. Une jeune femme est étaler dans l'herbe, ses cheveux blond me rendent la tache plus facile. En tant que guerrier et en tant qu'homme, je ne peut la laisser là, alors je la prend dans mes bras et la dépose prêt du feu malheureusement éteint.

Elle semble être évanouie. Je voie une tache rouge sur sa tunique noir, sachant ce que c'est une jeune fille mais ne pouvant la laisser comme sa j'enlève le haut de sa tenu dévoilant ainsi son corps. J'essaye de ne pas y prêter attention pendant que je sort les bandages de mon sac. Je les pose doucement sur son ventre après avoir poser des plantes médicinales et pose ensuite ma couverture sur ses jambes avant de me relevé et de fouiller le sac qui avait été abandonner ici.

Je voie d'abord une tache de sang assez imposante sur le sac. Et en y regardant de plus prêt je me rend compte que de petites tâches se dirige vers une petite bute. Derrière celle-ci j'y trouve un cadavre. Aussitôt, je vomi tout les contenu de mon estomac. Le corps qui se trouve devant moi est complètement déchiqueté. Ses yeux sortent de ses orbites, son ventre et ouvert en deux à telle point que j'aperçois ses entrailles. Ne voulant pas y prêter plus attention, je reporte mon attention sur le sac et ouvre celui-ci en me demandant ce que je vais y trouver. Une carte, une lettre, une gourde, une étrange plaque de metal orange et de la nourriture s'y trouve. Je pose le sac prêt de ma nouvelle protégé puis voyant que la nuit commence à tomber et sachant que la jeune femme dormira encore sans doute plusieurs heure, je me résout à devoir passer la nuit ici. Je commence d'abord par rallumer le feu afin de nous maintenir au chaud et d'éloigner toute les bêtes, même si l'endroit semble déjà s'en occuper. Ensuite je m'allonge auprès du feu et observe le soleil qui descend rapidement vers l'horizon, pensant à la silhouette et au cadavre que j'avais aperçu plus tôt. Au moins je sais que penser à cela m'empêchera de m'endormir.
Environs deux heures après le coucher du soleil. Je décide de boire quelques gorgées dans la gourde trouver dans le sac en la faisant réchauffer. Je garde l'eau fraîche pour la jeune femme, afin de la désaltérer quand elle se réveillera.

Et justement en pleine nuit pendant que je m'amuse à regarder les étoiles, j'entends un petit peu de bruis de l'autre côté du feu. Elle vient de se réveiller. Je décide de ne pas lui poser trop de question. Elle veux se lever mais je l'en empêche, lui tendant plutôt la gourde.

- Boit, sa te fera du bien. Content que tu soit en vie.

- Qui .. qui êtes vous ? Demande t-elle d'une voix endormit.

- Je vous ai trouver ici, inconsciente et blesser. Je vous ai soigner.

Elle regarde doucement son ventre avant de reporter son attention sur moi.

- Et pourquoi suis-je à moitié nue ? Hurle t-elle.

Elle se cache la poitrine avec les bras. Tout en rougissant.

- Avez vous abusez de moi ? Continue t-elle d'hurlé sans me laisser le temps de lui répondre et en remettant sa tenu.

- Non mademoiselle je ne vous ai rien fait, je vous ai déshabiller afin de pouvoir vous soigner, vous seriez certainement en piteux état sans cela croyez moi. Je ne vous veux aucun mal. Buvez je vous ai dit, sa vous fera du bien.

Gardant ses yeux rivé sur moi, elle porte la gourde à sa bouche et la vide. Je ne lui en veux pas, après une telle blessure, il est normal de s'abreuver pour maintenir le corps dans un état stable.

- Je ne t'ai jamais vue avant, d'où vient tu ?

Elle esquive mon regard, comme si la question la gêne. Je décide de ne pas lui vouloir et me rallonge.

- Tu devrai te reposer, demain je t'emmène avec moi.

-Hein ? Où sa ?

Elle se relève subitement, elle semble vraiment effrayer, sa blessure semble lui provoqué une grande douleur.

- Je t'emmène voir le souverain Almir. Il souhaitera très certainement te parler. Je ne peut pas t'en dire plus mais des médecins prendrons soin de toi une fois là-bas.

Elle semble longuement hésité à me suivre. Mais une douleur dans l'abdomen lui fait vite reprendre ses esprits.

- Très bien, je te suivrai mais n'essaie pas de me faire le moindre mal. Tu le regretterais.

- Je te l'ai dit, je ne te veux aucun mal.Mais pour le moment nous devrions dormir, nous partirons demain au lever du soleil afin d'arriver à la fin de la journée tu es d'accord ?

Sans prononcer le moindre mot elle s'allonge et me tourne le dos.

- Au faite, comment t'appelle tu? je lui demande calmement.

- Earin, répond-elle d'une voix sec.

- Darick. Enchanté Earin.

La nuit se passe sans le moindre soucie et je n'entend que des hurlement de créature au loin.

Le lendemain matin, je me lève et me rend compte que le feu est éteint, heureusement pour elle, elle avait garder la couverture. Je récupère toute mes affaires avant de jeter un regard vers elle et me rend compte qu'elle dort toujours. Ses cheveux blond sont étalé sur le sol et son visage semble serein. Tout le contraire de quand elle était éveillé, à ce moment là elle semblait même plutôt folle.

Elle se réveille alors subitement en hurlant.

- Aaaaaah pourquoi tu me regarde ?

- Hein, mais tu dormait comment l'a tu sus ?

- J'aime pas qu'on me regarde. Dit-elle en se levant.

Elle s'étire et me tend la couverture que je range dans mon sac. Je vérifie une dernière fois que tout est dedans et je commence à m'éloigner en direction de la forêt après l'avoir invité à me suivre.

- Attend !

Je me retourne et voit Earin qui se tient prêt du feu.

- Tu à faillit oublier ta bague. Dit elle une voix dépité. Heureusement que je suis là.

En effet une bague se trouve prêt du feu, je ne l'ai pas aperçut avant. Une étrange fumée rouge tournois lentement z l'intérieur d'une pierre incruste sur la bague. Elle appartient très certainement au détenteur du sac. Je glisse ce second sac, plus petit, dans le mien après avoir mit la bague dedans. Puis, je reprend ma marche, Earin suivant derrière moi.