Chapitre 16 : Earin
Fermant la porte de la maison, je me retourne afin de voir Ragnac, Earin et Aria prêt à s'en aller.
Nous avions été convoqué le matin même pour rejoindre les généraux accompagné de Maéris.
Nous grimpons donc lentement les escaliers qui nous font remonté vers l'entrée de la caverne où nous retrouvons tout les autres.
Personne ne prononce le moindre mot et nous sortons, retournant à la lumière du soleil. Une fois devant ma caverne, Toar ainsi que Rizes et Lind'ha nous tendent un sac chacun et en garde un pour eux. Ils nous explique qu'à l'intérieur se trouve de la nourriture, de l'eau, une pierre de communication, une feuille d'échange, une carte et d'autres objets dont l'utilité nous sera dévoilé plus tard. Chacun d'entre nous possède également une tenu de combat ainsi que des armes. J'arbore fièrement les dagues que j'ai acheté le matin de la veille.
Après les dernières vérification, Toar commence à marché et c'est ainsi que débute notre périple en direction de la montagne sacré.
Les premières minutes se passent dans le silence le plus complet. Nous écoutons simplement le chant des oiseaux, les bruissement de la nature, les hurlement lointain de créature dans la forêt à la recherche de leurs déjeuner.
Ensuite seulement, des petits groupes ce créés. Ragnac rejoins Toar et Rizes. Lind'ha, Maéris et Aria discutent entre elles et je reste seul avec Earin à l'arrière du groupe.
Je suis assez surprit de la facilité avec laquelle Aria réussi à se faire des amis, elle et Maéris semblent réellement proche alors qu'elle ne se connaissait pas deux jours avant. Elles s'étaient déjà vue mais ne s'étaient jamais parler. Et là elles ressemblent à deux meilleures amies qui se serai simplement perdu de vue.
Lors de la première journée de marche, nous longeons simplement une énorme plaine qui nous mène à une petite colline que nous devrons escaladé afin de passer la nuit à son sommet. Toar nous ayant affirmé qu'aucune créature ne grimpait dessus à cause des dénivelés. C'est seulement à la tombée du soir que nous atteignons cette colline et après plusieurs efforts pour ne pas tomber et mettre le groupe en retard, nous arrivons essoufflé à son sommet. C'est sans hésité une seul seconde que nous entamons notre repas.
Nous choisissons tous une soupe de fruits sucrée contenant des morceaux de Rastic. Bien que ce ne soit pas la meilleur chose que j'ai manger de ma vie, le goût en est tout de même très agréable.
Au moment de se couché dans nos sacs de couchages, un son lointain retentit.
- Qu'est-ce que c'était ? Demande rapidement Maéris en regardant dans la direction du bruit.
Après réflexion Lind'ha prend la parole en assurant d'une voix sûre et pas rassuré.
- C'est le côr des orcs. Ils ont du se rendre compte de notre présence. Nous allons devoir faire très attention à partir de demain. Leur village le plus proche est encore loin alors nous pouvons dormir tranquille.
Malgré ses paroles. Ragnac se propose pour monté la garde et Rizes accepte à condition qu'il prenne la deuxième partie.
C'est ainsi que nous mettons fin à cette première journée très calme.
Le lendemain matin, Rizes réveilla tout le monde avant le lever du soleil. Nous étions encore plongé dans les ténèbres de la nuit. Il nous assura qu'il était préférable pour nous de partir avant le levé du soleil. De plus, cela réduit la durée du voyage.
Après un rapide en-cas. Nous supprimons toutes les traces de notre passage avant de repartir.
Après avoir redescendu la colline (ce qui fut bien plus rapide que de l'escalader).
Les mêmes groupes qu'hier se reforme et je me retrouve à nouveaux en compagnie de Earin à discuté de tout et de rien.
- Parle moi un petit peu de toi. Dis-je au bout d'un moment coupant son discours sur la beauté des poissons.
Elle semble surprise par ma question, j'aperçois le bleu du ciel se reflétait dans ses yeux.
- Et que veux tu savoir exactement ?
J'hésite longuement, je me pose tellement de question la concernant que je ne sais pas par où commencer.
- D'où viens tu et que faisait tu inconsciente quand je t'ai rencontré ?
Elle esquisse un sourire, elle semblait se doutait que j'allais lui demander cela. Plusieurs mètres devant nous, je voie Aria ralentir et nous rejoindre. Elle est certainement très intrigué aussi par ces questions.
- Je viens du royaume de Néousas. Là-bas ma famille était l'une des plus puissante. Nous avions beaucoup d'influence. Je bénéficiais des meilleurs professeur pour m'apprendre à utilisé ma magie.
Elle prit une petite pause et je vis une larme coulé le long de sa joue.
- Le jour de mes seize ans, comme le veux la coutume. Accompagné du même groupe que depuis plusieurs années, j'ai dû me rendre à une tour où vivait un géant du nom de Darmdor. Celui-ci n'était pas particulièrement méchant mais il n'aimait pas la compagnie sa c'est sur. Cependant il acceptait de laisser entré des jeunes dans sa tour à condition que nous ne le dérangions pas. La mission consistait à lire un livre bien particulier et à apprendre un sort qui clôturerait notre apprentissage. Seulement ce jour là, Darmdor était dans une colère noir et il tua chacun de mes coéquipiers avec une violence incroyable.
Là elle n'essaie même pas de cacher les larmes qui dévale son visage. Je lui propose d'arrêter là et elle me répond.
- Non je préfère tout vous dévoilée maintenant. Je n'aurai plus de secret pour vous. Alors je reprend. Après cette échec cuisant. Je suis rentré seul et blessé à la maison. Quand il m'ont demandé ce qui c'était passé. Je leur ai avoué et voir le visage de leurs parents m'a détruit. Je ne pouvais plus rester là et les voir chaque jours. Ils me détestaient tous. J'avais survécu alors que leurs enfants étaient mort. Mais je suis rester là-bas encore quatre ans. Le jour de mes vingt ans donc, j'ai décidé de m'en allé et après avoir dit au-revoir à mes parents. Je m'en suis allé, bien qu'à ce moment là je ne comptait pas partir définitivement. Plusieurs amis à moi m'ont demandé s'ils pouvaient m'accompagner et j'ai acceptait.
Elle respire un grand coup et tourne sa tête dans ma direction, guettant une réaction. Je lui fait alors le sourire le plus franc et le plus emphatique possible. Des oiseaux commencent à chanter au dessus de nous et cela la fait sourire.
- Après plusieurs semaines de marche, nous avions décidé de rentrer à Nérüsas. Seulement quand nous sommes rentré, il ne restait plus rien. Seul des gravats et des cendres été dispersé à travers les ruines de la ville. Il n'y avait aucun survivant. Des corps en putréfaction était dispersé un peu partout. Bien que les premiers jours, je m'en voulais énormément. Mes camarades ont fini par me faire accepté que si nous avions été là, nous aurions été assassiné aussi cruellement. Alors nous avons recommencé à marcher. Vivant grâce à nos récolte et à nos chasses. Ça a duré environs deux ans. On a commencer à avoir l'impression d'être poursuivit et d'être en danger. Au début on pensait seulement que être seulement entre nous depuis aussi longtemps devait nous rendre fou. Mais un matin, on c'est tous réveillé en même temps. Un homme était debout entrain d'égorger un de nos amis. On c'est tous enfui le plus vite possible. Après une journée de marche nous nous sommes recouché, seulement nous avions décidé que deux personnes monterai la garde chaque nuit. Et plus aucun accident n'est arrivé. Pas avant plusieurs jours en tout cas. Un groupe d'homme est arriver et nous à tous surprit. Nous étions quatre ce matin là. Le soir nous n'étions plus que deux. On à vite décidé de rejoindre le royaume des elfes car il avait la réputation d'être toujours debout face à Ulfric et tout le monde disait que le roi prenait toujours le partie des faibles de plus les hommes d'Ulfric venait de mettre le feu à la forêt de chez moi. Alors nous avons courut jusqu'à là-bas mais à seulement une journée de marche de la ville, mon ami c'est fait assassiné par un chevalier d'Ulfric. Il était à deux doigt de me tuer mais un homme est arrivé et à remarquer mon ami mort après que je l'ai couvert d'une bâche trouver prêt de nous. Je me suis caché dans la forêt pendant qu'il faisait le tour et il n'a pas osé soulever la bâche. Ensuite je suis resté plusieurs jours au même endroit, j'ai fini par mourir de faim alors j'ai attendu la mort mais avant qu'elle n'arrive. Un des hommes d'Ulfric est revenu vers moi. J'ai hurlé des que je l'ai vue en espérant que quelqu'un vienne. Il m'a planté une lame dans le ventre et c'est enfui en entendant quelqu'un arrivé. Et c'est là que tu m'a rencontré.
En entendant son histoire, je ne peut m'empêcher de la prendre dans mes bras. Je le regarde dans les yeux et je ne suis pas surpris de voir un torrent de larme se déposé sur ses jours. Mais ce qui me surprend, c'est les mots qu'elle me dit.
- Promet moi que je ne vous perdrez pas vous aussi. J'ai perdu tout mes compagnons je ne veux pas vous voir mourir. Sa serai ma faute.
Et là, elle enfonce son visage sur mon épaule et pleure à chaude larme dessus.
Je voie tout les autres se retourné vers nous et les observe en leur faisant signe de ne rien dire. Mais c'est Toar qui prend la parole pour un sujet bien différent.
- Regardez là-bas, vous voyez la grande montagne au milieu de la chaîne ?
Étant donné que la nuit commence à tomber, j'ai un peu de mal à voir de laquelle il veux parler. Mais je comprend vite qu'il parle de la plus grande. Recouverte entièrement de neige, elle semble touché les nuages.
- Voilà la montagne sacrée. Nous y serons dans une semaine. Aller venez, c'est pas la montagne qui viendra à nous. Dit-il avant de reprendre la route, un sourire dessiné sur le visage.
Pendant ce temps, Earin a poser sa tête sur mon épaule et nous marchant ainsi, dans le silence du groupe. Profitant des murmures de la nature.
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