Brise

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C’est le réveil d’Erwan qui brise mon sommeil, l’envie d'uriner étant plus qu’importante, mon sexe est gonflé et je ressens toujours une légère douleur sur l’extrémité, je vais vite me soulager, ce qui réduit la douleur.

On a vraiment abusé avec Erwan hier, je me demande si, comme moi, il sent encore les effets de cette soirée de folie. Je ne regrette pas étrangement cette fois mais je pense qu’on a peut-être juste joui un peu trop de fois ou de façon trop rapprochée.

Je remarque bientôt l’absence d’Émeline. Je commence à trouver cela étrange, je l’ai laissée lundi après midi et depuis je n’ai plus aucunes nouvelles. Je m'inquiète un peu même s,i je dois bien le reconnaître depuis notre aventure, ma curiosité à son égard est plus que comblée pour ne pas dire écœurée.

Au cours du déjeuner, je reçois un sms de Sabrina qui me rappelle qu’on doit se voir rapidement en fin d’après-midi. Je me dis qu’heureusement on aura pas l’occasion de faire quoi que ce soit je ne me sens pas d’attaque.

J’oublie bien vite cette Émeline et me perds en pensée le reste de la journée. Plongé dans les agréables souvenirs de nos nudités partagées, j’ai bien du mal à rester concentré sur les cours qui nous sont dispensés.

Fort heureusement, la journée de cours est vite terminée et je m’empresse de rejoindre l'arrêt du bus, le véhicule y est déjà arrêté et semble attendre les élèves. Le conducteur me demande mon titre de transport mais je n’en ai pas ; je lui demande donc un billet aller-retour et gentiment il m’en fait cadeau. Sur le coup, je suis tellement surpris que je ne sais pas trop comment l’en remercier.

Le voyage se passe bien il n’y a pas grand monde dans le bus c’est plutôt peinard, d’ailleurs je suis un des seuls élèves de mon lycée ou presque. Je fais le trajet en attendant sagement le message de la demoiselle.

J’arrive : elle m’attend à l'arrêt. Elle est très jolie dans son uniforme d’écolière. Je ne sais pas trop s'il faut que je lui dise. On s’approche l’un de l’autre on hésite un moment et on se fait la bise : on n'est pas encore ensemble.

On marche côte à côte, discutant de notre semaine de cours comme des amis et à vrai dire même si j’ai envie de lui parler d'autres choses, je n’y arrive pas. C’est une sensation assez proche de celle ressentie avec Amandine lors de nos premiers jours. Certains diraient qu’il s’agit de timidité, mais je n’en suis pas totalement certain.

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