Synopsis

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Bonjour,

Je viens de soumettre le roman « la peur des ombres» au concours « Murmures Littéraires »édition 2022/2023 dans la catégorie Roman Historique.

Synopsis envoyé pour la préselection au concours.

Bixente est le dernier membre en vie du commando Txikia, ayant pris part à l’assassinat de l’amiral Luís Carrero Blanco le 20 décembre 1973 à Madrid.

Il revient pour la première fois à Algorta, son village natal. Treize printemps lui rappellent que sa fiancée, Elaïa, s’est endormie avec le masque des morts. Bixente porte un lourd passé et aujourd’hui, il accepte d’écrire ses aveux. De retour à la bâtisse familiale, le colonel Alonso Ruiz Roldán, de la police secrète, surnommé le passeur l’élimine et met fin à une traque de six ans.

Hiver 1960, sous le régime franquiste, Bixente, âgé de treize ans, s’émerveille à tout connaître du monde qui l’entoure. Il emprunte les ruelles du village et croise un vieux marin qui lui propose de travailler à la mine d’Arboleda pour placer l’éclairage des coursives. Il y rencontre une jeune fille, Elaïa. À ses côtés, il va découvrir l’amour, s’ouvrir à une conscience politique. Dans les entrailles du puits, il nourrit une passion secrète grandissante pour la jeune fille. Par une douce matinée du mois de mai 1964, les deux jeunes gens lient leur destin à tout jamais.

Diego Camacho, l’une des sentinelles de la caserne de Getxo, est dévoré par la jalousie et le désir de posséder Elaïa. Cet individu, à l’âme tricotée par la médiocrité et la bassesse, précipite la tragédie près des falaises de la Galea en tuant Elaïa un jour d’ivresse.

La nuit de la San Ignacio, fête patronale, Bixente qui nourrit sa vengeance depuis six mois, s’embusque derrière des paniers de pêche et poignarde Diego Camacho. Il parvient à s’enfuir du village aidé par Francisco, un autre soldat de la caserne qui l’envoie se réfugier chez ses parents au-delà du pont de Jentilzubi, dans les montagnes qui surplombent le golfe de Biscaye.

Le vieux médecin, Eneko Eneri, père de Francisco l’accueille, le protège, et lui enseigne la médecine. Durant ses tournées hivernales, Bixente guérit l’ermite du monastère de San Blas. Sa renommée grandit, mais la cafardeuse, la femme du forgeron le trahit et le dénonce à la Capitainerie générale. Il doit fuir de nouveau.

Durant son exil, Bixente fait la connaissance de Julen Asian, que d’aucuns surnomment le lion, qui n’est autre qu’un combattant de l’ETA. Ce dernier se rend à Madrid en vue de préparer l’attentat contre l’amiral Carrero Blanco, dauphin du général Franco. Les paroles de Julen raniment la vengeance qui sommeille en Bixente.

Il rejoint le commando, creuse et étaye la galerie sous la chaussée qui doit contenir la charge explosive. Les étarras sont au nombre de six. Alfred Marinetti, un ancien légionnaire, Andoni Christo qui voue une véritable passion pour les cigares cubains Roméo y Julieta, le prêtre Antonio Pragas, Iban, dit le galicien, un as du couteau, Julen Asian, un solitaire qui pèse chacun des mots qu’il prononce et Bixente.

Le jeudi 20 décembre 1973, un bruit de tonnerre réveille l’avenue Claudio Coello. À la hauteur de l’immeuble 104, l’asphalte se déchire et le souffle projette le Dodge noir de l’amiral à trente mètres de haut, par-dessus la corniche d’un collège de jésuites.

Dans les jours qui suivent, l’aide de camp de Carrero Blanco, Agustín Chavez et deux compères, Alejandro, officier de Marine et l’inspecteur Andrés Valdez font le serment d’arrêter chacun des terroristes afin de les faire traduire devant la justice. Le premier qu’ils retrouvent est l’artilleur Alfred Marinetti. Ils lui offrent la liberté en échange d’informations sur le reste du commando.

Quand la nuit se fait plus chaude, l’homme est froidement abattu dans les marais de la vallée du Loyosa par le colonel Ruiz Roldán. Le commando se sépare. Julen et Bixente se planquent dans le village de Pozo de Almoguerra.

Bixente est ravagé par les remords. L’attentat n’était pas son combat.

À Madrid, le commissaire Royanez est chargé de l’enquête sur les mystérieuses exécutions. De son côté, Agustín, continue sa traque grâce aux informations de son ami, l’inspecteur Valdez qui fait partie de l’équipe du commissaire. Le cadavre d’Iban le Galicien est découvert au bord d’un torrent en Galice, celui du prêtre Antonio Pragas près d’une rivière dans les alentours de Ségovie. Le colonel Roldán les élimine en prenant soin d’utiliser le même mode opératoire, à l’exception d’Andoni Christo suicidé par pendaison dans une cellule de la prison de Carabanchel.

Bixente et Julen se réfugient dans la commune d’Anglet au Pays basque français. Agustín et les hommes du colonel sont à leurs trousses. Bixente est capturé puis remis entre les mains du commissaire Royanez alors que Julen meurt dans l’explosion de son véhicule, cinq ans après celui de l’amiral, jour pour jour à la date anniversaire de l’attentat.

La jeune sœur de Bixente, Isabela est devenue inspectrice de police et travaille avec le commissaire. Bien que Bixente bénéficie de l’amnistie du 15 octobre 1977, il se mure dans le silence. Seule Isabela parvient à le convaincre de livrer ses aveux.

De retour à Algorta, Bixente mène une vie de repenti, mais le colonel Ruiz Roldán, le visage voilé par la fumée d’une cigarette l’abat froidement dans la bâtisse familiale.

Bixente était le dernier membre du commando Txikia.

La légende raconte que les laminak, ces petits elfes mythiques dotés d’un buste de femmes et de doigts palmés se sont vengés. Le soleil déclinait, le colonel marchait le long du sentier qui bordait l’ermitage de San Blas. Il perçut des grognements. Au lieu de rebrousser chemin, il s’empara du colt python. Roldán se pensait suffisamment puissant pour affronter les génies des montagnes. Dans l’obscurité, une détonation sourde retentit. Le plus étrange, la balle logée au milieu du front du colonel provenait de son arme.

Dans le village d’Algorta, un elfe déposa un mot sur le parapet sur lequel était écrit « La bête qui sommeille en chacun de nous ne meurt jamais. Isabela ».


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