3eme Chapitre
Une fois s'être installer a sa place pour son dernier cours, Antoine eut l'impression avec du recul, qu'il n'aurait peut-être pas du s'enfuir comme ça. Il espérait que l'historien n'allait pas se poser plus de question. Ce qui malheureusement, serait sans doute le cas. Même si la plupart des autres enseignants ne lui porter aucune attention, celui-ci porter de l'inquiétude pour le jeune homme. Il ne s'eut pas si c'était une bonne chose ou non, dans son cas.
Mais il n'avait a l'heure actuel plus le temps de s'attarder sur tous ça. Et c'est dans un élan de concentration, qu'il tenta d'évincer toutes pensées parasites de son esprit; Ce qui fonctionna, aprioris.
Une fois l'heure de cours terminer, Antoine se releva de sa chaise, pour prendre la porte. Il avait du lutter une bonne partie pour tenir le coup, mais avait réussis. Il descendit les marches deux par deux, et une fois devant le couloir menant au dehors ; Il attendit d'être sûr que son professeur d'histoire n'allait pas venir lui parler. Car il l'avait vu passer juste a sa droite. Puis, il finit par sortir, une fois la vois libre.
Cette fois, comme les jours précédent, il ne compter pas prendre le chemin de la dernière fois. Il opta alors pour faire un léger détour, en le contournant. Il n'avait a nouveau pas l'envie de rentrer. même si la dernière fois qu'il avait fait ça, en rentrant avec un air paniquer sur le visage, sa soeur n'avait pas pu s'empêcher de lui faire une réflexion.
- C'est a cette heure que tu te décide a pointer le bout de ton nez ? Et en plus on dirait que tu as parcouru un marathon ! Tu transpire comme un boeuf ! N'avait-elle pu résister de lui faire remarquer.
Il n'avait rien répondu, les émotions en vrac. Alors elle avait poursuivit en lui disant qu'il devenait de plus en plus bizarre. Et elle lui avait d'ailleurs répéter les jours d'après. Antoine tenter de passer outre les propos de son ainée. Mais parfois, il lui arrivait d'avoir envie de pleurer. Il ne savait pas s'il allait le faire réellement quand il se sentait acculer par sa soeur, sur le moment. Mais une fois seul, souvent, il laisser aller tous ce qu'il ressentait.
Quitte a devoir se prendre a nouveau des réflexion blessantes, il aller profiter de l'air frais du crépuscule. Car dans tous les cas, qu'il rentre directement, ou plus tard... Il s'en prendrait toujours plein la figure. Il marcha droit devant lui, et au lieu de prendre le chemin, il finit par tourner sur la droite, en direction des routes qui pourraient le mener vers une petite forêt. Quand il était plus jeune, une dizaine d'année avant, au plus loin que ses souvenirs le portent... Il avait l'habitude de s'y rendre, en famille. Sa mère, son père, et sa grande soeur. Puis, un beau jour, cela n'avait plus était possible. Il sentit son coeur se serrer, en repensant au moment ou sa famille avait finis par exploser.
C'est dernier temps, Antoine devenait une personne que lui même ne reconnaissait plus. Il se remettait a penser a des souvenirs anciens, mêler a ceux récent. Et même en voulant s'empêcher d'y songer, son cerveau lui rappela de lui même des souvenirs bouleversants.
Et, il lui sembler que plus il se rapprocher des bois, plus son appréhension s'accentua. Mais, il continua malgré tout en passant devant une petite station d'essence, qui aujourd'hui avait fermer. Il ne le savait même pas, pour dire. Il s'aventura d'ailleurs dans sa direction, et toucha du bout du doigt le petit cabanon, juste derrière les fameuses pompes a essences, qui as l'heure d'aujourd'hui sont bien évidemment vide. Il se rappeler dans ses brefs souvenirs, d'un ami qu'il s'était fait, a l'époque. Ils s'amusaient a courir jusque l'intérieur. Et évidemment, ils se faisaient très fortement gronder par l'employée qui travailler ici. C'était de bons souvenirs... Malencontreusement, son ami de l'époque avait déménager peu de temps après ces problèmes familliaux. Il n'avait ensuite plus jamais eu de nouvelles de lui.
Le reste du soleil disparu a travers les montagnes, après s'être décider a marcher. Il voyait de moins en moins bien, alors il alluma la lampe torche de son téléphone. Il ne s'en servait casiment jamais, et a présent, c'était la bonne occasion de le faire.
Après avoir franchis une centaine de marche, il pu apercevoir le petit bosquet pleins de branche, et de feuilles mortes, a seulement une dizaine de metre de lui.
En pénêtrant dans les bois, la brise s'éleva faisant voltiger une dizaines de feuilles séche du talus ou elles étaient. Antoine poursuivit son chemin, et malgrès le peu de luminosité qui parvenait a pénétrer entre les arbres, il avait son telephone pour l'aider, et cela le rassura. Ses mains commencèrent d'ailleurs a devenir rouge, et a lui brûler, a cause du froid environnant. Il rentra sa main libre dans la manche de sa veste, et souffla de l'air chaud sur l'autre par intermittance, tout en éclairant le chemin de terre se trouvant devant lui.
Le calme qu'il y avait se brisa quand il apperçu un faisceau de lumière passer au loin, changeant réguliérement de positionnement. Son souffle se coupa, et son coeur s'accéléra en se demandant qui d'autre pouvait avoir eu l'idée de s'aventurer ici. Il fit un pas en arrière, quand une voix s'éleva dans les airs, coupant court a son idée de fuite.
- Toi, là-bas ! Tu peut venir nous aider ? Notre ami est tomber dans un trou ! Et on ne parvient pas a l'en emmerger !
Antoine se mit a réfléchir un instant, puis finis par s'approcher en direction de la lumière.
- J'arrive. Je viens vous aider a le sortir de là ! Précisa t-il
- Merci ! On ne savait plus comment faire !
Une fois arriver a sa hauteur, il remarqua qu'il s'agissait d'une jeune fille rousse, d'asser petite taille, avec un maquillage qui sembler généreux et marquer, vu la couche qui avait dégouliner de ses yeux, et de ses lèvres. Elle sembler paniquer, et il y avait de quoi en remarquant la situation.
Il dirigea sa lampe torche en direction du sol, et ses yeux s'exorbitèrent de stupefaction. La profondeur du trou faisait bien une dizaine de mètre au plus profond qu'il voyait. Il se demander même comment le jeune homme avait pu s'en sortir sans comotion cérébrale. La rousse se présenta au nom de Mélodie, et ce décida a lui expliqua la situation.
- Pablo, Séréna, et moi, nous avions décidé de faire une excursion, et de camper ici jusqu'au lendemain... On a entendu de drôle de chose, et on voulait enquêter par nous mêmes...
Antoine la regarda sans comprendre. L'autre jeune fille, Séréna, prit la parole.
- On tient un journal dans notre lycée, a nous trois. C'est pour ça qu'on a voulu confirmer les sources qu'on a eu !
Un râlement s'éleva sous leurs pieds, avant qu'une voix stoppèrent les deux filles dans leurs explication.
- Sinon, au lieu de piailler comme des pies, vous voudriez pas m'aidez ?! J'ai vraiment mal !
Il décida alors d'éclairer un peu plus l'endroit ou se trouver l'ami des deux jeunes femmes, mais lui ne parvenait pas a voir grand chose en détail.
- Putain, mec... Fais gaffes ! T'es entrain de m'aveugler ! Rala a nouveau Pablo.
Il dirigea alors la lumière a un endroit plus éloigner, puis Antoine décida de tenter d'appeler les secours, mais son téléphone ne capta aucun réseau. Et même en rééssayant, l'appel se coupa automatiquement. Il ne savait pas du tout comment s'y prendre. Si Pablo avait un problème plus grave que sa jambe, il ne devait pas perdre une minute pour le faire sortir de là.
- On as déjà tenter d'appeler... Mais comme tu peut le constater, on capte que dalle ici ! Répliqua Séréna, a l'intention d'Antoine.
- Peut-être qu'en essayant de passer l'appel juste a l'entrée de la fôret, ca pourrait fonctionner ?
- On as pas encore tenter... Je t'accompagne. C'est comment ton nom, déjà ?
- Antoine.
Elle hôcha la tête, puis ils se dirigèrent a deux vers la sortie du petit bois. Aucun mots ne fut échanger, mais vu la situation, ce n'était pas le plus important.
Une fois en dehors, Antoine recomposa le numéro des secours, qui cette fois fonctionna. Il fit un pousse en l'air a Séréna, qui souffla de soulagement.
Deux sonneries plus-tard, une voix lui répondit.
- Bonjour, nous sommes le service d'urgence de Fonbortun. Vous avez un problèmes ?
Alors qu'Antoine voulu expliquer la situation a l'urgentiste, Séréna lui attrapa son portable, et répondit d'elle même. Une fois fait, ils durent patienter jusqu'à l'arrivés des secours, qui débarquèrent une quinzaine de minutes plus tard. Antoine récupéra alors son portable a ce moment.
Séréna et Antoine les accompagnèrent jusqu'au lieu de l'accident. Le jeune homme se mit un peu de côté, puisque il n'était pas vraiment concerner. Il ne les connaissait pas, même si il les avaient aider.
Et quand le fameux Pablo fut sortit de sous terre, Mélodie s'approcha d'Antoine, et l'enlaça brievement, sans qu'il ne s'y soit attendu. Après s'être reculer, elle prit la parole.
- Merci beaucoup, Antoine ! Sans toi... Peut-être que Pablo aurait eu bien plus de mal a se remettre de sa chute ! J'aimerais que tu prennes mon numéro. Comme ça, si un jour tu as besoin de quelque chose... Je pourrait te rendre la pareille !
- Non ! Tu n'as rien a faire pour moi ! Je ne vous ai pas donner un coups de mains pour obtenir quoi que ce soit. J'ai juste fait ce qui me sembler juste. Puis... J'étais sur place alors...
La rouquine vola a son tour son téléphone, et pianota dessus. Elle lui rendit un instant après.
- J'insiste. Ca peut être n'importe quoi. Par exemple si tu as besoin qu'on t'aide a avoir des informations sur quelque chose... Elle s'arrêta un instant.
Le jeune homme ne savait pas exactement si il devait finir par accepter. Mais son esprit lui fit penser a son expérience traumatisante. Et il se dit que si besoin, il les appelerait. Même si il n'était pas certain de leurs efficacités, vu l'issu de leurs recherches de cette nuit...
- On est là. Reprit-elle, sortant Antoine de ses pensées. En attendant, je vais te ramener chez toi. Il commence a être tard.
Antoine aquiesca vivement. Il n'avait pas spécialement envie de rentrer. Mais il le fallait. Et il se demandait si sa soeur serait clémente envers lui, même si il était venu en aide a quelqu'un. Il le saurait au moment venu...
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