Parfois, j’ouvre les yeux et j’ai peur,

Je hais revoir ces horreurs.

Celles que je pensais avoir enfouies,

Et qui se sont avérée revenir de sous mon puis.

Je croyais avoir le visage sec la nuit,

Mais mes larmes se sont enfuies.

Comment leur faire comprendre,

Que j’en ai marre d’attendre,

Que je ne me ferai plus atteindre ?

Je n’ai rien dit, bien sûr,

J’avais peur du sang dans mes blessures.

J’ai avoué la demi vérité,

Mais j’ai caché ce qui me fait pleurer.

Mais si la psy me dit que ce n’est rien,

Peut-être que j’exagère un brin ?

Après tout il faut savoir,

Dire « trauma » puis s’en vouloir.

J’ai oublié qu’elles étaient cruelles,

J’ai dû penser que ce n’était pas réel.

Mais aujourd’hui je sais,

J’ai la confirmation que c’est fait.

Plus jamais je n’offrirai ma confiance,

J’ai vu que c’était avec aisance

Que les autres s’emparent du bonheur,

Je refuse de leur donner à nouveau mon malheur.