Avant de se rendre à Meziet Town
Ce soir le bruit de l'orage est sublime,
me fait dire que ce qui brille de nos âmes est subtil.
Faire des choix, des maquettes, faudrait que je graille un peu.
Des fois je suis la guêpe, parfois le paille-en-queue.
Personne n'emporte ses dogmes aux cieux.
Je n'aime pas beaucoup vos codes sociaux.
Ça parle de vaudou, de confrèries, ça pète comme Pompéï.
Des blagues, des vies, de sombres esprits.
Sans parler de corps usé.
Mais de transhumanisme, trois quart de la mémoire passée par port USB.
Des faux espoirs dans le miroir qui paraissent vrai.
L'ego est-il un chemin ou une cloison, ça se mélange là.
Tes mots tu en fais un remède ou juste un poison, ça dépend de toi.
C'est pour aider celui qui se recentrera.
Pour créer ce qui ne me ressemble pas.
Pourquoi j'ai commencé à écrire ?
Ça remonte à trop loin ce délire.
Pas pour l'ambre ou les billets, les clubs, les entrées, les fêtes ou les poom poom.
Parce que j'ai les tripes à vider, le coeur éventré et la tête qui fait boum boum.
Me suis-je fais trop de films ? Je voulais être cinéaste.
Je m'en foutiste, j'effaçe le néfaste.
Ce qu'il y a sur mes post-it ? Ni des palabres, ni des fables.
Je réaliserai l'impossible, vu qu'on ne m'en croiyait pas capable.
Des bases qui t'élèvent, des basses qui durent.
Soit tu tends la main, soit tu tapes dans le mur.
Le faire pour bien le faire, par trip ou pour le plaisir.
Pour avoir ce que tu mérites, mieux vaut avoir de quoi investir.
Homeboy, j'écoutais moins les profs qu'Xzibit
Kampai, c'est quand tu veux pour l'excipit.
Mais il n'y a plus d'amours ou de morts que je redoute.
De peines ou de paix sur nos doutes.
Une image vaut mille mots, un silence les vaut toutes.

Annotations
Versions